Rapportés au nombre d'hectares cependant, l'Allemagne (4,05 kg/ha) et la France (3, 44 kg/ha) se situent dans la moyenne européenne (3,3 kg/ha). L'Italie (6,11 kg/ha) se situe pour sa part au-delà de cette moyenne, tandis que l'Espagne est la moins consommatrice des quatre (2,6 kg/ha).
Plus de 90 % des pesticides ont un usage agricole ; les 10 % restants sont utilisés par les collectivités (à hauteur d'un tiers environ) ainsi que par les particuliers (deux tiers) (#1).
Ils comprennent les insecticides, les herbicides et les fongicides. Les risques pour la santé de humains et des animaux sont modérés dans le cas des herbicides et des fongicides, mais sont plus grands dans le cas des insecticides.
Sans surprise, les zones agricoles les plus spécialisées, telles que l'Île-de-France, le Nord, le couloir rhodanien ou la vallée de la Garonne figurent parmi les territoires ayant le taux de recours aux pesticides le plus élevé.
Dimanche, six mois après avoir été le premier pays au monde à prendre le cap d'une agriculture 100% bio, le Sri Lanka a fait machine arrière, en annonçant la levée de l'interdiction de tous les produits agrochimiques, y compris les herbicides et les pesticides.
En 2018, le soufre représentait ainsi la principale substance active vendue en France (plus de 13 000 tonnes), suivi du glyphosate (près de 10 000 tonnes), du prosulfocarbe (près de 6 000 tonnes) et du mancozèbe (4 6000 tonnes). Ce dernier a vu ses ventes doubler entre 2017 et 2018.
L'association Solagro a publié une carte interactive dans le but d'estimer l'utilisation moyenne des pesticides par commune et par culture. Bassins céréaliers, zones viticoles et cultures de pommes sont les pratiques qui utilisent le plus de pesticides.
On utilise des pesticides pour protéger les cultures des insectes, des mauvaises herbes, des champignons et d'autres nuisibles. Les pesticides sont potentiellement toxiques pour les êtres humains et peuvent avoir des effets chroniques et aigus sur la santé, selon le niveau et la voie de l'exposition.
En libre accès sur le site de l'association Solagro.org, cette carte interactive permet de zoomer sur une zone précise ou d'entrer directement le nom de sa commune dans le moteur de recherche afin d'obtenir les informations sur les indices de fréquence de traitement (IFT) sur les surfaces agricoles locales.
Les bananes
Parmi elles, 30 % contiennent des résidus d'au moins 2 types de pesticides, 16 % des résidus d'au moins 3 pesticides, 10 % des résidus d'au moins 4 pesticides, 3 % des résidus d'au moins 5 pesticides et 1 % des résidus de plus de 5 pesticides.
La France sur le podium
Les légumes les plus contaminés sont le céleri (54%), suivi des navets (45%) et du chou frisé (31 %).
Selon le rapport 2023 de l'EWG, ce sont les fraises qui contiennent le plus de pesticides parmi tous les fruits et légumes étudiés. De manière générale, les fruits rouges sont parmi les plus impactés ; les cerises (10e) ou encore les myrtilles (11e) figurant dans le top 12.
Rapportés au nombre d'hectares cependant, l'Allemagne (4,05 kg/ha) et la France (3, 44 kg/ha) se situent dans la moyenne européenne (3,3 kg/ha). L'Italie (6,11 kg/ha) se situe pour sa part au-delà de cette moyenne, tandis que l'Espagne est la moins consommatrice des quatre (2,6 kg/ha).
L'UE a interdit depuis 2018 l'usage en plein champ, pour toutes les cultures, de trois néonicotinoïdes (clothianidine, thiaméthoxame et imidaclopride), accusés d'accélérer le déclin massif des colonies d'abeilles.
Ils sont utilisés principalement par les professionnels du secteur agricole, par les professionnels en charge de l'entretien des espaces verts et les jardiniers amateurs. Chaque préparation se compose d'une ou plusieurs substances actives, responsables des propriétés du produit phytopharmaceutique, et de co-formulants.
Les pesticides ne sont efficaces qu'un certain temps. Leur durée de vie dépend de leurs ingrédients actifs et de leur type de formulation. Sauf indication différente sur l'étiquette, ces produits ont normalement une durée de vie de deux ans à partir de leur production.
Les pesticides ont pour avantage de maximiser les rendements des exploitations agricoles et la qualité des produits, de minimiser la main d'œuvre, de répondre aux exigences en matière de préservation des végé- taux et de permettre la commercialisation des produits agricoles.
Réduire ces apports en azote, favoriser la biodiversité, privilégier les cultures associées, pratiquer les rotations longues, semer des bandes fleuries et planter des haies, ou encore cultiver des plantes dans des régions adaptées avec un sol riche et vivant ne sont que quelques propositions émises par les auteurs.
Outre-Atlantique, l'association américaine Environmental Working Group (EWG) a publié son classement des fruits et légumes issus de l'agriculture conventionnelle les plus contaminés aux pesticides. Les fraises, les épinards ou encore le chou-frisé arrivent en tête.
Le Mexique, par exemple. En décembre 2020, le voisin du géant américain a publié un décret se fixant jusqu'au 31 janvier 2024 pour interdire de manière progressive l'utilisation du glyphosate. Idem pour le maïs génétiquement modifié.
Le département est le plus gros consommateur de glyphosate. La Charente-Maritime est le département qui utilise le plus de glyphosate en France selon l'association SOS Rivières et rnvironnement.
Les grands gagnants sont cette année Monoprix (notamment grâce à sa marque "Monoprix Tous Cultiv' Acteurs") et Carrefour. Les moins bons élèves sont Auchan et Casino, avec seulement une vingtaine de références sans pesticides dans les rayons d'Auchan par exemple.