Ainsi, lorsqu'un ascenseur est situé à mi-étage, les lots qui peuvent être desservis doivent participer aux charges de l'appareil, quand bien même il leur faut descendre ou monter un demi-étage pour l'utiliser (cass. civ.
La répartition des charges d'ascenseur entre les copropriétaires est indiquée dans le règlement de copropriété. Un copropriétaire situé au rez-de-chaussée n'est pas concerné par les charges de l'ascenseur, sauf s'il existe une cave, un garage, ou un sous-sol et que l'ascenseur permet de le desservir.
Les charges locatives (ou charges récupérables) sont des dépenses dues par le locataire, mais initialement payées par le propriétaire. Le propriétaire se fait rembourser ces dépenses par le locataire.
Les dépenses de travaux
En conséquence, les dépenses que vous engagez dans le but de rendre le logement décent sont des charges non récupérables. Les gros travaux effectués sur le logement (la réfection du plancher, par exemple) ou sur la copropriété (ravalement de façade, changement de la toiture, dératisation…)
Les charges prévues au budget prévisionnel sont financées par le versement de provisions. Ces provisions sont versées par les copropriétaires au syndic de copropriété. Elles sont égales au ¼ du budget voté, sauf décision contraire de l'assemblée générale.
Principe des charges locatives
Celles-ci sont refacturables au locataire et représentent généralement entre 60 et 80% des charges de copropriété. Elles correspondent aux services dont le locataire jouit : présence d'un gardien, chauffage collectif, eau courante, ascenseur, entretien des parties communes, etc.
l'eau nécessaire à l'entretien courant des espaces extérieurs. les produits nécessaires à l'exploitation, à l'entretien et au traitement de l'eau. la fourniture d'énergie quelle que soit sa nature. les frais d'entretien courant et de menues réparations des équipements de production d'eau chaude ou de chauffage.
Le propriétaire prend aussi en charge l'installation ou le remplacement des équipements des parties communes (tapis, digicode...), les peintures des escaliers, la réparation des actes de vandalisme et le renouvellement de l'installation d'eau et de chauffage dans les appartements et les parties communes.
Dès lors schématiquement, les charges locatives recouvrent : les dépenses d'entretien (ménage des parties communes, entretien des espaces verts, etc.) ; les menues réparations (poignées de porte, mécanismes de fermeture, remplacement des clés perdues, etc.) ; les services dont le locataire bénéficie de façon directe.
Une augmentation des charges locatives peut être régularisée chaque année après l'arrêt définitif des comptes de la copropriété. La provision pour charges mentionnée au bail doit s'appuyer sur des éléments objectifs, dont, notamment, le montant payé l'année précédente.
Le bailleur a une obligation d'entretien et de réparation du logement qu'il loue pendant toute la durée du bail, en dehors des réparations locatives (menues réparations et entretien courant à la charge du locataire) qui ne sont pas imputables à une faute du locataire.
La loi n'a pas déterminé de critères précis pour réaliser la répartition. Si le logement est muni de compteurs individuels, la répartition se fait par rapport au relevé de ces compteurs. A noter, que la fourniture d'électricité doit obligatoirement faire l'objet d'un compteur individuel.
Pour calculer les charges d'ascenseur, on utilise la formule suivante : (tantièmes/total des coefficients) x coefficient de l'étage).
Elles sont réparties entre les copropriétaires en fonction de la valeur relative du lot (compte tenu de sa consistance, sa superficie et sa situation) ; le plus souvent cette valeur sert également à l'établissement des quotes-parts des parties communes (tantièmes).
Les tantièmes correspondent à la part de copropriété possédée par chacun des copropriétaires. Ils permettent de définir la participation de chaque propriétaire lors de l'assemblée générale. Ils permettent également de répartir le paiement des différentes charges liées aux parties communes.
Les travaux d'entretien et de réparations courantes
Il doit entretenir les lieux. Ainsi, il supporte les travaux liés à l'occupation des locaux. Par contre, les travaux occasionnés par la vétusté, la force majeure ou un vice de construction sont à la charge du bailleur.
C'est donc le propriétaire qui doit payer la réparation et prendre en charge le remplacement d'un robinet en cas d'usure normale. Cependant, si l'usure est due à un défaut d'entretien ou à une négligence évidente du locataire, c'est à lui qu'incombe la charge de réparer ou de payer les réparations.
Quelles sont les réparations qui sont à la charge du bailleur et du locataire pendant la durée du bail ? Le bailleur est tenu de faire toutes les grosses réparations, sauf les réparations d'entretien appelées parfois réparations locatives.
Le propriétaire a l'obligation de délivrer un logement décent et ne portant pas atteinte à la sécurité ou à la santé du locataire. Il est tenu de remettre au locataire un certain nombre de documents lors de la signature du contrat de location et en cours de bail.
Qu'en est-il des charges locatives pour l'eau ? Il est possible que l'eau froide fasse partie des charges locatives demandées par le propriétaire. En effet, il faut que cela soit indiqué dans le bail que l'eau froide est comprise dans les charges du logement.
Cette tâche incombe au bailleur. Nombre d'entre eux font appel à un concierge.
Qui a la charge de changer les joints des fenêtres ? L'entretien courant du logement étant à la charge du locataire, au titre de la loi du 6 juillet 1989. Celui-ci comprend donc les éventuels changements de joints et de mastics des fenêtres.
Non, le propriétaire n'a pas le droit d'entrer dans le logement du locataire sans son autorisation. S'il le fait, le locataire peut porter plainte pour violation de domicile et le propriétaire s'expose alors à une peine d'un an d'emprisonnement ou à une amende de 15 000 €.
Les travaux de plomberie qui incombent au propriétaire
Fuite de toilettes : remplacement du mécanisme de chasse d'eau en cas de vétusté. Remplacement des WC. Remplacement des tuyauteries et de la robinetterie en cas de vétusté.