Les parents qui pensent que leur enfant souffre d'un TOP devraient consulter leur pédiatre, un pédopsychologue ou un spécialiste du comportement de l'enfant.
Le neuropsychologue pourra ainsi déterminer si le trouble d'opposition s'inscrit dans un syndrome à origine neurologique comme le TDAH ou le syndrome de Gilles-de-la-Tourette par exemple.
Le traitement des TOP implique de la psychoéducation et l'entraînement de compétences psychosociales pour les parents ainsi que les enfants : Pour les parents : le but est de favoriser des interactions familiales positives et de gérer les comportements problématiques, au travers d'ateliers de guidance parentale.
Le traitement repose sur la psychothérapie individuelle associée à une thérapie familiale (incluant la personne ayant la charge de l'enfant). Parfois, des médicaments peuvent être utilisés pour réduire l'irritabilité.
L'essentiel: Si vous sentez que vous avez besoin d'un suivi mais qu'aucun médecin n'a posé de diagnostic, il faut avant tout consulter un psychiatre, seul habilité à poser un diagnostic médical et psychiatrique et proposer une stratégie de soins optimale.
La dépression, les addictions et les troubles liés à la consommation de drogues ou d'alcool, l'anxiété et les phobies, les troubles de comportement alimentaires, les troubles schizophréniques, bipolaires ou borderlines sont des exemples de troubles psychique.
Traitement du trouble oppositionnel avec provocation
Ce trouble est traité efficacement par des techniques comportementales, qui comprennent une stricte discipline et un renforcement du comportement souhaité (avec récompenses). Les parents et les enseignants peuvent apprendre ces techniques auprès d'un thérapeute.
Pour aider efficacement un enfant TOP, il est nécessaire de consulter un spécialiste, surtout si vous vous sentez dépassé par la situation. Un pédopsychiatre évaluera votre enfant, et, si nécessaire, prescrira des tests d'orthophonie, de psychomotricité et de psychologie pour établir un diagnostic.
Les professionnels de la santé ne connaissent pas la cause exacte du TOP. Il se peut qu'il résulte de nombreux facteurs. L'attitude générale de l'enfant et la façon dont la famille réagit à son comportement pourraient y contribuer. Il se peut que le TOP soit héréditaire.
Les symptômes du TOP peuvent inclure:
Refuser de faire ce qu'un adulte demande. Toujours remettre en question les règles et refuser de suivre les règles. Faire des choses pour ennuyer ou déranger les autres, y compris les adultes. Blâmer les autres pour les propres mauvais comportements ou erreurs de l'enfant.
Une agitation, des difficultés d'intégration sociale et scolaire, ainsi que des troubles des apprentissages sont également relevés de façon progressive et durable dans le Trouble Oppositionnel avec Provocation.
À retenir. Il est tout à fait normal et sain qu'un tout-petit s'oppose vers 2 ans et jusqu'à l'âge d'environ 4 ans. Cette phase d'opposition lui permet entre autres de gagner en autonomie. Un enfant peut adopter des comportements d'opposition sans présenter un trouble de l'opposition avec provocation.
Votre enfant veut attirer votre attention
Peut-être a t-il quelque chose à vous dire, mais il ne trouve pas les mots ou le bon moment pour le faire. Vous contrer peut alors devenir un moyen pour lui de vous montrer qu'il existe et qu'il a lui aussi, des goûts ou des opinions différents des vôtres.
Les symptômes du trouble oppositionnel avec provocation apparaissent souvent entre l'âge préscolaire et le collège. Les comportements typiques de ces enfants comprennent ce qui suit : Ils se disputent avec des adultes. Ils se mettent en colère facilement et fréquemment.
Les élèves présentant un TOP sont très sensibles aux incohérences dans les demandes des adultes. Alors, il est recommandé à l'enseignant de discuter avec les élèves des règles de la classe, afin de s'assurer d'une part d'un consensus, mais d'autre part de leur compréhension des règles et limites.
Il est généralement caractérisé par: Une désobéissance chronique aux règles et consignes de l'adulte. Des luttes de pouvoir continuelles avec les adultes en autorité, en particulier ses parents. De l'argumentation incessante, même pour les consignes les plus banales.
Donner le plus d'attention positive possible. Relever les bons coups de l'enfant, souligner les efforts qu'il faits, lui dire que vous êtes fière de lui lorsque son comportement est adéquat. Éviter de dire « non ». Pour un enfant opposant, le « non » sert souvent de déclencheur de crise.
L'objectif est que vous, parents, vous observiez votre enfant pendant ce moment de partage, que vous lui accordiez votre attention toute entière en lui exprimant votre intérêt, à ce qu'il fait. Il s'agit de dire et montrer que vous appréciez la manière dont il se comporte à ce moment-là.
Les symptômes sont notamment les suivants : idées délirantes récurrentes, hallucinations, pensée désorganisée, comportement très désorganisé ou agitation extrême.
Les comportements-problèmes ne concernent pas toutes les personnes en situation de handicap. Dans la littérature, ils sont abondants dans le cas des troubles du spectre de l'autisme, dans le cadre aussi des troubles de déficiences intellectuelles.
Les traitements médicamenteux
Il existe des médicaments efficaces qui agissent sur les neurotransmetteurs et permettent de réduire les symptômes des TOC. Ils sont à base de clomipramine, de fluoxétine, de fluvoxamine, de sertraline et de paroxétine.