Toute personne assurée à l'AVS. Les conjoints qui n'exercent aucune activité lucrative sont aussi soumis à cette obligation. Leur cotisation est toutefois considérée comme acquittée si celle de leur conjoint actif s'élève au moins au double de la cotisation minimale due à l'AVS.
Les personnes qui exercent une activité lucrative en Suisse et y sont assu- rées paient des cotisations à l'AVS, à l'AI et aux APG qui sont prélevées sur leur salaire.
Attention : vous ne devez pas cotiser si vous ne travaillez pas et que votre conjoint ou, en cas de partenariat enregistré, votre partenaire travaille et paye au moins le double des cotisations minimales annuelles (soit deux fois 514 francs : 1028 francs).
Vous n'avez en principe pas de cotisations à payer si le salaire ne dépasse pas 2 300 francs par personne salariée. S'il est plus élevé, les co- tisations AVS/AI/APG et AC doivent être payées sur la totalité du salaire. Toutes les rétributions que vous allouez pour une activité doivent être ad- ditionnées.
Qui finance l'AVS ? En premier lieu les personnes assurées et les employeurs. L'économie, représentée par les employeurs, les personnes salariées, les personnes indépendantes et la Confédération constituent les principales sources de revenus de l'AVS.
Les cotisations à l'AVS sont payées pour moitié par l'employeur et pour moitié par le salarié. Les cotisations à l'AI et aux APG sont perçues en même temps que les cotisations à l'AVS. Elles s'élèvent au total à 10,6 % du salaire, indépendamment de leur montant, soit 5,3 % pour chacune des parties.
La rente de survivants aide les veuves, veufs ou orphelins à surmonter les difficultés financières consécutives au décès d'un parent ou d'un conjoint. L'AVS a été créée en 1948. L'assurance-invalidité (AI) offre une protection aux personnes n'ayant pas encore atteint l'âge de la retraite.
Globalement, le total des charges sociales oscille entre un taux de 20% et 40% du salaire. Ces charges étant la plupart du temps partagé entre l'employeur et son employé (AVS/AI/APG, AC, LPP), il est raisonnable de dire que le taux de charges employeurs sur un salaire suisse oscille entre 10% et 20% du salaire.
L'employeur effectue les versements, c'est-à-dire le paiement des cotisations (part patronale et part salariale) auprès de l'Urssaf (cas général) ou de la MSA (s'il s'agit d'une activité agricole). Le paiement des cotisations ouvre alors les droits des salariés à leurs prestations de protection sociale.
Il s'agit d'un système qui couvre la retraite, mais aussi l'invalidité et le décès. Ce système permet au frontalier de récupérer 60 % de son salaire une fois à la retraite. Mais pour obtenir une rente complète appelée « rente 44 », il faut avoir cotisé le nombre d'années suffisantes, soit 44 ans.
Pour ceux qui ont bénéficié d'une rente des 1ᵉʳ et 2e piliers pour la première fois en 2022, le revenu médian de l'AVS et de la caisse de pension était de 3528 francs.
Quelles sont les conditions pour bénéficier d'une rente AVS ? Pour bénéficier d'une rente, il faut avoir cotisé à l'AVS durant une année au moins ou que votre conjoint ait cotisé pour vous au minimum une année. En principe, les personnes qui travaillent ou sont domiciliées en Suisse sont assurées à l'AVS.
Si vous avez travaillé en France et en Suisse, vous avez cotisé dans les deux pays et vous devez également vous intéresser à votre retraite française. Pour ouvrir votre pension de retraite française, il vous suffit de justifier de la durée d'assurance requise déterminée selon votre date de naissance.
Vous êtes tenu de verser des cotisations au 2e pilier si vous remplissez toutes les conditions suivantes : vous avez au moins 17 ans, vous êtes assuré au 1er pilier (AVS), vous êtes salarié et vous touchez au moins 22 050 francs par an.
La retraite correspondant aux 1er et 2e piliers devrait avoisiner 60% du montant du dernier salaire. Or, une fois l'âge de la retraite atteint, l'assuré a besoin d'environ 80% de son dernier salaire pour maintenir son niveau de vie habituel. C'est la prévoyance individuelle.
Par exemple, vous devrez payer pour l'assurance, le loyer (si c'est le cas), les services publics et le transport, cela pourrait vous coûter 3.000 à 4.000 CHF (~ 3.500 €) par mois. Donc, pour bien vivre en Suisse (selon les villes), vous devez disposer d'au moins 4 000 à 5 000 CHF de revenus.
Le Smic net à Genève est de 3'750 CHF soit, 3800 € par mois en 2024.
Un salaire brut de 2000€, par exemple, correspond à un salaire net de 1540€ et engendre par ailleurs des charges patronales de 840€.
Qu'est-ce que la rente de vieillesse de l'AVS ? L'assurance-vieillesse et survivants (AVS) constitue, avec l'assurance-invalidité (AI), le premier pilier du système de sécurité sociale suisse. Toutes les personnes qui habitent ou travaillent en Suisse sont assurées et ont l'obligation de payer des cotisations.
En Suisse, la prévoyance vieillesse, invalidité et survivants repose sur trois piliers : la prévoyance étatique, la prévoyance professionnelle et la prévoyance privée.
La rente AVS à l'âge de la retraite
Le premier pilier vous garantit un revenu suffisant pour couvrir vos besoins vitaux durant la retraite. La rente minimale pour une personne seule se monte actuellement à 1225 francs par mois et la rente maximale à 2450 francs.
Le 1er pilier, ou rente AVS, constitue un premier élément de votre retraite suisse perçue en France. Ainsi, bien que le prélèvement à la source ne puisse être réalisé côté français, vous serez imposé en France sur ce 1er pilier (en remplissant le feuillet 2047 sur votre déclaration fiscale).
Le droit à une rente maximale naît à partir d'un salaire annuel moyen d'au moins 85 320 francs (état 2020). Les personnes qui remplissent cette condition et qui ne présentent pas de lacune de cotisations ont actuellement droit à une rente complète maximale de 2370 francs par mois ou 28 440 francs par an.