Portrait de
« Qui attira les yeux de tout le monde » : proposition subordonnée relative, insiste sur sa beauté, ne laisse personne indifférent. Renforcé par passé simple << attira >>. L3= << Belles personnes » : GN, adjectif mélioratif + nom commun 'personne', à la Cour, seul les plus beaux sont remarqués.
La morale impose des sacrifices et de lourds renoncements à la princesse de Clèves : après la mort de son mari, elle choisit sa vertu et son devoir alors même qu'elle pourrait épouser le duc de Nemours.
Ouverture. La princesse prévenue des dangers de l'amour passion, ne sera pas une victime des affres de la passion. Elle est devenue une héroine modèle de la vertu. Contrairement à Madame Bovary de Flaubert, une anti-héroine, torturée par les affres de la passion.
Elle est désignée la première fois par une métonymie (« une beauté » ) qui la consacre d'emblée comme une incarnation de la beauté. Mlle de Chartres apparaît d'autant plus exceptionnelle et distinguée qu'elle se fait remarquer dans un lieu d'exception : la cour. Elle « attira les yeux de tout le monde […]
Motif secondaire dans le roman d'analyse psychologique de Madame de La Fayette , le motif de la jalousie permet de traiter le thème essentiel des dangers de la passion et des intrigues politiques au sein de la Cour , car ne l'oublions pas, dans La Princesse de Clèves , amour et politique sont inextricablement mêlés.
Madame de Valentinois, Diane de Poitiers (1499-1566), maîtresse en titre d'Henri II - Elle déteste les de Guise. Elle déteste aussi le Vidame de Chartres.
Elle meurt en couches à l'âge de 27 ans, en mettant au monde un neuvième enfant. C'est lors de ses fiançailles que, dans le roman de Mme de La Fayette, Madame de Clèves rencontre le duc de Nemours.
Elle ne veut pas pervertir l'amour qu'elle ressent pour le duc. En y cédant, elle se heurterait à son affaiblissement progressif, à son usure inéluctable, à sa déchéance.
La femme est soumise à l'homme, à son mari : "à ce qui seul peut faire le bonheur d'une femme qui est d'aimer son mari et d'en être aimée." La femme "honnête" doit se méfier de l'homme qui est "dangereux". La mère met en garde contre les tromperies et les infidélités de l'homme.
M. de Nemours rend visite à Mme de Clèves et lui apprend la demande au Vidame de Chartres. Il parvient également grâce au billet que lui a donné son ami à lui prouver qu'il n'est pas compromis dans cette aventure sentimentale. Il parvient ainsi à dissiper la jalousie de la Princesse.
Le Duc de Nemours et la Princesse se rapprochent à la faveur de l'épisode de la lettre (l. 159-428 ; « Monsieur de Nemours le promit au Vidame… ») Nemours se rend chez la Princesse pour la détromper au sujet de la lettre.
2 : C'est la Princesse qui détient les clés de sa destinée. Toute l'intrigue du roman repose sur sa décision d'accepter l'amour de M. de Nemours ou de le refuser. C'est donc elle qui décide du sort des hommes qui sont amoureux d'elle : M. De Guise, M. de Clèves, M. de Nemours.
Ce portrait de Mlle de Chartres laisse présager un destin exceptionnel car il la présente comme l'incarnation de la perfection par sa « beauté parfaite », son appartenance à la haute noblesse reflétant sa noblesse de cœur, sa pureté et sa vertu qui lui viennent de l'éducation irréprochable qu'elle a reçue de sa mère.
C'est la raison pour laquelle elle engage sa fille à épouser Clèves : «elle ne craignit point de donner à sa fille un mari qu'elle ne pût aimer en lui donnant le pince de Clèves », elle supposait donc que amour-amicitia pouvait s'établir durant la vie commune, puisque sa fille n'avait aucune répugnance pour M. de ...
Les deux personnages ne seront plus dans une relation “personnage public-confidente” mais dans une relation intériorisée par la princesse de Clèves qui se caractérise par une tension entre les principes moraux édictés par la défunte mère et l'irrésistible passion qui imprègne le cœur de la princesse.
Personnage imaginaire, inventé en 1678 par Madame de La Fayette (1634-1693), la princesse de Clèves, qui a donné son nom au roman du même nom, est une jeune fille de 15 ans qui vit à la cour du roi Henri II en 1559.
Le duc de Nemours se rend compte que cet aveu de la princesse à son époux lui enlève tout espoir de concrétiser cette passion. Il est néanmoins fier d'aimer et d'être aimé d'une femme si noble. Il commet alors l'imprudence de partager son histoire au Vidame de Chartres, qui devine que cette histoire est la sienne.
Mais l'ultime raison de son refus est ailleurs : « Ce que je crois devoir à la mémoire de M. de Clèves serait faible, s'il n'était soutenu par l'intérêt de mon repos, et les raisons de mon repos ont besoin d'être soutenues de celles de mon devoir. » (409) C'est encore ici le sentiment amoureux qui s'exprime comme la ...
Monsieur de Clèves avait résolu de ne lui point témoigner le violent chagrin qu'il avait contre elle ; mais les soins qu'elle lui rendait, et son affliction, qui lui paraissait quelquefois véritable, et qu'il regardait aussi quelquefois comme des marques de dissimulation et de perfidie, lui causaient des sentiments si ...
La mort du prince de Clèves est la conséquence directe de l'aveu et de la spirale de la jalousie : cette fin est déterminée par la passion de M. de Clèves. La structure de l'épisode fait alterner récit et dialogue au style direct.
La mère de la princesse occupe un rôle semblable au destin, au fatum tragique; En effet, c'est elle qui décide de lui donner un mari qu'elle n'aimera pas , laissant ainsi se développer, hors du mariage, un sentiment d'amour inassouvi qui la pousse vers le Duc de Nemours et qui finira par la tuer.
A son mari qui ne comprend pas son retrait de la Cour, la Princesse de Clèves avoue la passion qu'elle éprouve pour un autre homme. Le Prince de Clèves, ravagé par la jalousie, meurt de chagrin.
Pierre de Boscosel de Chastelard, né en Dauphiné en 1540 et mort à Édimbourg 1562, est un gentilhomme dauphinois, petit-fils de Pierre Terrail de Bayard.
Son fils Louis Ferdinand Elle le Jeune (1648 – 1717) poursuit la même voie. Roger de Lorraine (1624-1653), Chevalier de Guise, est un membre de la Maison de Guise, branche cadette et Française de la Maison de Lorraine. A ce titre, la cour de France lui donne les honneurs dus aux membres des Maisons régnantes.