Une personne fragile qui présente une addiction aux jeux vidéo risque, en l'absence de prise en charge, de se retrouver tôt ou tard en état de souffrance psychique et de grande solitude. Il en résulte un mal-être évident. Dans de rares cas, un addict aux jeux vidéo peut devenir extrêmement triste ou agressif.
On l'appelle le gaming disorder en anglais. Le trouble du jeu vidéo en français. L'Organisation mondiale de la santé a décidé de reconnaître ce trouble comme une maladie.
Les jeux vidéo favorisent le développement du cerveau des enfants, cette étude le prouve. Selon une nouvelle étude, les enfants qui passent des heures par jour à jouer à des jeux vidéo pourraient obtenir de meilleurs résultats que leurs camarades dans certains tests d'agilité mentale.
Le problème de l'excès de jeux vidéo
Problèmes d'humeur (par exemple, dépression), anxiété, ainsi que sentiment de suicide ; Inattention/hyperactivité ; Toxicomanie ; Problèmes de sommeil.
Le comportement à risque des adolescents et des jeunes adultes facilite en effet les premières expériences, et l'usage précoce de drogues expose à un risque accru d'apparition d'une addiction par la suite. Dans l'ensemble, les hommes sont plus souvent concernés par les addictions que les femmes.
Encouragez la personne. Communiquez ouvertement, parlez de vos propres sentiments et inquiétudes. Soyez compréhensif, mais ferme, lorsque vous fixez des limites quant au comportement du joueur. Prenez soin de vous en élargissant votre cercle d'amis et en participant à des activités sociales.
Besoin impérieux et irrépressible de consommer la substance ou de jouer (craving) Perte de contrôle sur la quantité et le temps dédié à la prise de substance ou au jeu. Beaucoup de temps consacré à la recherche de substances ou au jeu. Augmentation de la tolérance au produit addictif.
Les jeux vidéo ont la réputation d'être violents et débilitants. Pourtant, de récentes études montrent qu'ils améliorent des capacités cognitives différentes selon le type de jeu. Les risques pour la santé restent très limités et peuvent facilement être évités.
Selon eux, les jeux vidéo peuvent augmenter l'agressivité des joueurs durant les 20 minutes qui suivent la partie. En cause : la complexité du jeu plus que son niveau de violence, mais aussi l'augmentation de l'adrénaline qui va avec.
Difficultés scolaires liées aux troubles de l'attention et de la concentration et au manque chronique de sommeil, inversion veille-sommeil, sentiment de mal-être, développement d'un absentéisme, troubles relationnels, agressivité, d'où des décrochages scolaires engendrant déscolarisation ; parents dépassés: tous ces ...
Un surinvestissement du jeune dans l'univers du jeu peut déclencher une perte de contrôle, une obsession et un ensemble de problèmes pouvant nuire à son fonctionnement (conflits, troubles du sommeil, échec scolaire, perte d'emploi, etc.)… auxquels peuvent s'ajouter d'importantes souffrances.
L'étude de Nutt démontre que l'héroïne est la drogue la plus addictive de toutes, avec un score maximal de 3/3. Il s'agit d'un opiacé qui entraîne une augmentation de 200 % du niveau de dopamine dans le système de récompense du cerveau, comme l'ont prouvé les expériences menées sur des animaux de laboratoire.
Le médecin peut traiter le problème de santé, mais aucun médicament n'existe pour stopper une addiction. Il faut obligatoirement une prise en charge psychologique. « Faire un effort ne suffit pas, le réflexe automatique du produit prendra le dessus », explique Jean Doridot.
Les jeux d'écran se pratiquent au détriment des activités sportives et du jeu libre à l'extérieur. Les jeunes qui passent plus de deux heures par jour devant un écran jouent 30 minutes de moins à l'extérieur que les autres enfants. Cela contribue à augmenter le risque de surpoids et d'obésité.
Superman est listé comme le pire jeu de tous les temps par GameTrailers, le pire jeu sur une console Nintendo par Nintendo Power, la pire adaptation de comics en jeu vidéo par GameSpy et GameDaily et pour beaucoup comme le deuxième pire jeu de tous les temps, après E.T.
Le jeu vidéo rend les enfants plus intelligents, selon une étude. Selon une nouvelle étude menée sur des enfants américains, toutes les activités sur écran ne se valent pas. Plutôt que de nuire au développement, la pratique de jeux vidéo aurait des effets bénéfiques sur l'intelligence.
Les substances psychoactives libèrent la dopamine qui active différentes zones du cerveau reliées entre elles (circuit de la récompense). Cette libération de dopamine procure un afflux de plaisir et en contrepartie de ce plaisir, la substance va demander au cerveau de continuer de consommer.
Les personnes souffrant d'une addiction comportementale transforment peu à peu leurs relations sociales, qu'elles mettent de côté ou réduisent pour pouvoir pratiquer leur activité en priorité.
Il existe plusieurs types d'addictions : les addictions aux produits (tabac, alcool, cannabis etc.) et les addictions sans produit (écrans, jeux d'argent et de hasard, etc.).
Une addiction se met en place lorsque la consommation se fait de façon plus fréquente, qu'elle devient incontrôlée et qu'elle entraîne des répercussions sur la sphère sociale.
L'addiction est une maladie multifactorielle qui associe troubles biologiques et psychiques entrainant des problèmes sociaux. Sa prise en charge doit donc prendre en compte toutes ces composantes.