La création d'un parc résidentiel de loisirs fait l'objet d'une autorisation d'urbanisme spécifique, communément appelée le permis d'aménager en application de l'article R. 421-19 du code de l'urbanisme.
Le Parc Résidentiel de Loisirs (PRL) est un terrain au sens de l'article L443-1 du code de l'urbanisme et l'article D333-3 du Code du tourisme. Il est spécialement affecté à l'accueil des habitations légères de loisirs (HLL) et, des résidences mobiles de loisirs (RML) et des caravanes .
Un des nombreux avantages de la résidence en PRL est que le propriétaire peut occuper son bien, et le faire louer en son absence, permettant ainsi de rentabiliser son investissement. Cette possibilité qui peut être commune à la résidence secondaire classique possède ici un atout non négligeable.
Via un PRL locatif : cette solution consiste à louer son emplacement. Vous n'êtes pas propriétaire du terrain. Via un PRL hôtelier, aussi appelé PRL avec cession de parcelle : vous achetez votre parcelle en foncier, en copropriété comme dans un immeuble.
C'est à dire des terrains qui sont normalement non constructibles mais sur lesquels il est tout à fait possible d'installer des habitations légères et démontables (telles que la Yourte, la Tiny House, la roulotte, etc.).
La demande de raccordement
Pour viabiliser votre terrain et obtenir l'accès à l'électricité, il vous suffit d'adresser une demande de raccordement électrique à ENEDIS. Vous pouvez le faire directement en ligne via le formulaire dédié sur le site ENEDIS-Connect.
Pour créer un PRL, des démarches et des procédures doivent être respectées, la plus importante est l'obtention d'une autorisation d'urbanisme qui est appelée « permis d'aménager », selon l'article R. 421-19 du code de l'urbanisme.
Les campings sont ouverts 6 à 9 mois par an selon les campings tandis que les P.R.L. sont ouverts toute l'année, sans interruption soit 365 jours/365. Les occupants dans un P.R.L. pouvant être propriétaires de mobil-homes mais aussi de la parcelle, celles-ci doivent leur être accessible en permanence.
La loi est très claire sur ce sujet : il est tout à fait possible de vivre en mobil-home dans les parcs résidentiels de loisir et dans les terrains de camping classés de 1 à 4 étoiles. Il est même autorisé de faire de ce mode d'habitation sa résidence principale !
Un terrain non constructible pour des activités de loisirs
Un terrain non constructible permet de développer des activités de loisirs. Il est notamment possible d'y établir un lieu de camping pour les vacances, des lieux de détente, un petit espace de verdure… Un terrain non constructible peut également être rentable.
Vous devez obtenir de la mairie un permis de construire (ou faire une déclaration de travaux en dessous de 40m2) et bien sûr organiser tous les raccordements (eau, électricité...). À ces conditions, vous pouvez établir votre résidence principale dans le mobile home.
Le permis de louer a été mis en place par les autorités afin de réguler le marché du parc locatif français et ainsi éviter la mise en location de biens insalubre : surfaces trop petites ou dégradées, système de chauffage ou de production d'eau chaude inadaptés, etc.
En principe, les zones agricoles, forestières et naturelles ne sont pas destinées à être urbanisées et à accueillir du bâti. Toutefois, elles ne sont pas totalement inconstructibles. Vous aurez le droit de faire quelques travaux, mais en respectant certaines conditions.
Être viabilisé, ou en mesure de le devenir : pour être constructible, un terrain doit pouvoir être raccordé aux réseaux publics d'électricité, de communication téléphonique, d'eau potable et éventuellement au gaz et à l'assainissement collectif.
Les terrains dédiés
L'article R111-42 du Code de l'urbanisme autorise l'installation de mobil-home dans les terrains de camping, les villages de vacances et les parcs résidentiels.
En France, la réglementation pour la création d'une aire de services par un particulier limite à six le nombre d'équipages et d'emplacements. De plus, vous devez demander l'autorisation à la mairie et proposer un plan avec les indications de raccordement (eau, électricité, tout-à-l'égout).
Un terrain plat devrait être plus propice à un camping qu'un sol en pente. Il est toujours avantageux d'en tenir compte afin de déterminer le type d'équipements à acquérir. La superficie du terrain pourrait déterminer, aussi votre engagement ou non.
Atout France (espace consacrée au classement des campings)
Constructions et installations nécessaires à l'exploitation agricole ou au stockage (granges, silos, hangars, étables, poulaillers, écuries...) Constructions et installations nécessaires à des équipements collectifs (éoliennes, ligne électrique...)
Il est impossible de bâtir une résidence sur un terrain non constructible, quelle que soit sa superficie. Vous pouvez en revanche construire toutes sortes de petits abris de jardin à condition que leurs dimensions n'excèdent pas 2 m² de surface au sol et 1,5 m de hauteur sous plafond.
Un terrain est par défaut non constructible. Pour pouvoir accueillir une habitation, un terrain doit être constructible au sens du PLU et viabilisé, c'est-à-dire raccordé aux réseaux disponibles. De plus, il n'est pas possible d'installer une habitation mobile ou démontable sur un terrain non constructible.
Pour le calcul de la durée de trois mois par an, toutes les périodes de stationnement, consécutives ou non, sont prises en compte. En revanche, il n'est pas possible d'installer une caravane, même à titre provisoire, sur un terrain classé inconstructible par un document d'urbanisme.
Installer une tiny house sur un terrain non constructible est désormais possible, uniquement si ce dernier est une zone pastille. En effet, les pastilles sont des terrains non constructibles réservés aux logements mobiles.