Le médecin généraliste orientera, le plus souvent, le patient vers un spécialiste du sommeil. Ce spécialiste tentera alors de trouver la cause originaire au somnambulisme, pour ainsi agir sur la source et limiter les épisodes d'éveil inconscient. Il n'existe pas de traitement spécifique au somnambulisme.
Pour traiter les troubles du sommeil, il est important d'en comprendre l'origine. Un premier rendez-vous chez un médecin généraliste est essentiel pour identifier les causes de vos troubles, vous prescrire un examen sanguin et vous rediriger si besoin vers d'autres spécialistes (cardiologue, psychiatre, pneumologue…).
Il n'existe aucun traitement qui puisse régler définitivement le somnambulisme. Dans certains cas, on préconise la prise de médicaments, comme des somnifères ou des antidépresseurs. Toutefois, les épisodes de somnambulisme recommencent dès que l'on cesse de prendre le traitement.
Il est souvent lié à des difficultés respiratoires ou à un mouvement incontrôlé des jambes. La consommation excessive d'alcool, le manque de sommeil, le stress ou les troubles psychiques peuvent entraîner ce type de manifestation.
Il peut parler, s'asseoir sur le lit et même conduire une voiture. Toutefois, la posture d'un somnambule est bien différente de ce qu'on peut s'imaginer.
Le somnambulisme n'est pas considéré comme une maladie ou un état pathologique. Il se manifeste par une déambulation nocturne, désorientée et inconsciente. En pratique, le sujet déambule le plus souvent dans sa chambre.
Non, le somnambulisme n'est, en soi, pas dangereux. Par contre, comme la conscience est altérée à ce moment-là, la marche et toute autre action motrice éventuelle sont totalement incontrôlées, ce qui peut parfois conduire à des situations dangereuses. On estime que 17 % des enfants et 4 % des adultes sont somnambules.
Il y a des éléments de l'éveil, puisque que les somnambules peuvent agir et accomplir des actes complexes et des éléments propres au sommeil : les personnes n'ont aucune conscience de ce qu'ils font et généralement pas de souvenirs de ces épisodes au réveil" explique le Dr.
L'Assurance maladie recommande une visite chez le médecin lorsque certains symptômes se répètent comme une fatigue matinale, des somnolences en journée ou des difficultés de concentration apparaissent.
L'immobilité corporelle est une des caractéristiques comportementales du sommeil. On regroupe sous le nom de parasomnies un groupe d'affections qui se caractérisent par des comportements anormaux et des expériences indésirables se produisant à l'endormissement ou pendant le sommeil.
Dans la chambre, éviter le bruit et le contact physique qui favorisent les crises en début de sommeil. Dormir avec des bouchons d'oreilles et le calme dans la pièce.
Fatigue ou manque de sommeil
Un manque de sommeil ou des réveils fréquents pendant la nuit peuvent aussi accroître le risque de somnambulisme. Certains enfants auront des épisodes de somnambulisme suite à la suppression de siestes, phénomène qui perturbe temporairement la structure du sommeil de l'enfant.
Comment réagir ? Tout comme pour le somnambulisme, il est conseillé de parler à l'enfant doucement et lentement, de lui caresser le bras ou le front, sans toutefois le réveiller ; cela peut l'aider à réintégrer un sommeil paisible.
Quand survient le somnambulisme ? C'est durant le sommeil profond que le somnambulisme apparaît, généralement durant les deux premières heures après l'endormissement.
Car réveiller brutalement, un somnambule risque de se montrer totalement désorienté. Il peut alors chuter et se faire mal. Il peut aussi devenir nerveux et même se montrer violent.
Les antécédents familiaux. Les personnes atteintes de somnambulisme possèdent une prédisposition génétique à ces troubles du sommeil. En présence d'un des parents somnambules, un enfant peut développer 47 % de risques supplémentaires et même 61 % lorsque les deux parents en souffrent.
Parler la nuit n'a en fait aucune conséquence sur votre sommeil. “La qualité du sommeil n'est pas détériorée par le fait de parler en dormant. La somniloquie ne réveille pas la personne, le somnambulisme en revanche, oui. Ainsi, on peut parler toute la nuit sans être fatigué le matin”.
Un psychologue peut être très utile si vous pensez que votre anxiété est susceptible d'être la source de vos terreurs nocturnes. Des traitements médicamenteux, à savoir des benzodiazépines comme le rivotril, peuvent être efficaces.
Les terreurs nocturnes sont un trouble du sommeil normal qui apparaît en général quand l'enfant est âgé entre 18 mois et 4 ans. Il est préférable de ne pas réveiller un enfant qui a une terreur nocturne. Il faut toutefois rester à ses côtés afin de s'assurer qu'il ne se blesse pas.
Contrairement aux cauchemars qui résultent d'une anxiété passagère, les terreurs nocturnes sont plus graves et peuvent cacher une angoisse véritable. Survenant généralement au début de la nuit, elles peuvent être particulièrement impressionnantes.
La cataplexie est la perte soudaine du tonus musculaire sans que la personne perde connaissance. Les personnes narcoleptiques ressentent également parfois des hallucinations ou des paralysies du sommeil de quelques secondes, au réveil ou en s'endormant.
La narcolepsie est un trouble du sommeil marqué par une somnolence excessive pendant la journée ou récurrente, des épisodes irrésistibles de sommeil pendant les heures de veille normales, généralement avec des épisodes soudains et passagers de faiblesse musculaire (cataplexie).
Les hallucinations peuvent être causées par une lésion ou une tumeur au cerveau, ou encore d'autres troubles neurologiques. Ne paniquez pas! Les lésions au cerveau sont rares et, même si vous êtes en proie à des hallucinations du sommeil, il y a peu de chances pour que cela en soit la cause.