1La fraternité désigne le lien de parenté entre frères et sœurs d'une même famille, et par extension un sentiment de proximité unissant les membres d'une communauté quand ils partagent les mêmes convictions, les mêmes luttes.
Qui se rapporte à des frères et à des sœurs, au lien qui les unit : L'amour fraternel. 2. Qui a lieu entre personnes unies comme frères et sœurs : Un partage fraternel.
La fraternité
La notion renvoie à la solidarité (aides sociales, par exemple) et au "vivre ensemble" (tolérance, respect de l'autre). La fraternité a longtemps été considérée comme une simple valeur morale contrairement aux principes de liberté et d'égalité.
La fraternité est le lien fraternel et naturel ainsi que le sentiment de solidarité et d'amitié qui unissent ou devraient unir les membres de la même famille que représente l'espèce humaine. Elle implique la tolérance et le respect mutuel des différences, contribuant ainsi à la paix.
La fraternité est indissociable des valeurs de respect, d'égalité et de tolérance. Elle est expérimentée dans toutes les situations de la vie lorsque l'on décide d'aider autrui. La solidarité en est une composante car elle désigne le fait d'aider quelqu'un seul ou à plusieurs.
Ce lien de sang est là, il ne se discute pas et tant que le sentiment de Fraternité est là, ce lien perdure avec ses règles. L'Amitié, elle, est définie comme le sentiment d'affection entre deux personnes. Il s'agit de l'attachement, de l'affection qu'une personne porte à une autre.
Paradoxalement, le mot fraternité, dans l'usage que nous lui connaissons aujourd'hui, n'évoque jamais l'idée d'un lien familial. À la limite, c'est le contraire : il désigne un lien qui relie ceux qui ne sont pas de la même famille ; c'est, idéalement, ce qui nous lie à l'ensemble de « la famille humaine ».
Favoriser la connaissance de soi et de l'autre, apprendre à confronter pacifiquement les opinions dans le cadre régulé d'une éthique de la discussion, c'est déjà développer des dispositions à une fraternité laïque.
La fraternité est un idéal commun qui associe solidarité et tolérance, dimension collective et dimension interpersonnelle : comme l'égalité, elle est au fondement du lien social.
Le nom « fraternité » tire son origine du latin « frater » (du lat. fraternitatem, de fraternus, fraternel, dérivé de frater, frère.
La fraternité c'est à la fois le fait de la parenté et le sentiment, l'affection immédiate que l'on porte à un membre de sa famille auquel on doit aide et bienveillance en toute situation. Le lien fraternel crée une attache indélébile dont la raison ne suffit pas à rendre compte.
Le premier à avoir formulé cette devise en tant que telle est Maximilien de Robespierre dans son Discours sur l'organisation des gardes nationales, imprimé mi- décembre 1790 et diffusé largement dans toute la France par les Sociétés populaires, même s'il ne fut jamais prononcé, ni le 5 décembre 1790 , ni les 27 et 28 ...
Le terme de sororité, popularisé par les féministes dans les années 70, réemployé aujourd'hui au-delà des cercles militants, s'est ainsi construit en opposition au concept de fraternité, pour rendre visible les femmes, favoriser l'entraide entre elles et la lutte contre le patriarcat.
➙ affectueux, amical, cordial.
Les relations fraternelles ne sont jamais simples mais toujours uniques, spécifiques et très importantes dans le développement de l'individu. Elles vont influencer toute sa vie, la façon dont il va inter-agir avec les autres, ses relations avec son conjoint, sa manière d'être parent avec ses enfants…
Étymologie. ( XII e siècle) Adjectivation en -el du latin fraternus (« fraternel »), de frater (« frère »).
Elle implique ainsi l'interdiction de toute discrimination entre les êtres humains en raison de leur conviction religieuse ou philosophique. Elle est source de fraternité civique. Elle a réuni dans les temps d'épreuves collectives « celui qui croyait en Dieu et celui qui n'y croyait pas ».
Concrètement les Constitutions du 3 septembre 1791 et du 24 juin 1793 contenaient des manifestations tangibles du principe de fraternité nationale : droit à la subsistance par le travail, droit au secours public pour les nécessiteux, droit à l'instruction publique commune, tous ces droits fondamentaux étaient mis en ...
I. Valeurs, principes, symboles de la République française. Les valeurs de la République sont « Liberté, Égalité, Fraternité ».
La solidarité est souvent confondue avec la fraternité. Il ne s'agit pas toutefois de la même valeur morale : la fraternité est un sentiment que chacun est libre de ressentir, la solidarité est une mesure sociale de l'État imposée à tous.
La fraternité consiste à s'intéresser à ceux que l'on rencontre sur ses propres chemins, à « prendre soin » de quiconque sans distinction, simplement parce qu'il est homme comme moi, parce qu'il est aimé de Dieu et qu'il est frère de Jésus.
A la fraternité répond désormais la sororité, comme outre-Atlantique « brotherhood » s'est vu opposer « sisterhood » – un terme popularisé par l'ouvrage de Robin Morgan, Sisterhood is Powerful, publié en 1970.
Aujourd'hui, quel sens a cette devise pour les gens ? "Liberté, égalité, fraternité" est toujours la devise de la République française. Et elle signifie encore aujourd'hui la même lutte contre les inégalités, les divisions et abus de pouvoir, qu'à l'époque de la révolution.
La liberté sans l'égalité, c'est la loi du plus fort. L'égalité sans la liberté, c'est tout le monde pareil. La liberté et l'égalité sans la fraternité, c'est un pays où chacun ne pense qu'à soi, sans se soucier des autres.
« Liberté, démocratie, égalité ». « Liberté, égalité, fraternité ». « Liberté, égalité, fraternité » est la devise de la République française. C'est un héritage de la Révolution ; elle est proposée pour la première fois par Robespierre en 1790 mais n'est pas adoptée.