D'ailleurs, ce sont ces mêmes Turcs qui ont «vendu» l'Algérie à la France un certain 5 juillet 1830, alors que le général de Bourmont, conduisant son impressionnante flotte, peinait à vaincre les vaillants Algériens qui affrontaient l'armée française courageusement depuis le 14 juin, jusqu'à ce que la trahison du dey ...
Le 14 juin 1830, l'armée française débarque en Algérie sur ordre du roi Charles X. L'Algérie est alors une province de l'Empire ottoman. La prise d'Alger par les français marque le début de la colonisation de l'Algérie.
Une fois l'Algérie entrée dans la domination coloniale française en 1830, environ 15 000 Turcs ont été expulsés vers Smyrne ; de plus, de nombreux Turcs (aux côtés d'autres indigènes) ont fui vers d'autres régions de l'Empire ottoman, notamment en Palestine, en Syrie, en Arabie et en Égypte.
A partir de 1959, si sa politique connaît encore des zigzags - il lâche en mars 1960 devant les militaires en Algérie que l'indépendance, "c'est une fumisterie" - le général de Gaulle chemine vers l'acceptation d'une Algérie algérienne. En essayant de préserver au mieux les intérêts français, notamment au Sahara.
Par un télégramme daté du 11 mai 1945, le général de Gaulle, chef du gouvernement provisoire de la république française, ordonne l'intervention de l'armée sous le commandement du général Duval, qui mène une répression violente contre la population indigène.
L'islam s'est installé au Moyen Âge et il constitue la religion majoritaire des Kabyles. Son influence sur la culture, la société est majeure ; et ce à travers diverses périodes historiques. Au début de la conquête musulmane du Maghreb, la population berbère se convertissait massivement.
Cette guerre s'achève à la fois sur la reconnaissance de l'indépendance de l'Algérie le 3 juillet 1962 , lors d'une allocution télévisée du général de Gaulle faisant suite au référendum d'autodétermination du 1er juillet prévu par les accords d'Évian du 18 mars 1962 , sur la naissance de la République algérienne ...
En effet, la fin de cette guerre impliquait trois critères généralement confondus, mais qui sont restés distincts : la fin des hostilités entre le FLN et la France ; la reconnaissance d'un Etat algérien par la France ; la formation d'un gouvernement algérien capable d'incarner cet Etat.
Il s'agissait en fait de garder des ports comme points militaires et commerciaux, dans la logique des points d'appui. Elle renvoyait alors à un mode de colonisation qui se rapprochait du système des comptoirs de l'Ancien Régime.
L'entreprise de conquête se termine par l'annexion d'une partie du Sahara en 1902, tandis que la colonisation proprement dite voit la création des départements français d'Algérie (1848-1957) — Oran, Alger et Constantine — et des territoires du Sud (1902-1957).
Au cours de l'occupation turque, qui dura de 1515 à 1830, l'Algérie bénéficia d'une grande autonomie, sous l'autorité d'un pouvoir militaire exercé par le dey et contrôlé par la milice des janissaires turcs. Les Ottomans construisirent des fortifications tout le long du littoral et y installèrent des garnisons.
Gabriel Martinez-Gros : Il est de tradition de considérer les Berbères* comme les premiers occupants de l'Afrique du Nord, ceux qui sortent de l'ombre lorsque l'écriture y apparaît, dans la première moitié du premier millénaire avant notre ère, avec Carthage.
Dans l'Antiquité, le territoire algérien connaît la formation des royaumes numides avant de passer sous la domination partielle des Romains, des Vandales, des Byzantins et des principautés berbères indépendantes.
Aujourd'hui, la dette extérieure de l'Algérie s'élève à 1,79 milliard de dollars, soit 1.06 % du PIB.
Ce surnom viendrait du fait que les chauffeurs des bateaux à vapeur avaient l'habitude de marcher pieds nus dans la soute à charbon du navire. Ces chauffeurs étant souvent algériens, « pied-noir » a ensuite désigné, par extension, un Algérien.
Infrastructures déficientes, aménagement inadapté
La disponibilité et l'état des infrastructures touristiques constituent un point noir pour tous les professionnels du secteur. « Nous avons seulement 50 000 lits en bord de mer. », rappelle Said Boukhelifa. Au total, l'Algérie compte un peu plus de 110 000 lits.
La création du port d'Alger remonte à plus de quatre siècles. C'est l'un des deux frères Barberousse, Khaïr ed Din, qui en ordonna la construction après s'être rendu maître, le 27 mai 1529, de la forteresse espagnole du Penon bâtie sur un îlot rocheux en face d'El Djezaïr et, à l'époque, à portée de canon de la ville.
En 1939 : misère dans l'arrière pays
Albert Camus né en 1913 à Mondovi dans le Constantinois avait adhéré au Parti Communiste Algérien en 1935 pour lutter contre le statut social défavorisé des autochtones. Il le quittera deux ans plus tard en 1937 quand le PCA "ne défendra plus les militants algériens".
Le gouvernement français accepte de négocier pour le Maroc et la Tunisie, mais il refuse pour l'Algérie, au motif que « l'Algérie, c'est la France ». C'est en effet une colonie de peuplement avec près d'un million de Français, surnommés les « pieds-noirs », sur un total de dix millions d'habitants.
La guerre d'Algérie a provoqué en France : la chute d'une République et la naissance d'une autre, la V e, avec une nouvelle Constitution ; l'entrée en politique d'une génération que l'on retrouvera en 1968 ; des fractures dans l'armée francaise qui, se voyant victorieuse sur le terrain, refuse l'issue politique de l' ...
L'Armée de libération nationale (ALN) a été créée par le CRUA en 1954 et constitua le bras armé du Front de libération nationale (FLN) en guerre de 1954 à 1962 contre la présence coloniale française en Algérie.
Les Harkis, musulmans recrutés comme auxiliaires de l'armée française durant la guerre d'Algérie (1954-1962) pour lutter contre le FLN, tiraient leur nom du mot "harka", qui signifie "mouvement" en arabe. L'armée française a recruté localement pour des opérations particulières jusqu'à 200.000 de ces Algériens.
Selon une appréciation aujourd'hui dominante dans l'opinion publique française, les pieds-noirs ont été conduits à quitter l´Algérie car menacés d´épuration ethnique. Des représentants du FLN auraient annoncé dès 1960 qu'« ils excluaient tout avenir pour les non musulmans ».
La cause la plus fondamentale était l'infériorité démographique. En 1938, après l'annexion du pays des Sudètes, le Reich comptait 79 millions d'habitants, presque deux fois plus que la France (41,5) ! L'infériorité numérique s'était aggravée depuis 1914 (68 millions contre 39,6).