Le plus souvent, il s'agit d'une veine proche de l'oreille qui a rétréci (sténose), ce qui entraîne une accélération du sang et des turbulences à l'origine des sons entendus par le patient. Il s'agit donc d'un véritable son, contrairement aux autres acouphènes non pulsatiles !
Il arrive cependant qu'une intervention chirurgicale soit nécessaire pour arrêter efficacement les pulsations dans l'oreille. Il peut s'agir d'une procédure de débouchage pour permettre au sang de circuler à nouveau ou, dans le cas d'un vaisseau sanguin anormal, d'une embolisation pour le bloquer.
La plupart des acouphènes pulsatiles ont une origine vasculaire : la circulation du sang autour de l'oreille voit alors son flux ralenti par un rétrécissement (sténose) ou un encombrement des veines et des artères, qui crée une compression.
Toutes ces conséquences sont typiques des acouphènes en général et peuvent représenter un véritable handicap dans la vie des personnes touchées par le symptôme. Or, les acouphènes pulsatiles peuvent de surcroît entraîner des vertiges, des douleurs au niveau des cervicales ainsi que des maux de tête.
Un acouphène pulsatile artériel est déterminé par un flux turbulent siégeant au sein d'une artère cérébrale. Ce flux turbulent suppose l'existence d'une sténose artérielle serrée d'une artère carotide interne ou vertébrale dans un segment proche de l'oreille c'est-à-dire à la base du crâne ou en intracrânien.
Ils sont rares et sont souvent dus à des maladies vasculaires comme une anomalie d'une artère du cou ou de la tête (artère carotide ou artère vertébrale par exemple) ou à une hypertension artérielle, et ils sont alors pulsatiles (rythmés par les battements du cœur). Très rarement, une tumeur est en cause.
Quel est le diagnostic en cas d'acouphène pulsatile ? Le diagnostic repose sur l'interrogatoire du patient qui relate ce trouble, sur l'auscultation et l'examen clinique du patient (manœuvres qui font varier l'intensité de l'acouphène) et sur la réalisation d'une imagerie non invasive (IRM et scanner).
Des sifflements ou bourdonnements dans les oreilles peuvent apparaître dans ces situations de surmenage ou d'angoisse : ce sont des acouphènes liés au stress.
Ces battements rapides et vigoureux sont généralement une réaction normale du cœur (tachycardie sinusale). Les causes comprennent : Exercice physique. Émotions fortes (angoisse, peur ou douleur, par exemple)
L'hypertension
Dans certains cas, une hypertension artérielle ou une hypertension intracrânienne peuvent s'accompagner de l'apparition d'acouphènes pulsatiles. Cet effet secondaire est généralement constaté chez des patients qui présentent un taux de stress ou de fatigue élevé ou qui sont en surpoids.
La migraine
La douleur s'installe de manière progressive (et pas brutalement). Elle dure de 4 heures à 3 jours (s'il n'y a pas traitement). Elle est souvent « pulsatile » : le patient a une sensation de « cœur qui bat dans la tête », « coups de marteau » ou parfois « de serrement ou d'écrasement ».
En effet, la posture allongée influe sur la circulation du sang qui remonte alors vers la tête. Cette modification du flux sanguin induit une mauvaise oxygénation des oreilles, ce qui peut amplifier la sensation acouphénique.
Quand faut-il consulter en cas d'acouphènes ? Consultez le jour même un médecin si les acouphènes surviennent brutalement et sont accompagnés de fièvre et frissons, d'une perte brutale de l'audition, de nausées et/ou vomissements, ou de troubles de la conscience.
Les palpitations peuvent avoir diverses origines et correspondre soit à une adaptation du cœur à une situation normale, soit à des battements anormaux du cœur. Par exemple, une accélération transitoire des battements cardiaques peut s'observer lors d'un effort soudain ou d'un moment de stress ou d'anxiété.
Il n'existe pas de traitement médicamenteux pour traiter l'acouphène lui-même. Néanmoins, la bétahistine est souvent prescrite pour les acouphènes.
L'hypnose peut parfois aider à soulager les sifflements et les bourdonnements d'oreille, et ainsi à améliorer la qualité de vie du patient. Lorsque les acouphènes sont dus à des problèmes mécaniques ou musculaires, des séances d'ostéopathie, de kinésithérapie ou de physiothérapie peuvent être envisagées.
Dans les cas d'arthrose cervicale, c'est une altération du flux sanguin proche de la zone auriculaire engendrée par cette pathologie qui peut provoquer l'apparition d'acouphènes pulsatiles.
Le lien entre la carence alimentaire et les acouphènes
La carence alimentaire peut provenir d'un déficit en magnésium, en potassium, en zinc, en fer ou encore en vitamines D, A ou C. Or, quelque soit le type de carence alimentaire, elle peut indirectement engendrer des acouphènes.
Les chercheurs ont mis en évidence un lien entre la consommation régulière de paracétamol et d'ibuprofène et le développement de problèmes auditifs, comme la surdité ou les acouphènes. Chez les femmes ayant consommé du paracétamol pendant six ans et plus, une perte d'audition de 10% a été constatée.
Le ginkgo biloba, très utilisé en médecine traditionnelle chinoise. Cette plante favorise la circulation sanguine. Pris sous forme d'extrait, il peut atténuer les acouphènes d'origine vasculaire ; L'aubépine, la mélisse, la passiflore, la fleur d'oranger et la petite pervenche sont des plantes qui calment la nervosité.
Ensuite, certains aliments sont à éviter pour diminuer les acouphènes. Le sel, les graisses saturées, les aliments causant l'allergie et les excitants (alcool, caféine et tabac) représentent des produits à éliminer de l'alimentation.
Votre corps à besoin de tranquillité et de détente pour s'endormir. Cela dit, pour camoufler le bruit des acouphènes pendant la nuit, vous pouvez diffuser de la musique douce dans votre chambre. Des sons de la nature, peuvent également vous aider à vous détendre.
C'est possible.
Dans 95 % des cas, les acouphènes sont temporaires et disparaissent d'eux-mêmes. Par un phénomène d'habituation, le cerveau apprend à faire abstraction de ces sensations auditives. Il faut quelques semaines à quelques mois pour constater une disparition spontanée des acouphènes.