Dans cette scène, Harpagon est sous le choc. Il vient de se rendre compte que sa chère cassette de dix mille écus d'or a été volée. Juste avant, nous avons appris que La Flèche, le valent de Cléante, a volé le précieux trésor d'Harpagon.
Il ne supporte pas que l'avarice de son père contrarie ses projets amoureux. Harpagon est terrifié par une crainte obsédante : il a dissimulé dans le jardin, une cassette qui renferme dix mille écus d'or, il a peur qu'on la découvre et qu'on la lui vole.
Harpagon, son personnage central, est comme le titre l'indique, un avare invétéré prêt à tout pour protéger sa cassette renfermant dix mille écus d'or, enterrée dans son jardin.
Harpagon, un vieil avare, vient de se rendre compte qu'on lui a volé sa «chère cassette» lourde de dix mille écus, qu'il avait enterrée dans son jardin. Harpagon, il crie au voleur dès le jardin, et vient sans chapeau.
mon pauvre argent ! mon cher ami ! on m'a privé de toi ; et puisque tu m'es enlevé, j'ai perdu mon support, ma consolation, ma joie : tout est fini pour moi, et je n'ai plus que faire au monde. Sans toi, il m'est impossible de vivre.
Il a prévu de marier ses deux enfants à des riches pour gagner de l'argent. Pour économiser, il veut les marier le même jour. Mais son fils Cléante aime Mariane, la jeune femme que Harpagon veut épouser, et sa fille Elise aime Valère, un gentilhomme qui se fait passer pour un serviteur d'Harpagon.
harpagon n.m. Homme d'une grande avarice.
Il aime Mariane, qui est promise à son père. Celui-ci veut l'obliger à épouser une veuve riche qui a une grosse dot. Valère aime Élise et se fait passer pour un serviteur d'Harpagon, pour gagner sa confiance et lui demander la main de sa fille. Mariane aime Cléante, mais doit se marier avec le père de ce dernier.
Maître Jacques intervient pour les séparer et les raccommoder : en aparté, il leur fait croire à chacun que l'autre a abandonné la partie. La réconciliation est de courte durée, l'algarade reprend de plus belle et ne cesse qu'à l'arrivée de La Flèche, avec la cassette des dix mille écus d'or, qu'il a lui-même dérobé.
LA FLÈCHE. La Flèche est le valet du fils d'Harpagon, Cléante. Harpagon le suspecte de l'avoir volé et décide de le renvoyer sur le champ.
Homme de soixante ans avoués, Harpagon est classé au xvii e siècle dans la lignée des barbons.
Étymologie. Du personnage créé par Molière, Harpagon dont le principal caractère était son avarice. Du latin harpago (« harpon, rapace »), lui-même issu du grec ancien ἁρπαγή harpagế « avidité, rapacité ».
L'avare semble attendre une heure qui ne viendra jamais pour profiter de son argent : « Ce malheureux attendait / Pour jouir de son bien, une seconde vie. » La seconde vie à laquelle La Fontaine fait référence n'existe pas, excepté si l'on songe à la vie après la mort qui ne nécessite alors aucune fortune.
Alors moi je pense que Cléante à besoin d'argent car vu qu'il est amoureux de Marianne, et qu'elle et sa mère sont pauvres il veut les aider, faire le bien autour de lui et pour cela il va demander à son père (l'avare) de l'argent, car il veut sortir Marianne de cette situation.
Harpagon est un personnage de la pièce de théâtre L'Avare de Molière. Riche veuf, il est le père de Cléante et d'Élise, deux jeunes gens en âge de se marier. Lui-même compte épouser Marianne. Le personnage a donné lieu à l'antonomase harpagon pour désigner une personne avare.
Le personnage principal est un personnage central qui agit en tant que substitut du public, vous vivez l'histoire à travers ses yeux. Le personnage principal est impliqué dans l'histoire, interagit avec les personnages secondaires et est personnellement impacté par le conflit principal de l'intrigue.
Privé de sa chère cassette, Harpagon souffre les tourments de l'enfer. Possédé par l'argent dont il a fait un « cher ami », l'avare est dépossédé de la part de son être qui le rattachait encore à la communauté des hommes.
Ici, c'est assez de montrer que Molière, en nous divertissant, pense et nous fait penser qu'il faut être vertueux, non-seulement par intérêt, mais pour la vertu même et pour Dieu qui nous la commande ; non-seulement pour nous, mais pour tous ceux qui nous entourent et dont nous sommes, responsables.
Cléante se révolte contre son père parce qu'il est offusqué par le stratagème de son père qui lui fait avouer son amour pour Mariane pour l'obliger à épouser une femme qu'il n'aime pas.
gavroche n.m. Gamin (de Paris), malicieux et effronté ; titi.
Personne qui a pour but d'améliorer la vie de ses semblables. Exemple : Ce milliardaire philanthrope a fondé une association d'aide aux sans-abris. Il fait aussi régulièrement des dons aux banques alimentaires. Étymologie : du grec "philánthropos" littéralement "amoureux de l'être humain".
Tirer, retirer quelque chose, s'en défaire, s'en débarrasser. (ex. ôter son chapeau). Retirer, ôter (ex.
comique de mots masculin
(Littérature) Type de comique provoqué par un mot ou une parole prononcé qui entraîne l'amusement, et qui peut se coupler à d'autres comiques (de répétition, de situation, d'exagération, etc.).
Le comique de personnage
On est mis face à un personnage complètement névrosé après avoir subi un choc émotionnel trop intense. Avant le vol, Harpagon était déjà paranoïaque, très angoissé à l'idée qu'on puisse lui voler sa cassette de dix mille écus d'or.