Dans le domaine spatial, le terme fusée est souvent remplacé par lanceur. Son rôle est de transporter des charges utiles au-delà de l'atmosphère et de donner une vitesse suffisante pour le mettre en orbite autour de la Terre les satellites.
Le Wall Street Journal nous apprend ainsi que SpaceX, la société d'Elon Musk, a signé un accord avec l'Agence spatiale européenne (ESA) pour l'envoi de plusieurs satellites. Deux lanceurs Falcon 9 vont ainsi transporter chacun 2 satellites Galileo et quitter la Terre avec en 2024.
À ce jour, seulement onze pays ont été capables d'accéder à l'espace et ont pu mettre en orbite un satellite : la Russie, les États-Unis, la France, le Japon, la Chine, la Grande-Bretagne, l'Inde, Israël, l'Iran, la Corée du Nord et la Corée du Sud [1][1]Il faut y ajouter l'Europe avec l'Agence spatiale européenne et….
Plusieurs milliers d'engins orbitent autour de notre planète. La moitié appartient au patron milliardaire de Tesla et SpaceX, Elon Musk. Publié le 02 décembre 2023 à 13h15 Lecture 1 min.
Un lanceur (une fusée, telle Ariane 5) place le satellite à une altitude bien précise en lui donnant une vitesse soigneusement calculée. Cette vitesse doit exercer une force centrifuge (qui l'éloigne de la Terre) compensant exactement la force de la gravité (qui l'attire vers la Terre).
Tous les satellites ont besoin de systèmes pour communiquer avec les gens sur Terre, par exemple, des systèmes de transmission et de réception, ainsi que des antennes. La plupart des antennes modernes ressemblent à des parapluies! Les satellites communiquent à l'aide de signaux radio et de signaux micro-ondes.
Les satellites jouent désormais un rôle important à la fois sur les plans économiques (télécommunications, positionnement, prévision météorologique), militaires (renseignement) et scientifiques (observation astronomique, microgravité, observation de la Terre, océanographie, altimétrie).
La durée de vie d'un satellite, variable selon le type de mission, peut atteindre quinze ans. Les progrès de l'électronique permettent également de concevoir des microsatellites capables d'effectuer des missions élaborées.
Parce que nos besoins augmentent constamment ! Que ce soit pour la météorologie, l'observation terrestre, la géolocalisation (GPS), les télécommunications, les projets de surveillance de l'armée, les missions scientifiques particulières, on a toujours besoin de nouveaux satellites.
Chaque satellite a son propre cycle de révolution autour de la Terre. Il met un certain temps pour revenir à un point de départ donné, après une phase descendante (du pôle Nord au pôle Sud) puis ascendante (du pôle Sud au pôle Nord). Cette répétitivité temporelle s'exprime en jour ou en semaines, selon les satellites.
Cette statistique représente le nombre de satellites en orbite dans le monde au 1ᵉʳ mai 2023, par pays opérateur. La Chine avait plus de 600 satellites opérant en orbite à ce moment-là, tandis que le nombre total de satellites en orbite excédait les 7.500.
Satellites Starlink d'Elon Musk dans le ciel : en résumé
Les satellites Starlink sont visibles depuis la Terre si vous savez quand regarder. Ils se déplacent en ligne à travers le ciel comme une ligne ou un "train" de lumières brillantes, mais la ligne n'est visible que pendant un temps limité après le lancement.
La place de la France est une place de choix dans le paysage des puissances spatiales. Ses partenaires sont nombreux : Le premier d'entre eux, c'est bien sûr l'Agence spatiale européenne, au sein de laquelle la France contribue à tous les grands programmes européens (Ariane 5, Soyouz en Guyane, Vega, Galileo,...).
La majorité des débris se trouvent à une altitude inférieure à 2 000 km reflétant l'activité spatiale qui se déroule principalement sur l'orbite basse (satellites d'observation de la Terre, constellations de satellites de télécommunications, majorité des satellites militaires, programme spatial habité, CubeSats).
naturels, comme la Lune autour de la Terre; artificiels, comme les objets fabriqués par l'humain et mis en orbite autour de la Terre.
Une fois totalement déployé, le réseau de satellites Starlink doit permettre l'accès à un internet haut débit partout dans le monde, y compris dans des zones où les déploiements d'infrastructures télécoms traditionnelles ne sont pas rentables.
Les antennes, les panneaux solaires et les instruments de la charge utile (comme les caméras, les télescopes et le matériel de communication) sont reliés au bus. Les satellites doivent s'auto-alimenter.
Les satellites bénéficient d'une forte immunité aux désastres naturels et par rapport aux systèmes de communication terrestres, leurs coûts sont faibles. Leurs principaux inconvénients ont trait à l'importance des coûts de lancement et pour certains d'entre eux, aux délais de transmission et aux phénomènes d'échos.
Les satellites en orbite basse peuvent être pris pour des étoiles filantes, car ils se déplacent dans le ciel à une vitesse constante. En revanche, les étoiles filantes n'apparaissent que pendant quelques secondes. Sur une photo avec un long temps de pose, un satellite artificiel laisse une traînée lumineuse.
Ces satellites pèsent de 500 à 1 000 kg. À titre comparatif, on montre la silhouette d'un bison. Troisième catégorie : minisatellite, avec une image de SCISAT comme exemple. Les minisatellites pèsent de 100 à 350 kg.
C'est le 4 octobre 1957 que l'URSS démarre la course spatiale en envoyant Spoutnik-1 en orbite, le premier satellite artificiel de l'histoire. Créé par l'ingénieur Sergueï Pavlovitch Korolev, Spoutnik-1 a la forme d'une sphère de 58 cm de diamètre pour un poids de 43,6 kilos.
Cette traînée lumineuse s'agirait de la constellation de satellites Starlink, censée offrir une connexion haut débit depuis l'espace, lancée par SpaceX. Ces deniers mois, la société d'Elon Musk multiplie les lancements.
« Les explosions en orbite sont le plus grand contributeur actuel au problème des débris spatiaux ; elles sont causées par des restes d'énergie — carburant et batteries — à bord des satellites ou des lanceurs.
La plupart des satellites sont à moins de 2000 kilomètres d'altitude : c'est ce qu'on appelle l'orbite basse. A 500 kilomètres, ils mettront une heure et demie ; à 2000 kilomètres, ils prendront deux heures pour faire un tour complet.