Les pays qui accueillent le plus de réfugiés sont la Turquie (3,6 millions), l'Iran (3,4 millions), la Colombie (2,5 millions), l'Allemagne (2,1 millions) et le Pakistan (1,7 million).
En nombre absolu, la Turquie reste le premier pays d'accueil au monde (plus de 3,5 millions de réfugiés). En France, on recensait près de 690 000 réfugiés et demandeurs d'asile en décembre dernier, soit 101 pour 10 000 habitants.
La Turquie demeure le pays qui abrite le plus grand nombre de réfugiés (3,4 millions en juin 2023), dont presque tous sont Syriens, au même niveau cette année que la République islamique d'Iran (3,4 millions), qui accueille principalement des Afghans.
L'Allemagne, l'Espagne et la France en tête
Au cours du mois de juin 2023, ces trois pays ont reçu respectivement 24 995, 12 650 et 11 485 demandes, selon les données de l'organisme officiel Eurostat. Ces trois pays étaient par ailleurs déjà en tête du classement annuel pour l'année 2022.
Rapportée à la taille de la population dans chaque région, c'est en Océanie, en Amérique du Nord et en Europe que la part des migrants internationaux était la plus élevée, représentant respectivement 22 %, 16 % et 12 % de la population totale.
Selon les Nations unies, les États-Unis accueillent le plus grand nombre d'immigrés dans le monde, ils étaient 48 millions en 2015 soit 15% de sa population totale. Le Canada compte 7,6 millions d'immigrés soit 21% de sa population.
En 2022, 48,2 % des immigrés vivant en France sont nés en Afrique. 32,3 % sont nés en Europe. Les pays de naissance les plus fréquents des immigrés sont l'Algérie (12,5 %), le Maroc (11,9 %), le Portugal (8,2 %), la Tunisie (4,7 %), l'Italie (4,0 %), l'Espagne (3,5 %) et la Turquie (3,3 %).
Ils sont principalement originaires de l'Union européenne (34 %) et du Maghreb (29 %), puis d'Asie (14 %, dont près d'un tiers de la Turquie) et d'Afrique subsaharienne (13 %). En 2020, 6,8 millions d'immigrés vivent en France selon l'Insee, soit 10,2 % de la population totale.
Au total, au sein de la population résidant en France, 61,6 millions de personnes ont la nationalité française et 4,2 millions ont une nationalité étrangère (6,4 % de la population). Parmi ces dernières, 0,6 million sont nées en France et 3,6 millions sont nées à l'étranger (figure 2).
Nombre de premières demandes par pays de l'UE (2022)
En 2022, l'Allemagne a enregistré un quart (25 %) des demandes d'asile dans l'UE, suivie de: la France (16 %) l'Espagne (12 %) l'Autriche (11 %).
L'Allemagne est le pays où les étrangers sont les plus nombreux (10,6 millions). Parmi eux, 42 % sont ressortissants d'un autre pays de l'UE27. L'Espagne, la France et l'Italie accueillent un nombre similaire d'étrangers (environ 5 millions), mais ces derniers sont moins souvent ressortissants de l'UE27 (environ 30 %).
La première raison relèverait du marché du travail. Il serait plus aisé outre-Manche, dans le secteur informel d'abord, de trouver un emploi. Pourquoi pas, mais cela n'est pas vraiment attesté, notamment en comparaison avec toute l'activité des sans-papiers en France.
Au 31 décembre 2022, il y avait 547 102 réfugiés en France, selon le rapport d'activités 2022 de l'Office Français de Protection des Réfugiés et Apatrides (OFPRA). En 2022, la demande d'asile introduite à l'Ofpra a augmenté pour atteindre 131 254 demandes, soit une progression de 27,2 % en un an.
Principaux pays d'accueil. La Turquie a accueilli près de 3,6 millions de réfugiés, soit la plus grande population au monde, suivie par la République islamique d'Iran avec 3,4 millions.
L'Islande est le pays le plus ouvert, son score d'acceptation s'établissant à 8,26/9. À l'autre bout se trouve la Macédoine, pays le moins accueillant pour les migrants. Ce graphique montre les pays qui acceptent le plus et le moins les migrants (score maximal = 9).
Vers 50 000 places de CADA
Cependant, ce sont les régions Pays de la Loire, Bretagne, Nouvelle Aquitaine et Occitanie qui ont connu le plus grand nombre de créations, ces dix dernières années. Le principal opérateur est ADOMA devant COALLIA, FTDA, Forum réfugiés-Cosi et La Croix-rouge française.
Carlos Ghosn, qui a fui le Japon en présentant un passeport français pour rejoindre le Liban, possède une triple nationalité libano-brésilo-française.
Cette population se concentre principalement dans les grandes villes. Ainsi, près de 29 % de la population immigrée est regroupée dans six communes : Lille, Roubaix, Tourcoing, Villeneuve d'Ascq, Amiens et Creil.
La France principal pays d'accueil des émigrants africains
Les Algériens, pour la quasi-totalité (96 %) vivent en France, tout comme les Tunisiens (74 %). Le reste de la communauté tunisienne réside principalement en Allemagne (10 %) et en Italie (11 %).
Ce graphique représente la répartition des immigrés en France en 2020, par région. On observe ainsi que l'Île-de-France comptait près de 2,4 millions d'immigrés, contre près de 131.000 en Bretagne, région de France continentale avec la population d'immigrés la plus faible.
En 2019, 82 % des personnes mises en cause par la police et la gendarmerie se sont déclarées françaises et 18 % étrangères, tandis qu'elles représentent respectivement 93 % et 7 % de la population en France.
Les trois principaux motifs d'immigration sont le motif familial, l'asile politique et le motif du travail.
Il s'agit d'une immigration de travail . Ce phénomène s'explique par plusieurs facteurs socio-économiques. Tout d'abord, la pauvreté causée par la présence coloniale de la population pousse de nombreux algériens à émigrer vers la France métropolitaine.
Les immigrés vivent plus souvent dans les villes-centres et les banlieues que les non-immigrés, partant, ils résident moins fréquemment que les non-immigrés dans les couronnes des grands pôles urbains (8,7 % contre 19,6 %).
Au total, 21 % de la population française est, soit née à l'étranger, soit née d'au moins un parent immigré. Étudier les descendants d'immigrés permet de mieux comprendre les modes de vie d'une partie de la population et notamment les conditions de son intégration1.