La résolution a été adoptée par 143 pays. 35 se sont abstenus, dont la Chine et l'Inde et 5 ont voté contre : la Russie, la Biélorussie, la Corée du Nord, la Syrie et le Nicaragua.
L'Assemblée générale des 193 Etats membres réunie en urgence depuis lundi a adopté cette résolution avec 143 voix pour, face à cinq pays contre et 35 qui se sont abstenus, parmi lesquels la Chine, l'Inde, le Pakistan et l'Afrique du Sud, malgré des efforts diplomatiques des Etats-Unis.
L'Assemblée générale de l'ONU suspend la Russie du Conseil des droits de l'homme. Michael M. Santiago Getty Images via Agence France-Presse Parmi les pays ayant voté contre figurent la Chine, l'Iran, le Kazakhstan et Cuba.
Au Conseil de sécurité des Nations unies, les décisions sont adoptées avec une majorité de 9 voix parmi les 15 voix des membres du Conseil. Toute décision est rejetée dès lors qu'un des cinq membres permanents du Conseil de sécurité (Chine, Etats-Unis, France, Royaume-Uni, Russie) fait usage de son véto.
Cuba, Corée du Nord, Syrie... Ces pays qui soutiennent encore la Russie de Poutine.
Pour que la stabilité de la zone euro-atlantique soit assurée, il est indispensable que l'Ukraine soit forte et indépendante. Nouées au début des années 1990, les relations avec ce pays ont évolué jusqu'à constituer l'un des partenariats de l'OTAN les plus substantiels.
La résolution a été adoptée par 143 pays. 35 se sont abstenus, dont la Chine et l'Inde et 5 ont voté contre : la Russie, la Biélorussie, la Corée du Nord, la Syrie et le Nicaragua.
L'ONU considère que cette attaque est une violation de l'intégrité du territoire et de la souveraineté de l'Ukraine. Elle est contraire aux principes de la Charte des Nations Unies. Le Secrétaire général de l'ONU nomme le 25 février Amin Awad au poste de Coordonnateur des Nations Unies pour la crise en Ukraine.
» Depuis 1991, la République de Chine (désormais connue comme Taïwan) a demandé à plusieurs reprises, sans succès, sa réincorporation en tant que membre de l'ONU.
Elle est membre des principaux organes de l'ONU (Assemblée générale, Conseil de sécurité, Conseil économique et social, Conseil de tutelle, Cour internationale de justice), de la plupart de ses autres organes permanents (Conférence du désarmement) et électifs (elle a été membre jusqu'à une date récente de la Commission ...
Un mécanisme d'exclusion est bien prévu par la Charte des Nations unies, dans son article 6 : "Si un Membre de l'Organisation enfreint de manière persistante les principes énoncés dans la présente Charte, il peut être exclu de l'Organisation par l'Assemblée générale sur recommandation du Conseil de sécurité".
Syrie, Chine, Venezuela, Iran
La Syrie n'est pas en reste et soutient depuis longtemps le régime russe.
Sur les 15 membres du Conseil, 11 pays ont voté en faveur du texte, et trois se sont abstenus: Chine, Inde et Emirats arabes unis. Pékin a affirmé être contre la prise de sanctions qui pleuvent sur la Russie, mais l'Inde et les Emirats n'ont pas expliqué clairement leur abstention.
Tout comme celle de 16 pays du continent africain : l'Algérie, l'Angola, le Burundi, le Congo- Brazzaville, la Guinée équatoriale, Madagascar, le Mali, le Mozambique, la Namibie, le Soudan, le Soudan du Sud, l'Afrique du Sud, le Sénégal, la Tanzanie, l'Ouganda et le Zimbabwe.
Depuis 2014, l'aspect sécuritaire de la politique de la Russie en Afrique est prépondérant. La Russie de Poutine a signé, au cours des cinq dernières années, des accords avec une vingtaine de pays. Les plus récents accords sont ceux avec le Mali (juin 2019), le Congo (mai 2019) et Madagascar (octobre 2018).
La raison avancée par Poutine des opérations en Ukraine est le rejet par la Russie d'une adhésion de ce pays à l'OTAN. Vladimir Poutine a plusieurs fois accusé l'organisation de chercher à encercler la Russie.
Le système du veto a été établi pour protéger les intérêts des membres fondateurs des Nations unies qui étaient sortis victorieux de la Seconde Guerre mondiale.
Membres permanents
Leur statut au Conseil de sécurité leur a donc été conféré pour d'autres raisons. En effet, ces cinq États étaient les principaux vainqueurs de la Seconde Guerre mondiale et ils représentaient alors une part significative (plus de 50 %) de la population mondiale.
Aucun traité signé par les États-Unis, l'Europe et la Russie ne contient de dispositions concernant l'adhésion à l'OTAN. L'idée d'une expansion de l'OTAN au-delà d'une Allemagne unie n'était pas à l'ordre du jour en 1989, en particulier dans la mesure où le Pacte de Varsovie existait toujours.
Bien que plusieurs raisons historiques, politiques et géographiques s'imposent, le président Poutine considère notamment une adhésion potentielle de l'Ukraine à l'alliance militaire comme une menace pour les frontières de la Russie et pour sa sphère d'influence.
Les Nations unies représentent le rêve d'un système de relations entre États fondées sur la notion de sécurité collective. L'OTAN, créée deux années après l'ONU, en raison de la Guerre froide, repose sur la notion plus pragmatique de défense collective.
Le 11 novembre 2015 , un mois et demi après le début des frappes, au bilan mitigé, Vladimir Poutine a déclaré à la télévision russe que l'objectif de cette intervention est de « stabiliser l'autorité légitime » de Bachar el-Assad et de « créer les conditions pour un compromis politique ».
Dans les faits : l'OTAN est une alliance défensive, qui a pour mission de protéger ses États membres. Nos exercices et nos déploiements militaires ne sont pas dirigés contre la Russie – ni contre aucun autre pays.
L'actuel directeur général de l'État-major militaire international est le général de corps d'armée Janusz Adamczak.