Si vous souffrez de terreurs nocturnes à l'âge adulte, vous pouvez consulter un neurologue spécialiste du sommeil.
Un psychologue peut être très utile si vous pensez que votre anxiété est susceptible d'être la source de vos terreurs nocturnes. Des traitements médicamenteux, à savoir des benzodiazépines comme le rivotril, peuvent être efficaces.
Les terreurs nocturnes se caractérisent par des symptômes physiques observables à peu près identiques à ceux de la peur, tels que l'accélération du rythme cardiaque et la transpiration. De ce point de vue, elles ressemblent plus à des crises de panique qu'à des cauchemars, cela est à ne pas confondre.
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La solution la plus efficiente consiste en général à traiter une affection sous-jacente qui est à l'origine des terreurs nocturnes comme une apnée du sommeil ou un problème psychologique. Dans certains cas, réaliser une psychothérapie peut être utile. Améliorer les conditions de sommeil est aussi important.
L'immobilité corporelle est une des caractéristiques comportementales du sommeil. On regroupe sous le nom de parasomnies un groupe d'affections qui se caractérisent par des comportements anormaux et des expériences indésirables se produisant à l'endormissement ou pendant le sommeil.
Les terreurs nocturnes sont fréquentes avant 6 ans et elles sont liées à la maturation du sommeil, à la mise en place des phases de sommeil et à l'installation des rythmes veille/sommeil chez l'enfant.
Cris, pleurs, regards apeurés, sueurs, respiration rapide et tachycardie sont les principaux signes d'une terreur nocturne en train de se produire. Un épisode peut durer entre 2 et 30 minutes. À la fin, l'enfant se rendort comme si de rien n'était et ne possède aucun souvenir de ce qui s'est passé le lendemain.
Faites une activité relaxante, créez un environnement calme pour la nuit, avec une température ambiante agréable et évitez les aliments lourds, l'alcool et le café avant de dormir. Si vous êtes vraiment trop souvent confronté à des cauchemars, un problème psychologique peut y être à la base.
Contrairement aux cauchemars qui résultent d'une anxiété passagère, les terreurs nocturnes sont plus graves et peuvent cacher une angoisse véritable. Survenant généralement au début de la nuit, elles peuvent être particulièrement impressionnantes.
Le trouble peut être idiopathique (sans cause connue), mais il peut aussi être associé à une narcolepsie (état de somnolence permanent) ou à la consommation de médicaments, comme certains antidépresseurs. Cette parasomnie peut aussi être liée à des maladies neurodégénératives, comme la maladie de Parkinson.
Comme le fait de réveiller un enfant qui a des terreurs nocturnes peut le rendre plus effrayé ou agité, il est généralement préférable de s'assurer simplement qu'il est en sécurité et de le laisser se rendormir une fois que c'est terminé.
Cette paralysie, qui génère une grande angoisse, serait due à une irruption du sommeil paradoxal dans l'état de veille: l'atonie musculaire caractéristique du sommeil paradoxal se poursuit bien que le sujet soit parfaitement conscient.
Cela s'est espacé petit à petit jusqu'à environ 5 ans » Mais rassurez-vous pour certains c'est plus court : « Il avait 3 ans, cela a duré 5 mois ». D'ailleurs, au-delà des terreurs nocturnes, il existe bien des écueils à éviter autour du sommeil pour une vie familiale sereine et reposée…
Votre médecin traitant, première étape vers le diagnostic
Si cela s'impose, il vous adressera alors à un spécialiste adapté à votre cas : cardiologue, pneumologue, psychologue psychiatre, voire même un sophrologue… Il pourra également vous prescrire un test dans un centre du sommeil (voir encadré).
Le médecin traitant peut choisir d'adresser la personne à un médecin neurologue ou à un centre du sommeil : si l'insomnie s'aggrave ou ne s'améliore pas après une première prise en charge, s'il suspecte un syndrome d'apnées obstructives du sommeil ou un syndrome des jambes sans repos.
La prazosine bloque une partie de cette activation excessive afin de faciliter les cauchemars et le sommeil, et peut également aider à soulager d'autres symptômes tels que les flashbacks, le fait d'être facilement surpris et l'irritabilité ou la colère.
Laissez bouillir la banane pendant 10 minutes et versez ensuite le liquide, filtré, dans une tasse. Ajoutez une pincée de cannelle et remuez. L'idéal est de consommer cette tisane une heure avant d'aller dormir. Vous pouvez aussi manger les morceaux de banane bouillie pour accentuer les effets relaxants.
C'est un songe durant lequel la personne qui éprouve le rêve à bien conscience d'être en train de rêver, avec un sentiment de contrôle très fort sur le déroulement du rêve.
La cataplexie est la perte soudaine du tonus musculaire sans que la personne perde connaissance. Les personnes narcoleptiques ressentent également parfois des hallucinations ou des paralysies du sommeil de quelques secondes, au réveil ou en s'endormant.
La narcolepsie est un trouble du sommeil marqué par une somnolence excessive pendant la journée ou récurrente, des épisodes irrésistibles de sommeil pendant les heures de veille normales, généralement avec des épisodes soudains et passagers de faiblesse musculaire (cataplexie).
Fait n°1 : Elle se manifeste par des expériences impressionnantes mais pas dangereuses. Alors même que l'ensemble des symptômes liés à ce trouble, comme les hallucinations qui l'accompagnent, sont fréquemment rapportées comme étant angoissantes, la paralysie du sommeil est sans gravité.
Au cours d'une expérience de paralysie du sommeil, la personne se réveille sans pouvoir bouger, ni parler. Les seuls muscles actifs sont les muscles oculaires et les muscles respiratoires. La sensation est similaire à celle d'un rêve éveillé. Les crises sont le plus souvent courtes et n'excèdent pas quelques minutes.
Paralysie du sommeil : les traitements
La paralysie du sommeil est un trouble bénin et le plus souvent ponctuel. Il n'existe donc aucun traitement particulier pour s'en débarrasser.