Dans un premier temps, une consultation d'évaluation du patient : un neurologue ou un gériatre réalise un examen comportant notamment des tests cognitifs de dépistage. Il est souhaitable que le patient soit accompagné par un proche.
Les personnes atteintes d'un trouble cognitif léger (communément abrégé « TCL ») ont des problèmes de mémoire, de langage, de raisonnement ou de jugement qui sont plus importants que les altérations cognitives liées au vieillissement normal.
Le test des 5 mots sert à évaluer rapidement la « mémoire épisodique verbale ». Autrement dit, il vérifie la partie de la mémoire à long terme qui permet la mémorisation.
Demandez à la personne d'écrire les chiffres aux bons endroits. Demandez-lui ensuite de tracer les aiguilles de l'horloge pour qu'elles indiquent 21 h 15. (Si la personne n'est pas familière avec le système 24 h, dites-lui plutôt « 9 heures et quart ».)
Il s'agit d'un questionnaire d'auto- évaluation en 39 items du patient par lui-même, explorant divers domaines cognitifs tels que : l'attention-concentration, le langage, les praxies, le rappel différé, l'orientation vis à vis des personnes, l'orientation dans le temps et la mémoire prospective.
Un trouble cognitif peut avoir une origine neurologique, psychiatrique, médicamenteuse, etc. Un trouble neurocognitif (TNC) : une réduction acquise, significative et évolutive des capacités dans un ou plusieurs domaines cognitifs.
Amenez la personne dans un endroit calme si c'est possible. Cela peut être rassurant et l'aider à mieux vous comprendre. Restez calme et soyez patient. Évitez le langage corporel qui donne l'impression que vous êtes frustré ou agacé, comme soupirer ou croiser les bras.
La stimulation de la puissance du cerveau et l'atténuation des déficits cognitifs chez les patients atteints d'Alzheimer peuvent être une réussite grâce aux six activités approuvées par la science : la lecture, les casse-tête et jeux de mots, l'art-thérapie, la cuisine, le yoga et les exercices physiques.
Le trouble cognitif léger est un état clinique caractérisé par des problèmes de mémoire, du langage, de la pensée ou du jugement qui sont plus graves que ce à quoi on pourrait s'attendre dans le cas d'un vieillissement normal.
Les maladies neurodégénératives les plus connues sont l'Alzheimer, la maladie de Parkinson et la maladie à corps de Lewy, mais ce ne sont pas les seules. Les troubles neurodégénératifs entraînent une détérioration des nerfs et des tissus du cerveau au fil du temps.
Bien que la maladie d'Alzheimer soit le trouble neurocognitif le plus répandu, il en existe d'autres types, comme : La maladie de Creutzfeldt-Jakob. Les dégénérescences fronto-temporales.
Les principaux facteurs de risque de chutes observés chez les sujets ayant des troubles cognitifs sont les troubles de l'équilibre et de la marche, les anomalies de la vision, la malnutrition, les effets iatrogènes médicamenteux, la peur de tomber, l'instabilité neurocardiovasculaire (en particulier l'hypotension ...
L'implication du neuropsychologue est particulièrement utile dans les cas où il y a plusieurs facteurs susceptibles de nuire au fonctionnement du cerveau, quand les diagnostics sont ambigus ou quand les symptômes ou l'évolution sont atypiques.
Les tests cognitifs, appelés aussi tests neuropsychologiques, sont destinés à évaluer de façon approfondie les principales capacités intellectuelles liées au fonctionnement de votre cerveau comme la mémoire, l'attention, l'organisation de tâches complexes, le langage ou la vision.
Le diagnostic d'un déclin cognitif est avant tout une démarche clinique. L'interrogatoire et l'entretien avec l'entourage recueillent les informations relatives à son histoire personnelle et familiale, ses antécédents médicaux, les médicaments pris au long cours, son mode de vie, son activité professionnelle.
Le bilan neuropsychologique est réalisé par un psychologue spécialisé en neuropsychologie. Le titre est protégé et atteste que la personne a validé 5 années d'études universitaires en psychologie avec une spécialité en neuropsychologie (niveau Master).
Le neuropsychologue est un psychologue avant tout ! Mais sa spécialité concerne le cerveau. Quelle différence entre un neuropsychologue et un neurologue ? Le neuropsychologue n'est pas un médecin, il aide au diagnostic mais ne peut délivrer de médicament ou établir un diagnostic médical.
La maladie d'Alzheimer et autres démences sont les plus fréquentes des maladies neurodégénératives. Elles représentent une cause majeure de perte d'autonomie.
Faiblesse musculaire, maux de tête, troubles du sommeil, dérèglement des sens, tremblements, mauvaise coordination… Dès l'apparition des premiers symptômes, prenez rendez-vous chez votre médecin traitant qui saura interpréter les signaux d'alerte et vous orienter vers un neurologue si votre état le nécessite.
L'examen cognitif
Ces tests ressemblent un peu aux tests d'école, mais examinent rigoureusement les multiples fonctions du cerveau (ex. orientation, calcul, mémoire). Le médecin peut aussi vous questionner sur des événements récents ou sur votre quotidien.