C'est, du reste, le propriétaire de l'immeuble qui en est le débiteur au même titre que la taxe foncière sur les propriétés bâties.
Si le bail n'indique rien, c'est donc le bailleur qui devra les payer. Il s'agit des impôts suivants : Taxe foncière et taxes additionnelles à la taxe foncière. Impôts, taxes et redevances liées à l'usage du local ou de l'immeuble.
Les frais de gestion de la fiscalité directe locale
3 % des parts communale, intercommunale et départementale ; 8 % de la part syndicale (2e colonne) + TEOM ; 9 % de la taxe spéciale d'équipement.
La somme des cotisations prélevées par les collectivités territoriales donne le montant brut de la taxe foncière (en rose). Sur ce montant brut, l'Etat applique 3 % à titre de frais de gestion pour la collecte de l'impôt (en gris). Par exception, ce taux est de 8 % pour la collecte au profit des syndicats de communes.
La taxe foncière est due pour l'année entière par le propriétaire au 1er janvier de l'année. Si vous vendez ou achetez un bien en cours d'année, le vendeur (propriétaire au 1er janvier) demeure le seul redevable de la totalité de la taxe foncière pour l'année entière.
La taxe foncière est un impôt local qui touche tous les ménages propriétaires. Les locataires ne paient pas la taxe foncière à la différence de la taxe d'habitation. Les locataires peuvent toutefois se voir imputer la taxe de prélèvement d'ordures ménagères.
La taxe foncière concerne tout propriétaire d'un bien immobilier (logement, local d'activité, terrain). Etablie à partir de la même valeur locative que la taxe d'habitation, la taxe foncière obéit à des règles qui lui sont propres. La taxe foncière est souvent accompagnée de taxes assimilées aux impôts locaux.
Les personnes de plus de 65 ans et de moins de 75 ans au 1er janvier de l'année d'imposition ont droit à un dégrèvement de 100 € sur le montant de la taxe foncière. Le dégrèvement concerne la taxe foncière de l'habitation principale et est déduit automatiquement : le propriétaire n'a pas besoin d'en faire la demande.
Un logement dans lequel vous avez réalisé des travaux d'économie en énergie : si vous avez réalisé des travaux d'économie d'énergie dans votre logement ancien, vous pouvez bénéficier d'une exonération de la taxe foncière, à hauteur de 50 à 100 %, et ce pour une durée de 5 ans.
Ce dégrèvement concerne les foyers dont les ressources n'excèdent pas 27 706 € de revenu fiscal de référence (RFR) pour une part, majoré de 8 209 € pour les deux demi parts suivantes, puis 6 157 € par demi part supplémentaire.
Que signifie « contributions directes » ? Il s'agit de quatre impôts directs ou nominatifs, établis sous la Révolution : la contribution foncière (sur le foncier), la contribution mobilière (sur le logement), la patente (sur l'industrie et le commerce), l'impôt sur les portes et fenêtres.
L'avis de taxe foncière mentionne les mensualités restantes de l'année N et celle de l'année N=1 (ici 2019 et 2020). Jusque là, rien de bien compliqué à comprendre. Le contribuable voit le montant restant à payer et/ou celui de ses mensualités, ainsi que l'échéancier de paiement.
Les impôts locaux regroupent essentiellement la taxe d'habitation, payée par la personne qui occupe le logement, et la taxe foncière, payée par celui qui le possède. Ces impôts servent à financer le budget des collectivités locales, principalement les communes.
Les réparations à la charge du bailleur
Il doit notamment supporter les frais des grosses réparations visées à l'article 606 du Code civil : Réparation des gros murs et des voûtes. Rétablissement des poutres et des couvertures entières.
Les travaux d'entretien et de réparations courantes
Il doit entretenir les lieux. Ainsi, il supporte les travaux liés à l'occupation des locaux. Par contre, les travaux occasionnés par la vétusté, la force majeure ou un vice de construction sont à la charge du bailleur.
L'article 157 bis du code général des impôts (CGI) prévoit que les contribuables âgés de plus de soixante-cinq ans et les invalides de condition modeste peuvent bénéficier, pour le calcul de l'impôt, d'un abattement sur le revenu imposable.
Si vous êtes âgé de plus de 75 ans au 1er janvier de l'année d'imposition N, vous pouvez bénéficier d'une exonération pour votre habitation principale.
Les personnes âgées d'au moins 65 ans au 1er janvier 2022 et qui ont moins de 75 ans peuvent bénéficier d'une réduction de 100 € sur le montant de leur taxe foncière si le montant de référence de leurs impôts sur les revenus de 2021 ne dépassent pas les plafonds cités ci-dessus.
Les plus de 70 ans bénéficient en effet d'une exonération de charge sociale sur les emplois à domicile. Une mesure instaurée en 1987 mais devenue très coûteuse avec le temps du fait de l'augmentation de l'espérance de vie.
Si l'ascendant a plus de 75 ans, cette aide fiscale est possible dès lors que son revenu imposable est inférieur au plafond de ressources fixé pour l'allocation de solidarité aux personnes âgées (Aspa/minimum vieillesse) : 10 881,75 € pour une personne seule (revenus de 2021) ; 16 893,94 € pour un couple.
Cette variation n'est pas uniquement due aux caractéristiques propres de votre logement (surface, nombre de pièces, etc.), la situation géographique de votre habitation influence fortement le montant de votre imposition.
Si, a priori, la taxe foncière est à la charge du bailleur, un bail commercial est beaucoup plus souple et permet aux deux parties de décider des règles qu'elles souhaitent suivre. Il est donc tout-à-fait possible, pour vous, bailleur, d'insérer dans le bail une clause stipulant qu'elle sera à la charge du locataire.
Le propriétaire bailleur doit payer la taxe foncière sur les propriétés bâties et la taxe ou redevance des ordures ménagères dont il peut demander le remboursement à son locataire au titre des charges récupérables.
En effet, la taxe d'enlèvement des ordures ménagères est intégrée dans les charges locatives. Chaque année, lors de la régularisation des charges sur le loyer, le propriétaire récupère ou rembourse la différence en fonction du montant de la TEOM.