Il peut s'agir du médecin traitant, des urgences mais aussi d'un médecin, psychiatre si possible, qui va se déplacer au domicile (il existe dans certaines villes des services type SOS psy, qu'il est possible d'appeler en urgence).
La demande doit être présentée au directeur de l'établissement choisi, sous forme d'une lettre manuscrite, signée et datée par la personne qui formule la demande. La lettre doit comporter les informations suivantes : Nom, prénom, profession, date de naissance et domicile du demandeur et du malade.
Selon le site Service public, un membre de la famille peut adresser une lettre et deux certificats médicaux récents à la direction d'un établissement de santé, si l'état de la personne l'empêche de formuler un consentement ou que son état impose des soins immédiats. C'est l'hospitalisation à la demande d'un tiers.
La procédure normale d'admission est que cela se fasse à la demande d'un proche (membre de la famille ou tiers proche) qui doit faire une demande écrite avec deux certificats médicaux concordants, émanant de deux médecins différents et de moins de 15 jours.
Deux critères cumulatifs sont requis : les troubles mentaux de la personne rendent impossibles son consentement et l'état mental de la personne impose des soins immédiats assortis d'une surveillance constante. Les droits de ce patient sont respectés.
Dans les dépressions plus sévères, il faut envisager une hospitalisation en psychiatrie, avec le consentement ou non de la personne qui présente ces troubles (hospitalisation sous contrainte en HDT : hospitalisation à la demande d'un tiers).
La demande est présentée par un membre de la famille ou par l'entourage. Elle est accompagnée de 2 certificats médicaux attestant que les troubles rendent impossible le consentement de la personne et que son état impose des soins immédiats assortis d'une surveillance constante en milieu hospitalier.
Qui décide d'une HAD ? Seul un médecin hospitalier ou un médecin traitant peut orienter une personne en HAD.
Conditions d'admission
Votre admission résulte d'un avis médical et de votre souhait. Vous consentez ainsi à l'hospitalisation proposée par le psychiatre. Une hospitalisation demandée par vous-même répond aux mêmes conditions qu'une admission en hospitalisation classique.
Le médecin doit respecter la volonté de la personne après l'avoir informée des conséquences de ses choix. Si la volonté de la personne de refuser ou d'interrompre un traitement met sa vie en danger, le médecin doit tout mettre en œuvre pour la convaincre d'accepter les soins indispensables.
L'hospitalisation sous contrainte résulte souvent de la demande de proches du malade. Entre respect des droits fondamentaux de l'individu et nécessité de protection, les proches font souvent face à des situations très délicates qui rendent cette décision difficile.
Les soins sous contrainte ne sont possibles que pour des personnes souffrant de troubles psychiatriques avérés, la demande du tiers devant être appuyée par deux certificats médicaux circonstanciés, et consistent en premier lieu en une hospitalisation en unité psychiatrique pour une période d'observation.
Vous pouvez en effet demander un avis médical même si votre proche le refuse. Il peut s'agir du médecin traitant, des urgences mais aussi d'un médecin, psychiatre si possible, qui va se déplacer au domicile (il existe dans certaines villes des services type SOS psy, qu'il est possible d'appeler en urgence).
L'hospitalisation a généralement lieu à la demande d'un médecin-psychiatre rencontré en consultation. La durée de celle-ci dépendra des objectifs du projet thérapeutique discuté avec vous. L'approche multidisciplinaire implique qu'en plus du traitement pharmacologique, vous bénéficiez d'activités thérapeutiques.
"L'hospitalisation est nécessaire quand la dépression est sévère, quand la personne se sent dépassée et submergée par sa souffrance et qu'elle a éventuellement des idées suicidaires. Dans ce cas, il faut protéger la personne.
La famille du malade, ou une personne susceptible d'agir dans son intérêt, peut aussi demander l'hospitalisation sans consentement. La demande doit être complétée par un certificat médical et une évaluation par un psychiatre dans les 72h.
Ne portez pas de jugement sur la personne ni sur vous-même. Encouragez la personne à consulter un médecin, à s'occuper de sa santé, à prendre ses médicaments. Félicitez-la si elle s'est prise en charge, et reconnaissez ses progrès. Accompagnez-la à ses rendez-vous, si elle le désire, et offrez-lui votre aide souvent.
ARGOS 2001 (aide et soutien aux personnes bipolaires), www.argos2001.fr, 01.46.28.01.03 ; France Dépression, www.france-depression.org, 01.40.61.05.66 ; FNAPSY Fédération Nationale des Patients en Psychiatrie, www.fnapsy.org, 01.43.64.85.42.
Cette hospitalisation peut être indiquée : afin de protéger le patient bipolaire présentant un trouble dépressif grave avec risque de suicide ; pour lui éviter des conduites dommageables pour sa vie (agitation violente, troubles du comportement majeurs...) ; en cas d'isolement social et familial.
La dépression sévère mélancolique (niveau le plus élevé de dépression) : forme très douloureuse, avec perte d'intérêt total pour le monde extérieur, incapacité à aimer, perte d'estime de soi, autodépréciation constante…
Le 31 14 est gratuit, confidentiel et accessible 24 heures sur 24 et 7 jours sur 7.
La ligne est ouverte 24h/24, 7j/7. L'appel est gratuit et confidentiel. En cas de risque suicidaire imminent, appelez le SAMU (15) ou le 112 (numéro européen).