C'est le médecin conseil qui se prononce sur le caractère indemnisable ou non indemnisable des séquelles. La consolidation met un terme à la prise en charge de votre indemnisation dans le cadre de la législation relative aux risques professionnels.
Lorsqu'une personne est consolidée avec séquelles, on reconnaît un taux d'incapacité permanente partielle. On mesure alors la perte d'intégrité physique de l'assuré. Si le taux d'incapacité est inférieur à 10%, l'assuré reçoit un capital pour indemnisation.
Qui prononce la consolidation ? C'est le médecin qui peut décider à tous moments, selon son évaluation de l'état de santé de la victime de prononcer la consolidation. S'il ne le fait pas, au bout de trois ans d'arrêts maladie c'est la Sécurité sociale qui convoque le salarié pour un examen.
En santé, la date de consolidation correspond au moment à partir duquel l'état d'un patient est considéré comme stabilisé. Cela ne signifie pas qu'il est guéri, mais simplement que sa maladie et/ou ses séquelles n'évoluent plus. Cette date est décidée par le médecin traitant ou le médecin conseil (CPAM).
Déterminer la date de la consolidation
Elle est fixée par le certificat médical final qui est remis au salarié par le médecin traitant à la fin de la période d'arrêt de travail.
Il appartient au médecin chargé de l'évaluation d'adapter en fonction de l'état général, le taux résultant de la nature de l'infirmité.
Il s'agit d'un état de santé stable mais entraînant des lésions définitives. S'il vous reste des séquelles et qu'aucuns soins ne peut améliorer votre état, le médecin indique que vous êtes consolidé. Il précise alors la date de consolidation et vous remet un certificat médical de consolidation.
Le certificat de consolidation peut être obtenu auprès de son médecin traitant où du médecin spécialiste qui suit la victime dans son parcours de soin. Le médecin doit préciser le lien avec l'accident à l'origine du préjudice corporel.
Le certificat médical de consolidation, à ne pas confondre avec le certificat médical de guérison, est établi par le médecin traitant au moment de la consolidation de la victime de dommages corporels. Le certificat médical de guérison permet de confirmer la guérison suite à une maladie ou une blessure.
Vous pouvez être reconnu invalide si votre capacité de travail et de gain est réduite d'au moins 2/3 (66%) à la suite d'un accident ou d'une maladie d'origine non professionnelle. Vous pouvez obtenir le versement d'une pension d'invalidité pour compenser la perte de salaire.
Comment connaître son taux d'incapacité suite à l'évaluation de l'équipe pluridisciplinaire ? Une fois la décision prise, la MDPH fait parvenir un courrier à la personne concernée. Dans celui-ci se trouve le taux d'incapacité, les aides qui sont accordées et la période durant laquelle les aides seront versées.
Votre caisse d'assurance maladie vous communiquera, par lettre recommandée avec accusé de réception, votre taux d'incapacité permanente ainsi que le montant qui vous sera versé, sous forme d'indemnité en capital ou de rente d'incapacité permanente.
La rente d'incapacité permanente partielle (IPP) est versée par la Caisse primaire d'assurance maladie (CPAM). Suite à votre accident de travail ou en cas de maladie professionnelle, vous pouvez être convoqué par le service médical de votre caisse d'assurance maladie, pour y être examiné par un médecin-conseil.
Lorsque votre arrêt de travail dure plus de 3 mois, une visite de préreprise est organisée par le médecin du travail soit à votre demande, soit à l'initiative de votre médecin traitant ou du médecin conseil de la Sécurité sociale. C'est le service de prévention et de santé au travail (SPST) qui vous convoque.
Les comptes consolidés sont obligatoires pour les groupes dont les résultats dépassent, sur les deux derniers exercices, deux des trois seuils suivants : Bilan supérieur à 15 millions d'euros. Chiffre d'affaire supérieur à 30 millions d'euros. Effectif supérieur à 250 personnes.
Il existe trois méthodes de consolidation qui dépendent de la nature du contrôle exercé par la société consolidante sur ses sociétés consolidées : l'intégration globale, l'intégration proportionnelle ou la mise en équivalence.
étape 1 : déterminer le périmètre de consolidation, le pourcentage d'intérêt et de contrôle ; étape 2 : éliminer les titres immobilisés et remplacer par les titres mis en équivalence ; étape 3 : calculer la part revenant à la société consolidante ; étape 4 : établir des comptes consolidés.
L'inaptitude est reconnue par le médecin du travail uniquement. L'incapacité désigne l'impossibilité de travailler ou d'effectuer certaines tâches de votre emploi et suit un accident du travail ou une maladie professionnelle. Elle est prescrite par un médecin et validée par le médecin-conseil de l'assurance maladie.
Ainsi, la date de consolidation est fixée soit par la guérison soit par le moment à compter duquel il n'existe plus d'évolution prévisible de l'état de santé du blessé. Cette consolidation n'exclut pas, bien entendu, une éventuelle rechute.
le certificat médical final de guérison, lorsqu'il n'y a aucune séquelle ; le certificat médical final de consolidation, lorsque les lésions se fixent et prennent un caractère permanent, sinon définitif, tel qu'un traitement n'est plus en principe nécessaire, et avec des séquelles entraînant une incapacité permanente.
Il convient alors de distinguer les séquelles indemnisables qui pourront donner lieu à une indemnisation au titre d'une rente et les séquelles non indemnisables qui, au regard des éléments médicaux, ne pourront pas donner lieu à une indemnisation au titre d'une rente.
L'indemnité en capital vous sera versée en une seule fois, après expiration du délai de recours de deux mois. Si votre taux d'incapacité permanente est supérieur ou égal à 10 %, vous percevrez une rente d'incapacité permanente, après expiration du délai de recours de deux mois.
À l'issue de la période de soins et , éventuellement , de votre arrêt de travail, votre médecin doit établir un certificat médical : le certificat médical final, indiquant les conséquences de l'accident.
Ce n'est qu'à la consolidation, c'est à dire quand l'état de la victime est stable, qu'un dossier corporel peut être soldé définitivement. Pour faire l'expertise médicale finale l'assureur va demander à la victime un certificat de consolidation établi par le médecin traitant.