Dans l'église catholique, le prêtre préside une messe structurée alors que dans l'église protestante, le pasteur prêche ce qu'il a à cœur de partager.
Un pasteur ou une pasteure est une personne qui exerce des fonctions de gestion et d'enseignement dans une communauté ecclésiale chrétienne. Le terme désigne un ministre du culte protestant ou évangélique.
Cette pasteure de 46 ans est devenue le 26 mai la première femme à présider cette Église majoritaire du protestantisme français dit historique. Lecture en 1 min.
Aujourd'hui, le protestantisme est constitué d'un ensemble d'Églises : luthériennes, calvinistes, anglicanes, etc. Toutes rejettent l'autorité du Pape et s'organisent autour d'évêques ou de conseils presbytéraux. ► Découvrez aussi le dossier Humanisme, réformes et conflits religieux.
La croix huguenote ou croix des protestants reprend la forme de la croix de Malte ou croix de Saint Jean, avec quatre branches de taille égales dessinant un total de huit pointes. Entre chacune de ces branches sont insérées des fleurs de lys.
Pour la messe, c'est l'eucharistie, pour le culte, c'est la Bible, c'est-à-dire la lecture de la Bible et la prédication. L'eucharistie, que les protestants appellent la sainte Cène ou la Communion n'est pas nécessairement pratiquée tous les dimanches.
La Fédération protestante de France recensait 1 605 pasteurs en France en 2010 dont 33 % de pasteurs réformés, 18 % de luthériens, 32 % d'évangéliques et pentecôtistes et 16 % d'autres dénominations (adventistes et églises ethniques).
La Bible seule
Les chrétiens protestants ne reconnaissent que la seule autorité de la Bible.
Les catholiques et les orthodoxes prient les Saints. Ils croient au Purgatoire et vénèrent la Vierge Marie comme figure sainte. Cela constitue une autre différence importante avec l'Eglise protestante qui refuse les Saints et ne voue aucun culte à Marie.
Pastoresse, subst. fém.,rare. Épouse d'un pasteur protestant.
Ainsi, hors concordat, un pasteur ou un prêtre est payé par son Eglise environ 1 000 euros par mois tout au long de son ministère.
a – Le rôle de l'Église locale
L'Église locale est toujours active dans le choix de son pasteur, comme le prescrit la TA : « qu'on ordonne comme évêque celui a été choisi par tout le peuple […] du consentement de tous que les évêques lui imposent les mains ».
Jésus Christ est le seul intermédiaire entre Dieu et l'humanité. Il n'y a que Dieu qui soit sacré, divin ou absolu. Ainsi, aucune entreprise humaine ne peut prétendre avoir un caractère absolu, intangible ou universel, y compris la théologie.
Le signe de croix est attesté dès le III e siècle et se fait sur le front jusqu'au VII e siècle. Il est commun à la plupart des confessions chrétiennes, encore que les protestants le pratiquent moins et les chrétiens orientaux plus encore que les catholiques.
Le lieu de culte traditionnellement utilisé par les communautés protestantes ou évangéliques est dénommé temple (ou parfois église, notamment par les luthériens, par certains réformés et au Canada), toutefois ce n'est ni un lieu consacré ni un lieu sacré.
Les enterrements protestants et la tradition
Dans le protestantisme le rite funéraire ne s'adresse pas au défunt, mais aux vivants, à savoir sa famille, à ceux qui restent. Il s'agit en fait de rappeler le don de l'existence fait par Dieu aux hommes.
Un devoir de redistribution. Malgré cette déculpabilisation, les protestants cultivent l'austérité et préfèrent l'épargne à l'endettement. Il faut dire que, pour Calvin, la richesse est un signe de la grâce. Ce don gratuit de Dieu oblige cependant le croyant à redistribuer sa richesse.
Il y a un seul baptême dans nos Eglises. Un enfant (ou un adulte) baptisé dans un temple peut être catholique et un enfant baptisé par un prêtre catholique n'a pas à être rebaptisé pour se dire protestant. On peut dire qu'en effet la grâce de Dieu est toujours première et le fondement unique de toutes nos Eglises.
Les protestants voient dans la dévotion à Marie de l'idolâtrie, mais l'approche protestante de la Vierge Marie est diversifiée. Pour Martin Luther, il est évident que Marie est auprès de Dieu, dans la communion des saints, écrit l'abbé Alain René Arbez dans cet article.
Michel Pastoureau. Les réformateurs protestants séparaient les couleurs en deux grands groupes : " honnêtes ", comme le noir, le blanc, le gris et le bleu ; " déshonnêtes ", surtout le rouge, le jaune et le vert.
Travailler de ses mains à des tâches habituelles. Sans radio, sans un mot, et jouir de ce calme et de ce travail qui n'occupe que la surface de notre attention, et qui laisse libre l'âme... Aller se mettre en présence de la nature, sous le soleil ou sous un parapluie, et se laisser porter par le calme et la beauté...
On considère que les protestants ont tous en commun trois convictions fondamentales : 1) la Bible est l'autorité suprême en matière de vérité religieuse; 2) l'être humain n'est sauvé que par la grâce de Dieu, c'est-à-dire par un don non mérité; 3) tous les chrétiens sont prêtres, c'est-à-dire qu'ils peuvent intercéder ...
Les temples protestants se démarquent des églises catholiques et se caractérisent généralement par un plan centré. L'extérieur, souvent simple, peut être somptueux dans les communautés les plus riches, avec des décors très modernes.
La communion correspond au temps du repas, plus particulièrement au moment où l'on partage le pain (ou le pain et le vin selon les habitudes). Dans les cultes protestants, où le plus important est la liturgie de la parole, la Cène se situe à la fin de l'office.
Le mariage religieux en tant que tel n'existe pas pour les protestants, c'est l'union civile qui est seul valable et suffisant. Néanmoins l'Eglise offre un culte de bénédiction de Dieu sur demande du couple.