(Quantité d'huile en gr x Valeur de saponification) – 8% = Quantité de soude avec surgras de 8% Il nous reste à trouver la quantité d'eau. Il faut utiliser entre 30 et 35% du poids des huiles.
Corps gras + Base (soude ou potasse) = Savon + Glycérine
Il existe deux types de saponification : la saponification à froid.
Réglez le surgraissage et la concentration de votre lessive de soude. Je vous conseille une concentration à 31% et un surgraissage à 8%. Cela convient à tous les savons, sauf quelques exceptions comme les 100% coco ou 100% olive.
Concentration minimale : 25%. C'est déjà très faible, et en deça vous risquez vraiment de noyer votre savon et de nuire à la saponification. Concentration maximale : 50%. C'est physiquement le maximum : l'eau ne peut pas dissoudre plus de soude que ça.
Le savon est l'oléate de sodium. Sa formule est C17H33COO- + Na+, sa masse molaire est M(savon) = 304 g/mol.
Une dureté satisfaisante correspond à un indice de dureté de 29 à 54. En dessous de 19, le savon sera mou et fondra assez vite. Au dessus de 54, le savon sera dur et pas forcément agréable à utiliser. 30 à 60 % d'huiles contenant des acides gras saturés ou d'acide oléique garantira une bonne dureté à un savon.
20 à 30% d'huile de Coco, Coprah ou Babassu, pour apporter un bon pouvoir moussant et un bon effet lavant (tous les savons peuvent mousser et laver, même sans ces huiles, mais leur richesse en acide laurique favorise une mousse abondante et augmente le pouvoir lavant).
Par principe la quantité de soude nécessaire à la préparation d'un savon s'obtient en multipliant l'indice de saponification (SAP) de chaque huile par sa quantité puis en additionnant les quantités de soude obtenues pour chaque huile et en soustrayant le surgraissage.
L'acide stéarique : d'origine végétale, l'acide stéarique permet d'obtenir un savon très dur qui dure très longtemps. Le sel : j'aime beaucoup utiliser du sel dans mes savons plutôt que de l'acide stéarique. Non seulement il apporte de la dureté, mais il a également des propriétés antifongiques très intéressantes !
Concernant le pourcentage de surgraissage, il se situe entre 5% et 8%. À vous de choisir suivant votre utilisation, ceux que vous avez envie de faire et les corps gras que vous avez utilisez. Je vous invite à rester entre 5% et 8%. Vous pouvez descendre en dessous de 5% pour un savon de ménage comme le 100% coco.
Données. Solubilité du savon : soluble dans l'eau, peu soluble dans l'eau salée ; Solubilité de l'hydroxyde de sodium : très soluble dans l'eau et soluble dans l'eau salée ; Miscibilité du glycérol : miscible avec l'eau.
Verser 60 litres d'eau chaude (mais non bouillante) dans le box Peser 2.5 kg de cristaux de soude caustique (NaOH). Ne pas respirer les poussières. Verser la soude (NaOH) lentement dans l'eau et avec toute la prudence nécessaire en agitant avec une baguette en bois jusqu'à dissolution totale des cristaux.
Le rôle de l'eau salée est de permettre la précipitation du savon pour le récupérer sous forme solide. 4- Une huile contient environ 50% en masse d'oléine.
NaCl est beaucoup plus soluble dans l'eau que le savon. Quand tu ajoutes du sel à de l'eau de savon, qui contient donc des ions Na+, tu augmentes la concentration de ces ions, et tu dépasses vite le produit de solubilité du savon. Résultat : le savon précipite sous forme d'une poudre blanche.
La technique de saponification à chaud aussi appelée savon au chaudron permet d'accélérer la cuisson de la pâte à savon. La fabrication diffère uniquement par la phase de cuisson.
Elle est de 1 090 g/l à 20 °C (solution à 50 %) et atteint 3 137 g/l à 80 °C.
Les usages de la soude caustique
La soude caustique est ce que l'on appelle couramment la soude tout court. Elle est utilisée pour le débouchage de canalisation, le nettoyage en profondeur, le traitement des eaux tant elle est un corrosif puissant.
Huile de ricin : composée principalement d'acide ricinoléique, elle donne de la mousse lorsqu'elle est associée à une huile riche en acide laurique (l'huile de noix de coco, par exemple). Elle fait également des savons très doux. Attention, en trop grosse quantité, elle peut donner un savon mou.
Sur du papier absorbant, une grille de four, un torchon. Faites-les tourner régulièrement et pendant au moins une semaine (temps de durcissement). Cependant, il est fortement recommandé de les laisser sécher pendant au moins trois semaines pour permettre à tout l'excès d'eau de s'évaporer.
Un vrai savon, ça ne mousse pas !
C'est tout à fait normal, car la composition des savons n'est pas la même. Un savon naturel va mousser normalement, sans excès. C'est une légère mousse qui nettoie et qui se forme grâce aux huiles végétales, nommées saponifiables, qu'il contient.
La formulation du savon
Je veux réaliser 1 kg de savon avec : 650 gr huiles solides à température ambiante : 250 gr d'huile de coco, 200 gr de beurre de cacao, 200 gr de beurre de karité. 350 gr huiles liquides : 200 gr d'huile de tournesol, 100 gr d'huile d'avocat, 50 gr d'huile de Carthame.
Le séchage :
La salle de séchage doit être à une température de 18° à 20°, un taux d'humidité entre 40 % et 60 % et à l'abri de la lumière. Au bout de 4 semaines, un contrôle de pH est nécessaire et doit être entre 9 et 10,5. Le savon peut alors être utilisé sans risque d'assécher la peau.
Lorsqu'une molécule de savon rencontre une bulle d'air, la partie hydrophile s'accroche à l'eau à la surface de la bulle et la partie hydrophobe est attirée par l'air. La bulle d'air est encapsulée et se stabilise, ce qui explique la mousse plus abondante avec le savon.