Ces personnes, normales en apparence, présentent des problèmes émotionnels : irritabilité, anxiété, changements d'humeur fréquent, forte impulsivité, fortes colères souvent sans raison réelle, dépression, ainsi qu'un manque de confiance en soi et des difficultés dans la relation avec les autres.
Ils peuvent se traduire par de l'agitation, de l'agressivité, des troubles obsessionnels compulsifs (TOC), des désordres alimentaires (anorexie, boulimie…), de l'hyperactivité, de l'addiction (alcool, tabac, autres drogues, jeu, travail, sexe, écrans…) ou des phobies ».
Ne pas tout faire à sa place, ne pas le presser, ne pas faire plusieurs choses à la fois (on parle de troubles de l'attention divisée comme écouter et prendre un couvert et manger…), ne pas lui parler de façon autoritaire ni lui faire du chantage.
Des maladies physiques
Un trouble du comportement peut être le signe d'une pathologie physique. Par exemple, la maladie d'Alzheimer peut entraîner des changements d'humeur, une tendance à s'isoler, une désorientation, etc. Les tumeurs au cerveau donnent aussi des symptômes comme de l'agressivité, des absences.
Par la suite : l'intervention d'un neuropédiatre est requise chez un enfant présentant un retard d'apparition du langage, des problèmes de concentration avec ou sans hyperactivité, des céphalées, crises épileptiques, vertiges, troubles de l'équilibre ou de la marche, ...
Schizophrénie. La schizophrénie touche environ 24 millions de personnes – soit une sur 300 – dans le monde (1). Les personnes qui en sont atteintes ont une espérance de vie de 10 à 20 ans inférieure à celle de la population générale (4).
Les troubles les plus fréquemment rencontrés dans la population sont la dépression, les troubles bipolaires, la schizophrénie, les troubles anxieux et les addictions.
Signes et symptômes à repérer : Émotionnels : tristesse, peur, angoisse, irritabilité, sentiment de dépréciation de soi. Comportementaux : humeur labile, agressivité, difficultés à trouver de l'intérêt dans ses activités, à exécuter des tâches quotidiennes, abus de certaines substances.
Les comportements sont de différents types : publics, privés, innés, acquis, associatifs.
L'agressivité est un comportement courant chez les personnes atteintes de la maladie d'Alzheimer. L'entourage en est souvent ébranlé.
Le trouble schizo-affectif se caractérise par la présence de symptômes liés à l'humeur, tels qu'une dépression. La dépression consiste en un sentiment de tristesse et/ou une perte d'intérêt ou de plaisir pour les activités habituelles ; elle devient... en apprendre davantage ou une manie.
On ignore encore les causes des troubles de la personnalité, mais les chercheurs ont commencé à explorer certains facteurs : prédisposition génétique, traumatismes subis à l'enfance, violence verbale, réactivité élevée et hypersensibilité, et influence exercée par les pairs.
On dit qu'une personne est lunatique lorsqu'elle change brusquement et fréquemment d'humeur et de caractère. Il faut néanmoins distinguer ce comportement en dents de scie (sautes d'humeur) des véritables troubles bipolaires (ex-troubles maniaco-dépressifs) qui sont des troubles psychiatriques reconnus.
Le trouble de la personnalité limite (borderline) se caractérise par une tendance constante à l'instabilité et l'hypersensibilité dans les relations interpersonnelles, l'instabilité au niveau de l'image de soi, des fluctuations d'humeur extrêmes, et l'impulsivité. Le diagnostic repose sur les critères cliniques.
sentiment de bonheur et de plaisir très intense ou, au contraire, d'irritabilité excessive; hyperactivité, agitation et énergie débordantes; estime de soi démesurée ou idées de grandeur.
Le trouble explosif intermittent (TEI) est un trouble comportemental caractérisé par des expressions extrêmes de colère, souvent au point de violence, disproportionnées par rapport à la situation qui survient (voir aussi à la définition de Seb Bouyer).
En cas de danger imminent pour la sûreté des personnes attesté par un avis médical, les maires et, à Paris, les commissaires de police, peuvent prendre toute mesure provisoire, notamment d'hospitalisation, à l'égard de personnes révélant des troubles mentaux manifestes.
Généralement, on passe d'abord par un neuropsychologue et puis, si celui-ci le conseille, par un neuropédiatre. 1. Le neuropsychologue a une connaissance des fonctionnements et troubles du système nerveux (dont le cerveau). Il est capable de faire le lien entre ceux-ci et des comportements observés.
Il est conseillé de consulter un médecin ou un psychologue si votre enfant est toujours agité ou si son agitation perturbe ses relations et ses apprentissages et rend impossible la vie de famille.
Un bilan neuropédiatrique est utile pour déterminer les fonctions mentales de l'enfant (mémoire, attention, motricité..), si besoin, il peut réaliser une imagerie cérébrale en cas de doute avec une lésion cérébrale.
Le psychiatre est le seul spécialiste des maladies mentales qui peut poser un diagnostic basé sur une évaluation complète incluant un examen mental et physique, des analyses de laboratoire, de l'imagerie médicale et une histoire psychosociale détaillée.