Selon la tradition islamique, les familles des deux parties peuvent contribuer à la dot et aux frais du mariage. Cependant, le marié est le principal responsable des dépenses et il est donc généralement celui qui paie toutes les dépenses liées au mariage.
Sachez que chaque époux doit contribuer selon ses moyens financiers. Si votre époux ou épouse ne paie pas sa part, vous pouvez l'y contraindre. Vous devez vous tourner vers le juge aux affaires familiales (Jaf) et faire une demande de contribution aux charges du mariage.
Selon la tradition, il appartient à la famille de la mariée d'acheter la robe. Tout comme la tenue des demoiselles d'honneur et la décoration.
Le mariage religieux est appelé Hlel, Nikah ou Fatiha suivant le pays d'origine. Il s'agit d'un contrat moral entre les futurs époux. Le mariage religieux n'est pas officiel, il faudra donc un mariage civil pour officialiser l'union. Pour faire un mariage religieux, il faut avoir le consentement des deux futurs mariés.
Comment se déroule le nikah ? Tout d'abord, avant de célébrer le nikah, les époux doivent procéder au mariage civil à la mairie, s'ils souhaitent être reconnus en tant que mariés par l'État. À la suite de cela, les époux retrouvent le célébrant sur le lieu de leur choix.
Appelé autrement le petit “hlel”, elle est obligatoire pour les musulmans afin de valider le mariage devant Allah. Du point de vue de l'Islam, il est possible de se marier sans passer par la mairie, mais ceci est fortement déconseillé. Il est important de rappeler que le mariage religieux est sans valeur juridique.
Selon les traditions islamiques, l'achat des alliances, également connues sous le nom de bagues de mariage, est une responsabilité partagée entre les deux futurs époux.
Pour le malikisme, la khutba doit obligatoirement être en arabe et s'il n'existe pas de khatib qui sache le parler la prière n'est pas obligatoire.
"Il y a une dizaine d'années, une fatwa avis juridique destinée aux musulmans vivant en Europe a rappelé l'obligation du mariage civil, car certains imams n'étaient pas au courant de la loi", précise Azzedine Gaci, président du conseil régional du culte musulman (CRCM) de Rhône-Alpes.
L'idée est de célébrer le mariage vers la fin de l'année, soit au 11e mois soit au 12e mois.
Lorsque l'on se demande « qui paye quoi » dans un mariage, on pense généralement aux parents des deux mariés. En effet, traditionnellement ce sont les familles qui financent l'union de leurs enfants. Cela est d'autant plus vrai lorsque les mariés sont jeunes et n'ont donc pas beaucoup de moyens.
Traditionnellement, c'est le fiancé qui doit offrir le bouquet de mariée à sa promise le jour du mariage. La future épouse se doit donc de lui distiller quelques informations sur sa robe de mariage, pour qu'il puisse accorder les fleurs et le style du bouquet à la rose, qu'il n'a jamais vue !
Ils sont garants de la cohésion des deux familles et de leur bonne entente tout au long des préparatifs et de la cérémonie. Mine de rien, c'est un sacré rôle à assumer ! Chacun sait qu'en fonction des tempéraments, ce n'est pas toujours évident.
Pour ce qui est de l'organisation de la cérémonie du henné c'est à la charge de la famille de la jeune femme. Evidement c'est le repas, la neggafa, la tatoueuse et même l'orchestre ou le DJ sont compris dans les frais.
Beaucoup de personnes se demandent qui doit payer la bague de mariage. Dans la majeure partie des cas, il s'agit de la personne ayant fait sa demande qui s'occupe des frais. Cependant, les futurs mariés peuvent également partagés l'achat en s'offrant chacun une bague.
La dot servait surtout pour payer les loyers, acheter de la nourriture et d'autres biens, mais aussi, dans le cas des artisans et des petits marchands, pour approvisionner l'atelier ou le commerce ou accroître son activité.
1 L'état de zina' désigne une relation extraconjugale entre un homme et une femme, que celle-ci se déroule avant le mariage ou pendant le mariage avec un autre conjoint. Elle est considérée comme un des plus grands péchés de l'islam.
La cérémonie religieuse est en effet considérée comme un contrat valide et le mariage est considéré comme légitime une fois que le contrat a été accepté par les deux parties et que les témoins ont été présents.
Mahr, qui signifie « récompense » (ajr) ou « offrande nuptiale » et a pour synonymes les termes sadaqa et faridah, est le mot utilisé par le droit islamique de la famille pour désigner le « paiement que l'épouse a le droit de recevoir du mari en vue du mariage » (Esposito et DeLong-Bas, 2001, p.
«Salam aleïkoum votre imam»
Il se prononce en faveur d'un âge minimal de 18 ans pour le mariage au Liban. Mais en même temps, il invite à ne pas juger l'histoire. Tour à tour, il rappelle les fatwas émises par les ayatollahs iraniens, Khomeyni et Sistani, en faveur du mariage des fillettes, même avant l'âge de 9 ans.
La cérémonie de mariage religieuse est appelée fatha, elle se déroule chez les parents de la mariée. La cérémonie est célébrée par un imam. Ce dernier va d'abord demander l'accord de la mariée et du marié, sans leur consentement l'union ne peut avoir lieu.
Concernant l'échange des Alliances, c'est le jeune marié qui passera le premier la bague au doigt de sa fiancée. Puis c'est elle à son tour qui lui passera l'anneau.
Les musulmans portent souvent l'alliance à la main droite, sans exclure d'office la main gauche.
L'activité professionnelle est la première raison évoquée par les hommes qui ne mettent pas leur alliance, devant la volonté de ne pas afficher le statut marital. Les femmes affirment, quant à elles, ne pas porter l'anneau symbolique par peur de l'abîmer et de le perdre.