Suite du récit du Vidame de Chartres (l. 1-158) Le Vidame explique que c'est Madame de Thémines, avec qui il entretenait une liaison, qui lui a écrit la lettre.
François de Vendôme, toujours appelé le vidame de Chartres, est un personnage majeur de La Princesse de Clèves, un roman français anonyme publié en mars 1678, plus d'un siècle après sa mort, qui mêle personnages historiques romancés et personnages purement fictifs.
Lors d'un tournoi, Nemours est blessé. Le regard que lui adresse alors Madame de Clèves confirme son ardente passion pour lui. Cependant, après le tournoi, la reine Dauphine lui confie une lettre qui serait tombée, dit-elle, de la poche du duc de Nemours, et que lui aurait écrite l'une de ses supposées amantes.
Marie Stuart (1542-1587) est appelée pendant tout le roman la « reine dauphine ». En avril 1558 , elle a en effet épousé le dauphin, fils aîné de Henri II, qui devient roi de France en juillet 1559 sous le nom de François II. Il n'a que seize ans quand il accède au trône.
Le prince de Clèves, qui apprend cet amour secret, en meurt de chagrin. Bouleversée par ce décès dont elle se sent responsable, la princesse de Clèves renonce à la cour et à l'amour du duc de Nemours, au profit d'une retraite religieuse où elle meurt.
La morale impose des sacrifices et de lourds renoncements à la princesse de Clèves : après la mort de son mari, elle choisit sa vertu et son devoir alors même qu'elle pourrait épouser le duc de Nemours.
Le prince de Montpensier : François de Bourbon, né en 1542, est prince dauphin d'Auvergne, duc de Montpensier et le beau-père de la princesse de Clèves. Le duc de Guise : Il est l'un de chef de file du clan catholique face aux protestants.
Les thèmes principaux :
- Héros, héroïne - La Cour : le paraître et l'éclat => « l'honnête homme » - La morale : incitation à la vertu et jansénisme - La passion : destructrice de l'homme.
Madame de Valentinois, Diane de Poitiers (1499-1566), maîtresse en titre d'Henri II - Elle déteste les de Guise. Elle déteste aussi le Vidame de Chartres. Maîtresse de François Ier, Henri II, et François II.
Le Prince de Clèves, ravagé par la jalousie, meurt de chagrin.
Parce que c'est un roman historique et que c'est un genre qui me plaît :j'aime l'Histoire, la petite histoire celle des passions et la grande Histoire , celle des alliances politiques et des chroniques de la royauté ; Ce ce roman m'a plu car il contient justement ce mélange entre les deux dimensions de l'histoire des ...
S'en suivent de nombreuses complications qui conduisent finalement à la mort de Monsieur de Clèves. Alors libre de se remarier avec le duc de Nemours, la Princesse s'y refuse, par fidélité à la mémoire de son défunt époux et de crainte qu'une union éteigne avec le temps la passion de son amant.
Les quatre personnages principaux les plus courants sont : le protagoniste, l'antagoniste, le mentor et l'intérêt amoureux.
Le programme qui suit nous permet de comprendre ce qu'elle a voulu transmettre à sa fille : l'informer des choses galantes : « elle faisait souvent à sa fille des peintures de l'amour » afin qu'elle ne tombent pas dans certains travers : « la persuader plus aisément sur ce qu'elle lui en apprenait de dangereux » et qu' ...
La princesse de Clèves, fiche de lecture. Publié en 1678, le roman se déroule au XVIe siècle sous le règne d'Henri II. Autant dire que l'intrigue se déroule dans un contexte politique compliqué, car la France est à cette époque extrêmement troublée par les guerres de religions entre catholiques et protestants.
Il s'agit d'un roman intimiste, qui prend pour objet principal la psychologie des personnages. Il est rattaché au courant littéraire de la préciosité, que Madame de La Fayette connaissait bien par l'intermédiaire des ses amies lettrées, comme Mme de Scudéry.
Les valeurs traitées dans La Princesse de Clèves sont la naissance, le bien, l'éclat, l'amour, le mariage, le devoir, le bonheur, le repos, les bienséances, la vertu, la sincérité, et la mort.
Ouverture. La princesse prévenue des dangers de l'amour passion, ne sera pas une victime des affres de la passion. Elle est devenue une héroine modèle de la vertu. Contrairement à Madame Bovary de Flaubert, une anti-héroine, torturée par les affres de la passion.
Elle devient duchesse de Montpensier après son mariage en 1566 avec François de Bourbon, duc de Montpensier et dauphin d'Auvergne avec lequel elle a pour fils Henri de Montpensier, né en 1573.
La première rencontre de la nouvelle conduit le prince de Clèves à observer mademoiselle de Chartres, récemment arrivée à la cour, alors qu'elle choisit des bijoux chez un joaillier.
Le duc de Nemours est un autre gentilhomme très apprécié : Ce prince était un chef-d'œuvre de la nature [...] Ce qui le mettait au-dessus des autres était une valeur incomparable, et un agrément dans son esprit, dans son visage et dans ses actions, que l'on n'a jamais vu qu'à lui seul.
La mère de la princesse occupe un rôle semblable au destin, au fatum tragique; En effet, c'est elle qui décide de lui donner un mari qu'elle n'aimera pas , laissant ainsi se développer, hors du mariage, un sentiment d'amour inassouvi qui la pousse vers le Duc de Nemours et qui finira par la tuer.
Le Duc de Nemours semble être Jacques de Savoie (1531-1585). C'est un personnage qui se tient à la Cour de François Ier à 15 ans. Le duché des Nemours existe depuis 1404 et il y a donc beaucoup de Ducs de Nemours mais malgré tout, il n'y en a aucun qui correspondent vraiment à l'amant de la princesse de Clèves.
- L'extrait que je vais étudier se situe juste après la mort du Prince de Clèves, décédé de jalousie et de chagrin mais non sans avoir accablé sa femme de reproches. Le Vidame de Chartre, oncle de la jeune femme, a organisé une ultime entrevue entre les deux amoureux.