En 1940, Pétain a trahi la France ; en 1925, il a trahi de Gaulle. Dans l'échelle des fautes, c'était peut- être celle-là la plus grave.
Alors âgé de 63 ans, il continue de servir dans l'armée et commandera même une expédition française lors de la guerre du Rif (contre une république naissante au nord du Maroc) aux côtés des Espagnols en 1926 ; les deux belligérants seront d'ailleurs accusés d'avoir utilisé des gaz nocifs contre des douars peuplés de ...
En 1940,La France est coupée en 2 , l'Allemagne récupère l'Alsace Lorraine. En 1942, la totalité du territoire français est occupée par l'Armée Allemande. Le gouvernement français s'installe à Vichy . le Maréchal Pétain est appelé à la tête de la France .
L'Allemagne attaqua par l'Ouest le 10 mai 1940. A l'origine, les commandements britannique et français pensaient que l'armée allemande attaquerait, comme pendant la Première Guerre mondiale par le centre de la Belgique, et ils postèrent donc en urgence des troupes à la frontière entre la Belgique et la France.
Paxton, ont affirmé qu'il s'agissait d'une volonté unilatérale du gouvernement de Vichy. Philippe Burrin tranche dans le vif. A ses yeux, on ne peut expliquer le choix de la Collaboration qu'en tenant compte à la fois des rapports de force internationaux et des ambitions intérieures de Vichy.
En 1940, Pétain a trahi la France ; en 1925, il a trahi de Gaulle.
Le 17 juin 1940, la France s'avoue vaincue par l'Allemagne et signe l'armistice. Le pays est alors coupé en deux, une partie étant occupée et l'autre placée sous l'autorité d'un gouvernement qui décide de s'installer à Vichy pour des raisons logistiques et stratégiques.
La libération de la France, couramment appelée la Libération, est la période qui voit, à la fin de la Seconde Guerre mondiale, la reprise progressive par les forces alliées des régions de la France métropolitaine occupées depuis 1940 par les armées du Troisième Reich et de l'Italie fasciste.
La Grande-Bretagne, les Etats-Unis ou l'URSS? Aujourd'hui, la majorité des Français répond que ce sont les Etats-Unis qui ont le plus contribué à la défaite de l'Allemagne nazie.
Lorsque commence, en 1946, la guerre d'Indochine, le déséquilibre des forces est flagrant. Le corps expéditionnaire français est important, doté de matériel moderne, face à des nationalistes sans grands moyens. Pourtant, la guerre révolutionnaire menée par le général Giap a conduit la France à la défaite.
Les soldats allemands appelaient aussi les soldats français les « Franzmann » (hommes de France), alors que l'équivalent germanique de poilu est « Der Feldgraue » à cause de la couleur grise de l'uniforme.
De nombreuses privations et actions violentes ont rythmé la vie de la France durant la seconde guerre mondiale (1939-1945). Rationnement, déportation de travailleurs, exactions allemandes et bombardements ont profondément marqué la population française.
Le 22 juin 1940, la France est vaincue par l'offensive allemande et le maréchal Pétain est contraint de signer l'armistice. Le pays est alors divisé en deux parties par la ligne de démarcation : au nord la zone occupée, au sud la zone libre.
Albert Lebrun désigne Philippe Pétain président du conseil, après la démission de Paul Reynaud, hostile à l'armistice. Il se replie avec le gouvernement à Tours (lui-même résidant au château de Cangé), Bordeaux puis Vichy. Sans démissionner, Albert Lebrun laisse le pouvoir à Pétain et part pour Vizille (Isère).
Appelé le 18 mai 1940 par Paul Reynaud parce qu'il est respecté à droite comme à gauche et qu'il incarne le sursaut contre l'envahisseur, Pétain défend pourtant l'idée de l'armistice comme « condition nécessaire de la pérennité de la France éternelle ». Selon lui, les causes de la défaite sont politiques.
Plusieurs hypothèses se dessinent. Tout d'abord, son opposition au maréchal Pétain et plus particulièrement au régime de Vichy peut expliquer ce changement brutal. N'oublions pas que Charles de Gaulle est rétrogradé colonel, déchu de la nationalité française et exclu de la Légion d'honneur.
La campagne de France de 1944 est la libération de la France par les Américains, les Anglais et les Canadiens, et les FFL commandés par De Lattre de Tassigny et le général Leclerc participent aux combats. Le but est de libérer toute la France pour forcer l'Allemagne Nazie à capituler.
Une explication plus simple est que la conquête de la Suisse n'aurait guère apporté d'avantages stratégiques, alors qu'une longue et coûteuse guerre des montagnes aurait pu s'ensuivre. Bien que la Wehrmacht ait simulé des manœuvres contre la Suisse dans ses offensives, elle n'a jamais tenté d'envahir.
L'Allemagne a déposé les armes deux fois en raison des idéologies belligérantes, des conflits entre l'Union soviétique et ses alliés, ainsi que de l'héritage de la Première Guerre mondiale. Nous sommes en 1945. La victoire des Alliés semble de plus en plus évidente.
La résistance intérieure française, appelée en France la Résistance, englobe l'ensemble des mouvements et réseaux clandestins qui durant la Seconde Guerre mondiale ont poursuivi la lutte contre l'Axe et ses relais collaborationnistes sur le territoire français depuis l'armistice du 22 juin 1940 jusqu'à la Libération en ...
Après l'attaque de Pearl Harbor par le Japon, Hitler saisit l'occasion pour déclarer la guerre aux États-Unis. Le 11 décembre 1941, le chargé d'affaires américain à Berlin reçoit une note signée Ribbentrop qui annonce la rupture des relations diplomatiques entre les deux pays et officialise la déclaration de guerre.
Berlin est encerclée par deux groupes d'armées soviétiques : ceux de Joukov ( 1er front biélorusse) et de Koniev ( 1er front ukrainien), avec en appui celui de Rokossovski ( 2e front biélorusse), que la récente prise de Königsberg vient juste de libérer.
b) Vichy, un régime autoritaire
Dès ses débuts, le régime a supprimé la liberté de la presse et le droit de grève, interdit les partis et les syndicats. Pour Pétain, le pays ne peut en effet se relever que s'il est uni. Les fonctionnaires doivent prêter serment. L'État favorise le corporatisme.
Le régime de Vichy : une apparence de légitimité
Le président de la République , Albert Lebrun, nomme alors le maréchal Pétain à la présidence du Conseil. Pétain appelle dès le lendemain à cesser le combat, et signe l'armistice dès le 22 juin.