Ainsi, les collectivités territoriales ont désormais un rôle déterminant dans l'aménagement des territoires, car elles sont plus à même que l'État de proposer des projets correspondant aux réalités locales. Chacunes de ces collectivités territoriales possède des compétences propres.
Longtemps, l'État a été le seul acteur de l'aménagement du territoire. Depuis les lois de décentralisations votées en 1982, les pouvoirs des collectivités territoriales en matière de politique d'aménagement du territoire ont été renforcés.
Avec la construction européenne et la décentralisation, l'État n'est plus le seul acteur de l'aménagement des territoires. On identifie le rôle des collectivités territoriales, des communautés de communes et des territoires de projet, de l'État, de l'Union européenne.
Les communes ont surtout de grandes responsabilités concernant l'urbanisme (PLU – Plan local d'urbanisme –, schéma directeur). Des structures intercommunales (communauté de communes, communauté d'agglomérations et communauté urbaine) peuvent agir sur l'aménagement de l'espace et le développement économique.
L'échelle territoriale perçue comme homogène
Cette perception peut d'abord concerner une rue ou un quartier, dont l'unicité peut être mise en évidence par une dénomination, par des limites géographiques constatables ou l'existence de manifestations périodiques, comme des fêtes de rues ou de quartiers.
C'est par leurs politiques d'aménagement du territoire que les acteurs publics agissent pour corriger les déséquilibres et orienter les développements spatiaux à partir d'une appréhension d'ensemble et d'un projet global et prospectif.
Les acteurs urbains ici envisagés sont ainsi élus, techniciens, praticiens ou encore agents des institutions urbaines (municipales et intermunicipales avant tout) et acteurs privés (dirigeants d'entreprises et représentants patronaux).
Les acteurs sont multiples que ce soient les citoyens-usagers, les acteurs publics et privés (entreprises de transport, agglomération et autorités publiques, etc.). La question des mobilités est associée à celle des enjeux du développement des territoires périurbains (la question de l'accessibilité par exemple).
L'évolution des territoires français se trouve particulièrement concernée au XXIe siècle par trois enjeux : le développement durable, la décentralisation, et la mondialisation.
De ce fait, on distingue généralement l'aménagement rural et l'aménagement urbain, aux dimensions à la fois locales et régionales mais plutôt thématiques, de l'« aménagement du territoire », expression qui consacre l'intervention politique à l'échelle nationale.
A compter de cette date, l'Etat n'est plus le seul acteur de l'aménagement et doit composer avec les collectivités territoriales (dont bien souvent les objectifs sont différents).
Ces projets complexes font appel à une multitude de parties prenantes, c'est-à-dire de groupes ou d'individus pouvant affecter ou être affectés par le projet : décideurs publics, acteurs économiques, société civile, professionnels de l'aménagement, etc.
L'aménagement du territoire se fonde sur des savoirs de l'espace et de la société. Pour donner naissance à l'aménagement, il faut donc tout d'abord passer de l'expérience quotidienne de l'espace à un ensemble de représentations abstraites. Il faut en d'autres termes « inventer » la notion de territoire.
Il veille à l'aménagement des villes et des agglomérations, notamment, par une action concertée avec le Ministère en charge des Collectivités territoriales, de l'Aménagement du Territoire en matière d'espaces verts et de loisirs.
LE SERVICE DE L'URBANISME EST CHARGÉ D'INSTRUIRE TOUTES LES AUTORISATIONS DU DROIT DES SOLS ET TOUTES LES DEMANDES RELATIVES À L'AMÉNAGEMENT DE SON TERRITOIRE.
Une aire urbaine est un ensemble composé de trois espaces : une ville-centre, dans lequel se trouvent les principaux services administratifs et lieux de loisirs, et dans lequel vit une population plutôt aisée ; la banlieue, espace résidentiel, qui sert à loger les personnes travaillant dans la ville-centre.
L'ensemble formé par les trois espaces (ville-centre, banlieue et couronne périurbaine) est appelé aire urbaine.
Les firmes transnationales et les États jouent un rôle important dans la hiérarchisation et la spécialisation des espaces productifs. Les espaces productifs se spécialisent, notamment sous l'influence de la DIPP ; on observe des mutations depuis la révolution numérique.
Avenue, route, jardin, square, ce sont autant de lieux urbains qui peuvent porter le nom d'espaces publics. Ce sont tous des espaces ouverts et sans restriction d'accès. Le trottoir est un des espaces publics les plus dynamiques en termes d'échanges et de représentativités.
Les acteurs secondaires regroupent tout autre acteur gravitant autour des acteurs primaires. Ils se placent en intermédiaire des acheteurs, des vendeurs et de l'opérateur.
En 2022, 81,51 % de la population totale en France vivrait en espace urbain.
Le développement territorial est considéré comme un système d'action collective conduite par un ensemble d'acteurs locaux qui vise à maintenir, améliorer, restaurer les conditions de vie et de production dans un territoire (existant ou à construire), à moyen et long terme.
Infrastructures (routes, voies ferrées, haut débit, énergie…) Mobilité (déplacement des salariés et des marchandises, PDU…) Environnement (eau, air, déchets, sol…) Tourisme (localisation, perspectives…)
La planification territoriale traduit une vision politique dans un projet de territoire, à plus ou moins long terme. Son objectif principal : faire émerger des projets de construction et d'aménagement tout en préservant et en améliorant le cadre de vie des citoyens.