Plus communément appelée la gabelle, cette taxe imposait l'achat d'une certaine quantité de sel, marchandise indispensable à la conservation des aliments. Cet impôt fut aboli quelques siècles plus tard.
L'impôt seigneurial est un ensemble de taxes prélevées par un seigneur sur les habitants de son domaine.
La gabelle
Elle a pour origine la volonté du pouvoir royal au début du XIV e siècle de contrôler les ventes de sel afin d'éviter la spéculation.
Le terme de « gabelle » (emprunté à l'italien gabella, lui même issu de l'arabe) s'applique initialement au Moyen Âge à toutes sortes d'impôts, mais, à partir de Louis-Philippe, il désigne exclusivement l'impôt sur le sel.
La gabelle représente, à l'époque moderne, environ 6 % des revenus royaux. Le sel fut longtemps le seul moyen de conserver les aliments et était donc une denrée de première nécessité. Avec le sel, on fabriquait des salaisons et l'on séchait poissons et viandes.
Depuis le Moyen Âge, la gabelle désigne un impôt sur le sel : une ordonnance royale de Philippe VI, en mars 1342, impose un monopole d'État sur les ventes.
La dîme : C'est l'un des impôts les plus anciens, celui-ci est payé au clergé et aux seigneurs jusqu'en 1789.
Les Bretons ne payaient pas la gabelle, tout simplement parce que la Bretagne était une région productrice de sel. En revanche, cet impôt était très mal vécu par les habitants du Maine et de l'Anjou, qui eux payaient plein pot et subissaient les contrôles des gabelous.
Leurs repas étaient composés des produits de la ferme (lait, œufs, poulets, fromage), de racines (carottes, navets, betteraves, salsifis, panais, oignon, ail), de féculents (pois, fèves, lentilles, pois chiches), de légumes verts (choux, bettes, cardons, épinards, courges, poireaux, cresson), de champignons et d'herbes ...
La taille est avec la gabelle l'impôt le plus impopulaire de l'Ancien Régime. Au milieu du Moyen Âge, il s'agit d'une taxe arbitraire prélevée par le seigneur sur ses paysans en échange de sa «protection».
Les biens nobles, même possédés par un roturier, et les biens de l'Eglise en étaient exempts; seuls, étaient grevés les biens ro turiers, même lorsqu'ils étaient possédés par des nobles, en sorte que c'était la qualité de la terre, et non celle de la personne, qui faisait l'imposition ou, motivait le dégrèvement.
La capitation et le vingtième sont des impôts extraordinaires créés à la fin du règne de Louis XIV et sous Louis XV pour faire face aux dépenses de la Guerre de Sept Ans ; en principe temporaires, ils devinrent rapidement perpétuels et demeurèrent jusqu'à la fin de l'Ancien Régime.
1. Redevance annuelle due par le tenancier au seigneur. (Pesant sur la censive, le cens était en principe fixe et perpétuel et pouvait être en argent ou en nature.) 2.
Au Moyen Âge et sous l'Ancien Régime, les corvées seigneuriales sont des journées de travail dues par les paysans (serfs ou tenanciers) à leur seigneur, afin de permettre à ce dernier d'entretenir et d'exploiter gratuitement ses domaines.
Serf. Le mot 'serf', qui est le masculin de 'serve', est issu du latin 'servus' signifiant 'serviteur'. Il désigne un travailleur agricole, un paysan privé de... liberté car il est tenu par la loi du servage l'obligeant à cultiver une terre dont il ne peut quitter.
Le plus souvent, il y avait deux repas par jour. Le dîner se prenait entre 10 heures et 11 heures. Le souper se prenait entre 16 heures et 19 heures et correspondait à notre dîner d'aujourd'hui.
BOIRE Au Moyen Âge, on consomme différentes boissons de l'eau à la bière en passant par le vin, la cervoise, le cidre, l'hydromel et tant d'autres. Les boissons diffèrent selon les régions du monde, les revenus et la disponibilité des ingrédients.
Les fruits courants au sud étaient les citrons, les cédrats, les oranges amères (la variété douce ne fut introduite que plusieurs siècles après), les grenades, les coings et, bien sûr, le raisin. Plus au nord, on trouvait facilement des pommes, des poires, des prunes et des fraises.
Le beurre doux est obtenu simplement après barattage de la crème, tandis qu'on ajoute aux deux autres une quantité précise de sel : Le beurre demi-sel comprend entre 0,5 et 3 % de sel. Pour le beurre salé, ce taux est supérieur à 3 %.
L'Ancien Régime n'avait aucun intérêt à taxer leur principale source d'or blanc. Le sel, alors disponible à très bas coût en Bretagne, était utilisé en plus grande quantité qu'ailleurs en France. Afin de conserver le beurre, le sel était largement utilisé et c'est pourquoi les Bretons ne jurent que par lui aujourd'hui.
La raison de cette absence est avant tout historique. La Bretagne a beau produire du lait, elle n'a jamais été très branchée fromage. « Il y a cent ou cent cinquante ans, la seule race que l'on trouvait, c'était de la pie noir. Les vaches étaient petites car le fourrage était de mauvaise qualité à l'époque.
La dîme devait également être versée en nature, mais au clergé. Le taux variait en fonction du type de culture. Enfin, il existait, au Moyen Âge, un impôt sur le sel, qui revenait au roi.
Les trois ordres, ou états selon la formule médiévale (clergé, noblesse, tiers état), abolis par la Révolution dès 1789, représentaient une classification idéale des rapports socio-politiques, traditionnelle en Europe depuis la stabilisation du régime féodal (xii e-xiii e s.).
Dans sa seigneurie, il commande les hommes, assure la sécurité et la justice, loue des terres aux paysans et leur fournit pressoir, moulin et four. En contrepartie, les paysans doivent effectuer des corvées et payer des redevances en nature et en argent. À partir du XIe siècle les premiers villages apparaissent.