D'autres travaux ont préparé les bases des lois dites " bioéthiques " : ceux du Conseil d'Etat (rapport au Premier ministre de Mme Noëlle Lenoir " Aux frontières de la vie –Une éthique biomédicale à la française ; paroles d'éthique"), ceux de la mission d'information de l'Assemblée nationale sur les problèmes de ...
Potter est donc considéré comme le créateur du concept de bioéthique, conception qui se rapproche de celle de Jahr par l'extension du champ d'application à tout le vivant.
Présentés dans le rapport Belmont, publié en 1979 par le Département de la Santé, de l'éducation et des services sociaux des États-Unis, ces principes ont été théorisés par Tom Beauchamp et James Childress dans un ouvrage intitulé Principles of Biomedical Ethics, indique le Ministère des Solidarités et de la Santé.
Le terme "bioéthique" est la conjugaison de deux notions issues du grec ancien : bios signifiant la vie et éthos en référence à la morale, aux mœurs. Initialement employé dans un sens très large, ce terme a été délimité aux questions soulevées par l'émergence de nouvelles pratiques médicales à la fin des années 1970.
En effet, la bioéthique peut être comprise comme une réflexion ou une attitude d'ordre éthique dont le but est de clarifier ou de résoudre les problèmes à portée éthique suscités par l'application des technologies biomédicales sur le vivant humain ou par une expérience humaine en santé.
Entrée en vigueur le 4 août 2021, la quatrième version de la loi de bioéthique revient sur de nombreuses questions : AMP et ses enjeux filiatifs, droit d'accès aux origines, autoconservation, don de gamètes, d'embryon et d'organes, génétique, recherche sur l'embryon, IVG et intersexualité.
Avec la loi du 6 août 2004 modifiant celle de 1994, le terme de « bioéthique » apparaîtra pour la première fois en droit positif français. Ces 2 lois traitent de deux thèmes majeurs : la question du clonage de l'embryon et des prélèvements d'organes.
Clonage, procréation assistée, tests génétique, recherche sur les cellules souches, dons d'organes, gestation pour autrui... Les progrès scientifiques réalisés dans le domaine des sciences de la vie soulèvent des problèmes moraux inédits. Un nouveau mot a été créé pour envelopper ces problématiques : la bioéthique.
Le mot « éthique », lorsqu'il est appliqué aux sciences et à la médecine du vivant, semble recouvrir indifféremment l'« éthique médicale » proprement dite, c'est-à-dire l'exigence d'un certain comportement de la médecine au service du malade, et la bioéthique, qui est la mise en forme, à partir d'une recherche ...
La crise de confiance des années 1960-1970.
Tirée du mot grec « ethos » qui signifie « manière de vivre », l'éthique est une branche de la philosophie qui s'intéresse aux comportements humains et, plus précisément, à la conduite des individus en société.
La bioéthique ménage donc les conditions de la liberté dans le temps même où elle sauvegarde les «exigences de la régulation » que sont « le plurisme, la discussion, le respect des différences, la souplesse, la réversibilité» (cf. Gilbert Hottois, ibid., p. 110).
La loi du 4 mars 2002 relative aux droits des malades et à la qualité du système de santé est la première loi qui consacre le droit du patient de prendre des décisions concernant sa santé et l'obligation des soignants de créer toutes les conditions pour éclairer ces décisions.
le prélèvement d'organe et la greffe ; la procréation ; l'embryologie ; la génétique humaines.
La bioéthique doit être considérée comme une science propre et originale à l'interface des autres sciences, se nourrissant de chacune d'elles, tout en conservant des liens forts et nécessaires avec la philosophie et le droit.
Potter définit la bioéthique comme la discipline normative du bien-vivre et du mieux-vivre prenant directement appui sur les progrès des sciences biologiques et médicales fortement valorisées.
BIOÉTHIQUE - La justification de ce qu'on appelle, depuis le début des années 1970, la bioéthique, réside dans l'inquiétude diffuse devant l'accélération des progrès techno-scientifiques qui, notamment dans le domaine biomédical, paraissent menacer l'humanité de l'homme.
L'Agence de la biomédecine met tout en œuvre pour que chaque malade reçoive les soins dont il a besoin, dans le respect des règles de sécurité sanitaire, d'éthique et d'équité. Par son expertise, elle est l'autorité de référence sur les aspects médicaux, scientifiques et éthiques relatifs à ces questions.
Le Comité national consultatif d'éthique (CCNE) a été créé par François Mitterrand en 1983, pour répondre à la vive polémique qui avait suivi la naissance d'Amandine, le premier bébé-éprouvette.
« La bioéthique est une recherche réflexive permanente sur notre vision del'humain et sur les conséquences des nouvelles technologies appliquées à l'Homme. »
Ses origines remontent à l'époque gréco-romaine, où Hippocrate ancre les maladies de l'âme dans la médecine. L'éthique, sous toutes ses formes, a une naissance concomitante par Platon, Aristote et autres. Ces deux disciplines, pourtant nées ensemble, n'ont pas toujours été imbriquées et solidaires.
Robert Edwards a été le promoteur de l'utilisation de cette technique. En 2010, il a reçu le prix Nobel de Médecine pour ses recherches dans le domaine de la PMA. 1982 : naissance d'Amandine, premier bébé français né après une fécondation in vitro.
L'autoconservation sociétale des ovocytes, dite aussi pour convenance personnelle. Autorisée en Espagne, Belgique, Grande-Bretagne et aux Etats-Unis, elle est interdite en France sauf lorsqu'une femme doit subir un traitement à risque pour sa fertilité future ou si elle fait don de ses ovocytes.
La pratique ainsi que l'utilisation du don anonyme et gratuit de gamète est possible (don de spermatozoïde ou don d'ovocyte) mais le double don est interdit. En conséquence, les couples dont les deux membres sont stériles ne peuvent pas avoir recours à la PMA.
Une loi de 119 pages qui, selon Bernard Kouchner, le ministre de la santé de l'époque, a été élaborée après consultation des associations de patients dans le contexte de la pandémie du VIH-sida.