Les petits dormeurs sont ceux qui ont besoin de moins de 6 heures de sommeil par nuit pour être en forme pendant toute la journée et se sentir reposée. Le record minimal observé est de 3 heures 30 de sommeil par nuit. Le saviez-vous ? "Il existe des familles de petits dormeurs", explique le docteur Léger.
D'après une nouvelle étude publiée dans Science, il semblerait qu'un petit pourcentage de la population (5% environ) soit atteint d'une mutation génétique leur permettant de dormir moins que les autres. Le gène en question, connu sous le nom de DEC2, est en charge de régler le rythme circadien.
Les causes sont diverses. Sur le plan somatique, l'insomnie peut s'expliquer en cas de douleurs, du fait de divers symptômes associés à des maladies chroniques comme l'asthme ou l'insuffisance cardiaque par exemple, ou encore de perturbations du cycle circadien pour les maladies d'Alzheimer ou de Parkinson.
À moyen terme, c'est une irritabilité importante qui peut s'installer, un risque de syndrome dépressif et surtout des difficultés d'apprentissage. Enfin, si le déficit de sommeil devient chronique, il y a un risque accru d'obésité et de diabète.
Les conséquences du manque de sommeil chronique se ressentent également sur l'activité cardiaque. À terme, un sommeil insuffisant ou de mauvaise qualité, contribue à une surproduction d'hormones. Ces dernières favorisent l'augmentation de la tension artérielle et du mauvais cholestérol (LDL).
En état de privation de sommeil, l'activité cellulaire cérébrale ralentit : concrètement, vous avez du mal à réfléchir et à vous concentrer. Les épisodes de perte d'attention en journée, voire de somnolence, se multiplient, la vitesse de réaction et la vigilance diminuent, la capacité à prendre des décisions également.
Tentez la micro-sieste fermez les yeux, détendez vous pendant environ 10 minutes : l'effet sera toujours bénéfique. La respiration comme la sophrologie peuvent être d'une aide précieuse pour récupérer. Sur du court terme, un aliment ou une boisson peut vous donner un regain d'énergie, à ne pas utiliser à long terme.
Des facteurs tels que le stress, l'anxiété, les préoccupations personnelles, les habitudes de sommeil irrégulières, les troubles médicaux sous-jacents, l'utilisation excessive d'écrans ou la consommation de stimulants (comme la caféine) peuvent tous jouer un rôle dans la perturbation du sommeil.
A ces heures, l'oxygénation de l'organisme se met en branle. Un réveil entre 3h et 5h du matin peut alors signifier des soucis de respiration (en raison de la fumée, du stress, rythme respiratoire élevé). Au niveau psychologique, les poumons sont associés à la mélancolie, aux désillusions sentimentales et à la peine.
Gros dormeur ou petit dormeur
Pour qualifier un individu de court ou de long dormeur, on se réfère à la durée moyenne de sommeil des personnes de son âge. Si la quantité de sommeil habituelle est inférieure à 75% de la normale, alors il s'agit d'un court dormeur. En règle générale, la durée est inférieure à 5 heures.
«Si l'on continue de dormir alors que le corps est programmé pour se réveiller tôt depuis cinq jours, on sera fatigué au réveil car l'organisme se sera déjà remis en route. Même principe quand on force le corps à démarrer alors qu'il est programmé pour dormir.»
Les plus grands dormeurs sont donc : Le koala ; il arrive à dormir jusqu'à 22 heures par jour ! Une véritable performance. Le reste du temps, il mange exclusivement des feuilles d'eucalyptus.
1 - Le koala
La palme d'or revient à ce petit marsupial, qui dort entre 20 et 22 heures par jour ! Il passerait ainsi 75 à 80% de son temps à dormir dans les arbres.
Un chiot va passer en moyenne 90 % de la journée à dormir. Le chien adulte peut pour sa part dormir une bonne douzaine d'heures. Le chat peut pour sa part dormir de 16 à 20 heures en moyenne par jour.
Difficile de tenir plus de trois jours sans dormir
Diverses études sur le sujet affirment que dépasser les 72 heures sans dormir est quasi impossible à supporter pour l'organisme, même si certains cas sortent du lot.
Deux hypothèses ont été émises par des scientifiques. La première explique que nous puisons notre énergie dans nos réserves internes. Tout au long de la journée, nous utilisons un stock limité d'énergie mentale : la volonté. Plus on puise dans ces réserves, plus on ressent de la fatigue.
Le plus souvent, cette forme d'asthénie est due à une dépression, à des troubles anxieux, à une phase dépressive d'un trouble bipolaire ou à des troubles du comportement alimentaire (anorexie mentale plus particulièrement).
Le corps reste immobile, comme paralysé. Seuls les yeux bougent sous les paupières, c'est pour cela que le sommeil paradoxal est également appelé REM « Rapid Eye Movement » ou MOR en français pour « Mouvement Oculaire Rapide ». Plusieurs cycles de sommeil sont nécessaires chaque nuit pour un repos réparateur.
Si l'on cherche une signification au fait de dormir les yeux ouverts ou mi-clos, la réponse peut être la lagophtalmie nocturne, ce trouble oculaire empêchant la fermeture complète des paupières. Quoique bénin, il peut être à l'origine d'une sécheresse oculaire désagréable faisant obstacle à un bon rythme de sommeil.
Quand on ferme nos yeux, se retournent-ils? Les mouvements des paupières et les mouvements des globes oculaires sont assurés par des muscles et des nerfs indépendants, mais il y a naturellement des synchronisations entre les deux.
La mélatonine est une hormone produite dans une petite structure de notre cerveau appelée « la glande pinéale ». Sa fonction principale est de donner des repères temporaires à notre organisme, c'est pourquoi elle est essentielle à la régulation circadienne de notre sommeil.
À chaque âge son besoin de sommeil
Les nouveau-nés (de 0 à 3 mois) : 14 à 17 heures. Les adolescents (14 à 17 ans) : 8 à 10 heures. Les adultes (26 à 64 ans) : 7 à 9 heures. Les personnes âgées (65 ans et +) : 7 à 8 heures.
Les parasomnies du sommeil lent profond comprennent les éveils confusionnels, les terreurs nocturnes et le somnambulisme. Les parasomnies associées au sommeil paradoxal incluent les cauchemars, les paralysies du sommeil et le trouble du comportement en sommeil paradoxal.