Si vous avez informé votre propriétaire de l'insalubrité de votre location et qu'il ne réagit pas, vous pouvez en informer votre mairie ou prendre contact avec le Service Communal d'Hygiène et de Santé (SCHS). Ils se chargeront de lancer la procédure (constat, réunion Caderst…).
Contactez un expert d'un bureau d'études thermiques
Il vérifiera, déjà, si le taux d'hygrométrie est conforme à la norme NF EN ISO 7730 avec un taux compris entre 30 % et 70 %. Attention, nous vous recommandons d'avoir un taux d'humidité compris entre 40 % et 60 % pour une bonne qualité de l'air intérieur.
Si votre logement est humide, vous avez la possibilité de contraindre votre propriétaire à réaliser les travaux nécessaires. Sans intervention de sa part, vous pouvez toujours obtenir un préavis de départ réduit ou bien engager une action en justice.
La loi identifie clairement les responsabilités respectives du locataire et du bailleur concernant la gestion des problèmes d'humidité dans un appartement. Le propriétaire est tenu d'offrir au locataire un logement sain et salubre.
Pour réaliser le diagnostic humidité et détecter une fuite, vous devez faire appel à un plombier. En revanche, les travaux touchant à la structure de votre habitation (par exemple l'injection de résine hydrofuge dans un mur en cas d'humidité ascensionnelle) doivent faire l'objet de l'intervention d'un maçon qualifié.
Si les moisissures proviennent d'un défaut d'entretien ou d'aération de l'appartement, alors la remise en état et le nettoyage sont à la charge du locataire. Si les moisissures proviennent d'un sinistre, comme un dégât des eaux ou d'un dysfonctionnement de la VMC, alors les réparations sont à la charge du bailleur.
Pour compléter cette lutte contre l'humidité, on s'occupe du chauffage dans les pièces d'eau. Après une bonne ventilation, on allume le radiateur. Attention : il ne s'agit pas de surchauffer la pièce, mais d'y maintenir une température modérée, afin d'éviter que l'humidité ne gagne du terrain.
Il vous faudra faire appel à un plombier si le problème d'humidité provient d'une fuite, à un couvreur, si ce dernier est causé par des infiltrations d'eau survenues au niveau de votre toiture ou de vos gouttières, ou encore à un maçon si l'isolation de vos murs et façades n'est plus suffisante pour être imperméable ...
Le locataire d'un logement est tenu d'en assurer l'entretien conformément aux dispositions du décret du 26 août 1987. Ce qui est vrai pour l'ensemble du logement, l'est pour l'aération et le système de ventilation. Le locataire doit effectuer un entretien régulier de sa VMC.
Constat d'insalubrité
Lorsque la situation est urgente, le préfet peut demander au tribunal administratif la désignation d'un expert pour qu'il examine le logement ou bâtiment. Cet expert dresse un constat de leur état y compris des bâtiments mitoyens et propose des mesures pour mettre fin au danger.
Si le locataire perçoit l'allocation de logement, il informe la Caf ou la CMSA du mauvais état du logement. Ces organismes peuvent vérifier sur place si le logement satisfait ou non aux caractéristiques de la décence.
Un robinet qui goutte ou de l'eau qui fuit d'une machine à laver ou d'un lave-vaisselle peut créer un environnement très humide et endommager les sols ou les murs. Les bains, les douches, la cuisine, le nettoyage du sol ou des vêtements qui sèchent sont des activités qui augmentent l'humidité de la maison.
Un logement est impropre à l'habitation s'il constitue « une menace sérieuse pour la santé ou la sécurité des occupants ou du public1». Le locataire peut abandonner son logement lorsqu'il est dans cet état en envoyant un avis à son propriétaire avant de quitter ou dans les 10 jours qui suivent son départ2.
Faites du gros sel votre meilleur allié
Le sel ne sert pas qu'à saler nos petits plats : c'est un excellent absorbeur d'humidité naturel.
Cas des salles de bains ou WC
En cas d'absence de baie ou de taille insuffisante de baie dans la salle de bains ou dans les WC, il faut obligatoirement installer un système de ventilation mécanique permettant d'assurer les débits mentionnés à l'article 4 de l'arrêté aération de la RTAA 2016.
La présence des moisissures dans l'habitat est liée à une humidité excessive qui peut avoir différentes causes : dégâts des eaux, infiltrations d'eau, remontées d'humidité par le sol, « ponts thermiques » qui peuvent se former dans les pièces s'il y a des écarts de température, la combinaison entre une mauvaise ...
la ventilation à l'aide de la cheminée : cette méthode repose sur la différence de température entre l'intérieur et l'extérieur du logement pour créer un courant d'air ascendant. Ce type de ventilation est souvent utilisé dans les bâtiments anciens qui possèdent des cheminées fonctionnelles.
Lorsque les murs sont humides en profondeur, l'injection d'un hydrofuge de masse est le traitement d'assèchement des murs le plus recommandé. Cette technique de traitement de l'humidité est utilisée pour créer une barrière contre les remontées d'eau par capillarité dans les murs.
Elle est essentiellement causée par la respiration des personnes qui dorment dans la chambre. En effet, on expire chaque nuit environ 1 à 2 litres d'eau. Étonnant, non ?! L'humidité peut aussi provenir de certaines tâches ménagères, comme lorsque l'on fait sécher le linge dans une pièce.
Il est nécessaire de maintenir une température ambiante pendant la nuit de 15 °c minimum pour éviter sa montée et avoir une sensation de maison crue. Oui un chauffage peut réduire le taux d'humidité mais si son taux est au dessus de la normale, la montée de température va transformer l'humidité par de la vapeur d'eau.
Dans un premier temps, les radiateurs électriques convecteurs et soufflants sont donc des options particulièrement intéressantes puisqu'ils aspirent l'air avant de le diffuser une fois qu'il est chauffé. L'air est chauffé mais pas les matériaux, ce qui n'ajoute pas d'humidité dans l'air.
Pour lutter contre l'humidité, la ventilation ne suffit pas. Il convient de chauffer suffisamment les pièces en maintenant une température minimale de 15 °C pendant la nuit.
Un air intérieur humide et propice aux moisissures dans un logement peut entraîner une irritation des yeux, du nez et de la gorge, et une sensibilité accrue aux infections respiratoires. On observe aussi plus de toux et de mucosités, ainsi qu'un plus grand nombre de réactions allergiques.