Afin d'éviter que le tombeau du Soldat inconnu ne sombre dans l'oubli, le journaliste Gabriel Boissy suggère en 1923 qu'une Flamme du Souvenir veille nuit et jour sur la tombe sacrée. Le 11 novembre 1923, la Flamme est allumée par André Maginot, alors ministre de la Guerre.
Le président de la République, Paul Doumer, ravivant la flamme sur la tombe en 1931.
Depuis 1923, chaque jour à 18 h 30, la flamme du Soldat inconnu est ravivée au cours d'une cérémonie sous l'Arc de Triomphe. Toute une organisation. Le préfet allonge le bras et, avec le glaive rituel, tourne la vanne d'alimentation : aussitôt, la petite flamme s'agrandit, prend de l'ampleur sous l'Arc de Triomphe.
C'est depuis 1920 que le Soldat inconnu symbolise, du fond de son tombeau sous l'Arc de Triomphe, les hommes morts au combat pour la France. Le corps de ce poilu tué dans les tranchées de la Première guerre mondiale n'a pas été totalement choisi par hasard.
Votre association souhaite raviver la Flamme ? Vous êtes enseignant et vous souhaitez assister à un ravivage avec votre classe ? Nous vous invitons à réserver votre participation au minimum 2 mois à l'avance à l'aide du formulaire en ligne prévu à cet effet.
Le 11 novembre 1920, après une cérémonie émouvante au Panthéon, ce cercueil est déposé dans l'une des salles de l'Arc de Triomphe aménagée en chapelle ardente. Le 28 janvier 1921, Le « Soldat inconnu » est inhumé dans un caveau sous l'arche principale face aux Champs-Élysées.
La Flamme est allumée pour la première fois le 11 novembre 1923 par André Maginot, ministre de la Guerre. Elle ne devait plus s'éteindre réalisant le vœu exprimé par Gabriel Boissy : « La Flamme, comme un feu follet, jaillira du sol. Elle sera vraiment comme l'âme du Mort résurgente. Elle palpitera, elle veillera.
L'armée exhume en secret les corps de 8 soldats français non identifiés de 14-18. Le 10, Auguste Thin, une recrue du 132ème régiment d'infanterie, a pour mission d'en choisir un. Thin additionne le 1, le 3 et le 2 (son numéro de régiment) et désigne donc le 6ème cercueil.
Auguste Thin est un rescapé des combats de Champagne. Qui désignera le soldat inconnu ? Après avoir envisagé de confier cette lourde tâche à une veuve de guerre, un pupille de la Nation ou un officier méritant, c'est finalement un frère d'arme que l'on désigne. Un simple combattant.
Une telle tombe contient les restes d'un soldat tué au combat et dont on ignore le nom et quelquefois même la nationalité. En tant que mort inconnu, il représente tous les morts du conflit. Pour certains pays, le soldat est tombé avant ou après la Première Guerre mondiale.
Extinctions. À quelques rares occasions, la flamme olympique s'est éteinte de façon fortuite ou provoquée.
Jeux olympiques de Paris 2024 La Drôme va accueillir la flamme olympique : « Il faut profiter de cet événement planétaire ! » La Drôme va accueillir la flamme olympique juste avant les JO d'été de Paris de 2024.
L'idée du Soldat inconnu
Trois cent mille soldats seront portés disparus en France à l'issue de la Première Guerre mondiale. Le 26 novembre 1916, alors que les combats sont loin d'être terminés, Francis Simon (Président du Souvenir-français) évoque l'idée d'un hommage de la France aux soldats inconnus.
Résumé Quand il était petit, François rêvait d'être soldat. Puis la guerre de 1914 a éclaté et il est parti se battre, la "fleur au fusil", fier de défendre son pays. Mais il a rapidement découvert la dure réalité des champs de bataille, l'horreur des tranchées, la sauvagerie des hommes.
Il raconte : « J'avais été choisi pour désigner le cercueil parce que j'étais le plus jeune engagé soldat de 2e classe et ancien combattant du 132e RI, le régiment de Verdun. » Augustin doit déposer un bouquet d'œillets blancs et rouges sur le cercueil qu'il va choisir.
Le soldat Auguste Thin fut alors choisi car il était pupille de la Nation et le plus jeune engagé volontaire de son régiment. Originaire de Saint-Vaast-la-Hougue en Normandie, il est le fils d'Alphonse Louis Gabriel Thin, lequel demeure à Caen en 1922 lors du mariage d'Auguste.
C'est le deuxième classe Auguste Thin, 21 ans, qui va désigner le cercueil de celui qui repose désormais sous l'Arc de Triomphe à Paris. Il aura fallu deux ans pour qu'officiellement un anonyme, tombé au combat pendant la Première Guerre mondiale, symbolise tous ses camarades défunts anonymes.
Il célèbre la victoire des armées françaises sur l'ennemi. L'hommage rendu le 11 novembre 1919 est discret. Une minute de silence est organisée en l'honneur des personnes tombées pendant la Grande Guerre. La cérémonie se déroule dans la chapelle des Invalides en présence du maréchal Foch.
Depuis 1923 brûle en continu sur la tombe du Soldat inconnu la Flamme éternelle. Allumée pour la première fois le 11 novembre 1923 par André Maginot en présence du général Gouraud, gouverneur militaire de Paris, elle symbolise le souvenir des morts et la volonté de vivre de la Nation.
Elle brûle devant le tombeau du Soldat inconnu comme un perpétuel souvenir de ceux qui ont donné leur vie pour la France. Pour les jeunes générations, participer à la cérémonie de Ravivage de la Flamme est avant tout un devoir de mémoire et un geste citoyen.
Elle regroupe 760 associations d'anciens combattants et a pour but de faire raviver quotidiennement, au crépuscule, la Flamme sur la tombe du Soldat Inconnu et plus généralement d'entretenir sa mémoire, c'est-à-dire la mémoire de tous les combattants français et alliés tombés au champ d'honneur.
Bien qu'inauguré sous la monarchie, l'Arc de Triomphe porte donc en son sein la symbolique la plus profonde de la République : la libération du peuple par lui-même lors de la grande révolution entamée en 1789.
Au sens strict, un arc de triomphe est érigé afin de célébrer la cérémonie du triomphe romain qui se déroule à Rome. Cette célébration permet la purification de l'armée après la guerre. Ainsi, les véritables « arcs de triomphe » se trouvent uniquement à Rome et ont été érigés sous l'Empire romain.
C'est Napoléon Ier, au lendemain de la bataille d'Austerlitz qui ordonne la construction de cet arc de triomphe à la gloire de la Grande Armée. Débutés en 1806 sous la direction de l'architecte Jean-François-Thérèse Chalgrin, les travaux d'édification ne s'achèveront qu'en 1830.
Le défunt peut être inhumé dans les cimetières suivants : Celui de la commune où le défunt habitait. Celui de la commune où il est décédé Celui où est situé le caveau de famille.