Présidé par Jean Moulin, il adopte, après débat, une motion de soutien au général de Gaulle « qui fut l'âme de la Résistance aux jours les plus sombres et qui n'a cessé depuis le 18 juin 1940 de préparer en pleine lucidité et en pleine indépendance la renaissance de la Patrie détruite comme des libertés républicaines ...
Les cinq membres du bureau du CNR sont Georges Bidault, président, qui représente le parti radical et l'Alliance démocratique, Louis Saillant qui représente d'abord la CGT, mais aussi les Socialistes, Libération-Nord et la CFTC, Pascal Copeau, membre de Libération-Sud, qui représente aussi les Mouvements unis de la ...
Figure phare de la Résistance lors de la Seconde Guerre mondiale, Jean Moulin est le plus jeune préfet de France en 1937. Il s'opposa à l'occupant allemand dès 1940 et créa, sous l'égide du général de Gaulle, le Conseil National de la Résistance.
Organisme chargé d'assurer en France et dans la clandestinité la coordination des mouvements de résistance, des maquis, de la presse, des syndicats et des représentants de partis politiques opposés à Vichy.
Le Conseil national de la résistance (CNR) est fondé en 1943 par Jean Moulin dans le but d'unifier les différents mouvements de résistance intérieure au service de la France libre. Le 15 mars 1944, il officialise son Programme qui est composé d'une première partie consacrée à la lutte contre l'occupant allemand.
Afin de brouiller les pistes, les résistants peuvent démultiplier les pseudonymes. Le général Delestraint (chef de l'Armée secrète) est tour à tour "Vidal", "Mars", "Chevalier", "Delé" ou encore "Duchêne". Il est néanmoins arrêté par la Gestapo.
Le général de Gaulle, chef des Français libres, réfugié à Londres, dirige ses agents en métropole occupée par le biais des réseaux du BCRA ou d'envoyés tels que Jean Moulin, Pierre Brossolette et Jacques Bingen.
Le rôle politique de la Résistance
“La Résistance engage d'abord une bataille d'opinion contre le régime de Vichy, raconte Fabrice Grenard, grâce aux tracts et aux journaux clandestins, qui apparaissent dès la fin 1940.” L'objectif est alors de contrer la propagande allemande relayée par Vichy.
Le régime de Vichy : une apparence de légitimité
Le président de la République , Albert Lebrun, nomme alors le maréchal Pétain à la présidence du Conseil. Pétain appelle dès le lendemain à cesser le combat, et signe l'armistice dès le 22 juin.
Jean Moulin et la création du Conseil national de la Résistance. La mission confiée à Jean Moulin aboutit en janvier 1943 à la fusion des trois grands mouvements de résistance de zone sud (Combat, Libération, Franc-Tireur) au sein des Mouvements unis de la Résistance (MUR).
Vichy est le siège du Gouvernement de l'« État français » — plus connu sous le nom de régime de Vichy — entre juillet 1940 et août 1944. La station thermale de l'Allier, située alors en zone libre, est choisie principalement par sa forte capacité hôtelière et son accès assez rapide à Paris.
Il est alors remplacé par le démocrate-chrétien Georges Bidault à la tête du CNR. Les gaullistes feront bientôt de Jean Moulin un de leurs héros. Et, en transférant ses cendres au Panthéon, le 19 décembre 1964, la République lui accordera un statut hors du commun dans la mémoire nationale.
Le Comité français de Libération nationale se transforme, le 3 juin 1944, en Gouvernement provisoire de la République française. Présidé par le Général de Gaulle, celui-ci prépare le rétablissement de la légalité républicaine.
L'action du Comité national est alors tournée dans deux directions : - l'unification, sous la direction du Comité national, de la France libre et de la résistance intérieure, la France captive, ce qui renforcerait sa légitimité.
Cette ligne de séparation du territoire prend effet le 25 juin 1940. Elle prendra par la suite le nom de ligne de démarcation. L'ensemble du territoire et l'Empire sont sous l'autorité du régime de Vichy dirigé par le maréchal Pétain.
Instaurée par la loi du 19 juillet 2013, la Journée nationale de la Résistance correspond à la date de la première réunion du Conseil national de la Résistance (CNR), organisée clandestinement et présidée par Jean Moulin, le 27 mai 1943, rue du Four, à Paris.
1. Action de résister physiquement à quelqu'un, à un groupe, de s'opposer à leur attaque par la force ou par les armes : Il a opposé une farouche résistance à la police. 2. Action de résister à une autorité, de s'opposer à ce qu'on n'approuve pas : Résistance à l'arbitraire.
Forces françaises de l'intérieur (FFI) : Le 1er juin 1944 le CFLN (voir définition) regroupe les diverses formations militaires de la Résistance (Armée Secrète, groupes francs, Francs-Tireurs et Partisans, etc.) en créant les Forces françaises de l'Intérieur.
Les chiffres avancés varient de 300 000 à 500 000 résistants pour l'année 1944. Robet O. Paxton donne le chiffre de 300 000 cartes de combattants délivrées : 130 000 à des Déportés, 170 000 à des Combattants Volontaires de la Résistance.
Liste de fusillés. 29 août 1941 : Honoré d'Estienne d'Orves, Maurice Barlier et Jan Doornik. 20 septembre 1941 : Antoine Hajje, Georges Pitard, Michel Rolnikas, Adrien Nain, Roger Peyrat, Victor Marchal, René Anjolvy, François Herpin, Pierre Guignois, Georges Masset, Daniel Loubier et Maurice Peureux.
René Hardy, dit Chauvy, alias Bardot alias Didot, né le 31 octobre 1911 à Mortrée (Orne) et mort le 12 avril 1987 à Melle (Deux-Sèvres), est un résistant et écrivain français, inspecteur de la SNCF, célèbre pour la controverse autour de son rôle dans l'arrestation de Jean Moulin et du général Delestraint.
Donc, dès la Libération, le GPRF met en application le programme du Conseil national de la Résistance. Il met en œuvre des réformes économiques et sociales, qui prolongent celles du Front populaire.