7,1% à 12,6% des adultes consomment quotidiennement de l'alcool selon les régions (moyenne nationale : 10,0%) La consommation d'alcool est significativement moins fréquente en Ile-de-France (7,1 %), Normandie (7,9 %) et Pays de la Loire (8,1 %), ainsi que dans l'ensemble des DROM.
Sans surprise, les personnes les plus âgées et les hommes sont ceux qui boivent le plus. Le taux le plus élevé des consommateurs quotidiens (38 %) concernent d'ailleurs les hommes de plus de 75 ans.
Ce sont surtout des hommes (73 % en moyenne), et plutôt d'âge mûr. Ainsi, les patients hospitalisés pour une complication de leur alcoolisme ont en moyenne 56,7 ans, ceux pour sevrage 47,9 ans et ceux hospitalisés pour « intoxication aiguë » 43,5 ans.
Chez les 18-30 ans la consommation hebdomadaire s'élève à 32,5% pour la France métropolitaine et varie entre 23,2 % et 43,5 % suivant la région.
"Mais la couronne de la consommation d'alcool par habitant revient aux îles Cook, qui sont en tête du classement mondial avec une consommation annuelle par habitant de 13 litres d'alcool.", explique Visual Capitalist.
Et notamment la Bretagne, où le taux des "alcoolisations ponctuelles importantes" (six verres d'alcool ou plus lors d'une unique occasion) est le plus élevé de France : plus de 20 % des adultes boivent ainsi de manière excessive tous les mois, contre 16,2 % dans l'ensemble de la France.
Alcool de maïs rectifié, l'everclear a été longtemps considéré comme l'alcool le plus fort. Produit aux États-Unis, cet alcool est considéré comme trop dangereux et donc interdit dans plusieurs états. Avec son degré titrant de 75 % à 95 %, sa vente ou son achat est illégal.
Une déficience génétique
Il s'agit en fait d'une mutation génétique qui touche jusqu'à 1/3 de certaines populations asiatiques, chez qui le gène permettant de métaboliser l'alcool est déficient. « Au départ, on a tous un gène qui permet de se débarrasser de l'alcool, qu'on appelle déshydrogénase (ADH).
Ainsi, une personne est considérée alcoolique lorsqu'elle consomme de façon régulière, voire journalière : plus de 3 verres par jour si c'est un homme ; plus de 2 verres par jour si c'est une femme.
Selon une étude publiée le 25 janvier 2021, c'est au Royaume-Uni que l'on retrouve les plus gros buveurs d'alcool au monde. Une étude du GDS (Global Drug Survey), publiée le 25 janvier 2021, met en garde contre la consommation excessive d'alcool de certains pays.
L'Occitanie se place ainsi sur la première marche du « podium », avec 12,6 % des adultes qui boivent tous les jours, contre une moyenne nationale de 10 %. Et ce, malgré sa forte baisse de consommation (- 15,6 %!) entre 2 000 et 2017. Elle est suivie de près par la Nouvelle-Aquitaine puis des Hauts-de-France.
Le vin, alcool préféré des Français
Plus de 1000 Français ont été interrogés et ont répondu à la question « quel type de boissons alcoolisées préférez-vous consommer ? » Le vin reste, depuis toujours, l'alcool préféré des Français. Il est nommé par 50 % d'entre eux.
Le tabac et l'alcool, de loin les plus mortelles
Le tabac est responsable de 78 000 décès chaque année, l'alcool 49 000. Les opioïdes légaux – hors traitements de substitution – ont tué 43 personnes.
La consommation d'alcool est plus fréquente chez les hommes : 15,2% d'entre eux en boivent tous les jours, contre 5,1% des femmes. Les consommations occasionnelles (moins d'une fois par semaine) concernent 55,7% des femmes et 36,8% des hommes.
Pourtant, boire un verre d'alcool tous les jours augmente le risque de développer certaines maladies, dont certains cancers. Pour limiter ce risque et protéger votre santé, il est recommandé : de ne pas boire plus de 2 verres par jour. de ne pas boire tous les jours de la semaine.
“Certains chercheurs pensent que c'est lié aux enzymes qui permettent la métabolisation de l'alcool, d'autres que la neurotransmission des informations par le cerveau varie,” précise le Dr Martin.
Boire est alors un moyen de faire « comme les autres », de se sentir mieux dans le groupe : l'alcool devient d'une certaine façon un « facteur d'intégration ». L'alcool est aussi associé aux rencontres, considéré comme un « liant social », car quand on a bu, notre comportement change.
Une vieille croyance veut que les Autochtones soient moins tolérants à l'alcool comparativement aux «Blancs». Or, de manière générale, la sensibilité ou la dépendance ont une forte composante génétique.
Buvez des alcools forts plutôt que de la bière.
Les alcools forts enivrent plus vite que la bière ou le vin, car ils sont plus alcoolisés. Les shots sont particulièrement efficaces puisqu'ils permettent d'absorber rapidement de l'alcool et la vodka en particulier est connue pour accélérer l'ivresse.
L'alcool est un cancérogène avéré pour l'homme (groupe 1 du CIRC). Les cancers dont le lien avec la consommation d'alcool est avéré sont les cancers des voies aérodigestives supérieures (VADS) , de l'œsophage, du foie, du sein chez la femme, et le cancer colorectal (WCRF/AICR, 2018).
2/ 81,4% des Français en boivent
Et pourtant, plus de 4 Français sur 5 consomment de la bière (81,4%) selon une étude de NielsenIQ (3).
La plus forte consommation s'observe en automne dans le Sud-Ouest, mais au global c'est bien dans le Sud-Est que l'on boit le plus de Ricard.
Avec 30 litres bus par an et par habitant, elle est loin derrière la République Tchèque, première du classement. Cette dernière consomme 146,8 litres de bière par personne et par an. La République Tchèque devance largement l'Autriche (107,8 litres) et l'Allemagne (106,1 litres), deuxième et troisième.