1- Le point de départ du redressement URSSAF du CSE vient du contrôle de l'entreprise. Sauf cas particuliers, l'URSSAF vient contrôler et redresser votre société et par extension, va venir passer, selon votre taille, entre 2 heures et 1 journée à vérifier les prestations de votre comité social et économique (CSE).
Les comptes annuels du comité social et économique sont arrêtés, selon des modalités prévues par son règlement intérieur, par des membres élus du comité social et économique désignés par lui et au sein de ses membres élus.
Le comité d'entreprise est présidé par l'employeur. Ce dernier peut désigner une ou plusieurs personnes pour le représenter et présider le comité d'entreprise à sa place. Le comité d'entreprise est composé de salariés élus par leurs collègues pour les représenter.
L'employeur se doit de présider au CSE
En tant que membre de droit du comité social et économique, le chef d'établissement est chargé de présider ce comité. Cette responsabilité est la conséquence immédiate de ses fonctions de dirigeant et la délégation de pouvoir, en ce domaine, n'est pas une protection absolue.
La mise en place du CSE fait partie des obligations de l'employeur. Ainsi, l'employeur est tenu de mettre en place le comité social et économique dans les entreprises dont l'effectif est supérieur à 11 salariés.
Le non-respect des règles de mise en place et de fonctionnement des institutions représentatives du personnel, ainsi que la méconnaissance des règles protégeant les représentants du personnel lors de la rupture ou du transfert de leur contrat de travail, sont constitutifs d'un délit, communément appelé délit d'entrave.
Le comité social et économique est consulté dans les conditions définies à la présente section sur : 1° Les orientations stratégiques de l'entreprise ; 2° La situation économique et financière de l'entreprise ; 3° La politique sociale de l'entreprise, les conditions de travail et l'emploi.
L'employeur verse une subvention de fonctionnement au CSE en fonction de la taille de l'entreprise. Le budget de fonctionnement du CSE est fixé à : 0,20% de la masse salariale brute dans les entreprises de 50 à 1999 salariés, 0,22% dans les entreprises d'au moins 2000 salariés.
Qui participe aux réunions CSE ? Participent aux réunions du CSE, qu'elles soient ordinaires ou exceptionnelles : l'employeur ou son représentant, assisté de 3 collaborateurs. les membres titulaires de la délégation du personnel, ou en leur absence leurs suppléants.
Les élus des entreprises de moins de 50 salariés disposent de 10 heures de délégation mensuelles. Les élus des entreprises de 100 à 199 salariés disposent de 21 heures de délégation mensuelles. Les élus des entreprises de 500 à 1499 salariés disposent de 24 heures de délégation mensuelles.
Selon le droit du travail, toute personne interne à l'entreprise (salariés, délégués syndicaux, en plus de tout représentant titulaire et délégué suppléant) est autorisée à accéder au local CSE, du moment qu'elle est accompagnée d'un représentant sur place.
Qui finance la formation économique des élus du CSE ? Légalement, le CSE prend en charge le coût de la formation des élus sur son budget de fonctionnement (article L. 2315-63 du Code du travail). Sont inclus : le prix du stage mais aussi les éventuels frais de déplacement et d'hébergement.
La délégation du personnel au CSE a pour mission de présenter à l'employeur les réclamations individuelles ou collectives relatives aux salaires, à l'application du code du travail et aux autres dispositions légales concernant notamment la protection sociale, ainsi que des conventions et accords applicables dans l' ...
Les administrateurs généraux des organisations susmentionnées sont les seuls responsables de la surveillance de cette conformité à la directive au sein de leurs organisations.
Le commissaire aux comptes est, lui, un acteur extérieur à l'entreprise. II contrôle les comptes annuels et pour cela fait un audit comptable et financier.
Il est donc indispensable que le CSE demande un audit des comptes pour s'assurer de la sincérité et de la régularité de ses comptes. Dans ce cadre, les élus du CSE font appel à un expert-comptable, ponctuellement, pour auditer les comptes du CSE et veiller au respect des obligations légales.
Les possibles avantages CSE offerts aux salariés sont nombreux : tickets restaurants, réductions, offres promotionnelles, proposition de voyages, activités sportives ou artistiques à tarifs préférentiels ...
Les personnes qui peuvent être éligibles au CSE sont les salariés électeurs âgés de plus de 18 ans présents dans l'entreprise depuis au moins un an, excepté les conjoint, partenaire d'un PACS, concubin, ascendant, descendant, frère et sœur de l'employeur travaillant dans l'entreprise.
Quelles sont les entreprises concernées par la BDESE ? La mise en place d'une base de données économiques, sociales et environnementales (BDESE) est obligatoire pour les entreprises qui emploient au moins 50 salariés.
Le responsable de gestion budgétaire et financière exerce au sein du service comptabilité, finances et budget de la structure publique qui l'emploie. Il participe à l'organisation et l'exécution des procédures budgétaires, et assure la gestion de la dette et des garanties d'emprunt.
L'astuce est toute simple ! Il suffit effectivement d'inviter l'employeur à négocier sur les différentes thématiques concernant le fonctionnement, les attributions ou les outils du CSE où il aurait tout intérêt à transiger, pour obtenir de sa part, en contrepartie, l'augmentation du budget des ASC.
En effet, contrairement aux organisations syndicales, aucun texte n'accorde au CSE le droit de communiquer avec les salariés via la messagerie professionnelle ou l'Intranet de l'entreprise. Ainsi, pour communiquer avec l'ensemble des salariés, via une liste de diffusion, un accord est requis avec la direction.
L'ordre du jour du CSE recense les points qui seront discutés au cours de la réunion du CSE. Son contenu est axé sur les prérogatives du CSE. Il aborde par conséquent les questions relatives aux obligations sociales, ainsi que les questions d'hygiène, de sécurité et de santé au travail.
Le premier risque encouru est celui du délit d'entrave : le fait d'apporter une entrave soit à la constitution d'un CSE, soit à la libre désignation de leurs membres, est puni d'un emprisonnement d'un an et d'une amende de 7 500 € pour les personnes physiques et 37 500 € pour les personnes morales.