Le PFU concerne tous les revenus de placement : intérêts des livrets bancaires, des comptes à terme, des comptes et plans épargne-logement, des obligations, ainsi que les dividendes, plus-values de cessions de valeurs mobilières ou encore les plus-values issues d'une sortie en capital pour un plan d'épargne retraite.
Les revenus mobiliers et gains de vos placements financiers sont soumis en 2022 à une imposition à taux fixe : le prélèvement forfaitaire unique (PFU) de 12,80 %, soit un taux global de 30% prélèvements sociaux inclus.
Le principe: l'imposition au PFU
Les produits des bons ou contrats de capitalisation ou d'assurance-vie de plus de 8 ans afférents à des versements effectués avant le 27.9.2017 ou après cette date bénéficient d'un abattement de 4 600 € (personne seule) ou 9 200 € (couple marié soumis à imposition commune).
A priori, pour savoir s'il est préférable de choisir le barème progressif, il suffit de comparer votre taux d'imposition et le taux du PFU qui s'élève à 12,8 %. Il n'est pas nécessaire de tenir compte des prélèvements sociaux qui restent dus dans les deux cas. Mais malheureusement cela vaut uniquement dans la théorie.
Si choix du PFU : abattement de 4.600 € ou 9.200 € (sous les mêmes conditions que l'IR), avec le taux forfaitaire suivant : 7,5 % pour les contrats de plus de 8 ans avec des produits disposant d'un encourant inférieur à 150.000 €. 12,8% si les produits et contrats datent de moins de 8 ans.
La différence fondamentale entre le Prélèvement Forfaitaire Unique et le Prélèvement Forfaitaire Libératoire : le PFU est mécanisme un acompte d'imposition, contrairement au PFL qui permettait au contribuable de s'acquitter immédiatement de l'impôt.
Vous pouvez être dispensé du prélèvement forfaitaire obligatoire non libératoire de 12,8 %, acquitté au titre de l'impôt sur le revenu au moment du versement des intérêts, si votre revenu fiscal de référence pour l'année N-2 était inférieur à 25 000 € pour une personne seule ou 50 000 € pour un couple (mariage ou PACS) ...
Si vous ne souhaitez pas l'application du prélèvement forfaitaire unique (voir encadré ci-dessous), vous pouvez opter, en cochant la case 2OP, pour l'imposition selon le barème progressif de l'impôt sur le revenu pour l'ensemble de vos revenus de capitaux mobiliers et de vos gains de cession de valeurs mobilières.
La flat tax est applicable aux revenus du capital. Ce mécanisme d'imposition concerne : Les dirigeants disposant d'actions dans une société donnant droit à des dividendes (dividendes des SARL, des SAS, des SASU ou des EURL) Les détenteurs de placements bancaires et financiers et percevant des intérêts.
Autre élément à prendre en compte, qui peut justifier de renoncer au PFU, la CSG payée sur les revenus et plus-values qui y sont soumis est intégralement non déductible de vos revenus imposables.
L'abattement de 40 % suppose une distribution « régulière » de dividendes. 2 associés d'une SARL font l'objet d'un contrôle fiscal à titre personnel. A cette occasion, l'administration fiscale se rend compte qu'ils ont, chacun, perçu des dividendes de la SARL sur lesquels ils ont appliqué l'abattement de 40 %.
Le PFU s'applique notamment aux revenus des placements financiers suivants : Les revenus mobiliers : sont concernés les dividendes (actions et parts sociales versant un rendement variable) et les placements à revenu fixe (obligations, titres de créance, comptes de dépôt et comptes à terme…)
Les dividendes sont soumis à l'impôt sur le revenu dans la catégorie des revenus de capitaux mobiliers (RCM). Ils s'ajoutent aux autres revenus de son foyer fiscal, puis l'ensemble est soumis au barème progressif par tranches de l'impôt sur le revenu.
Exonération de dividendes pour les associés en société : c'est possible aussi. Le régime des sociétés « mère-fille » permet aux sociétés qui détiennent plus de 5 % des titres d'une autre société de voir les dividendes qu'elles recoivent de cette société, totalement exonéré d'impôt sur les sociétés.
Les dividendes perçus par un associé personne physique supportent les prélèvements sociaux puis l'impôt sur le revenu. Egalement, pour les associés affiliés au RSI, une partie des dividendes est désormais assujettie aux cotisations sociales.
Si votre conjoint remplit ces conditions, (ou si votre conjoint décédé en 2021 les remplissait), alors cochez la case F de cette rubrique. Vous bénéficiez d'une majoration de votre nombre de parts. Vous êtes titulaire de la carte du combattant ou d'une pension militaire d'invalidité ou de victime de guerre.
Les dividendes versés aux dirigeants et aux associés font l'objet d'un prélèvement forfaitaire unique (PFU) de 30 % composé de : 12,8 % au titre de l'impôt sur le revenu, 17,20 % au titre des prélèvements sociaux.
Le prélèvement forfaitaire unique, ou flat tax, est un taux unique de 30 % appliqué sur les placements financiers. Il se décompose de la façon suivante : 17,2 % au titre des prélèvements sociaux. 12,8 % au titre de l'impôt sur le revenu.
Le prélèvement forfaitaire unique (PFU) ou flat tax est à comptabiliser en compte 4423 - Retenues et prélèvements sur les distributions. La mise en place de ce précompte à verser sur le versement des dividendes est instauré depuis la loi de finances 2018.
En quoi consiste-t-il ? Cette opération permet d'obtenir, avant le dénouement de votre contrat, le versement du capital, soit en totalité par le bais d'un rachat total, soit de façon épisodique par le biais d'un rachat partiel, soit de façon régulière par le biais de rachats partiels programmés.
Dans les cas où le prélèvement forfaitaire libératoire est au taux de 35%, si le taux marginal d'imposition est inférieur ou égal à 30%, l'IRPP est préférable. Autrement, le PFL reste plus avantageux.
Exonération de cotisations sociales
Certains revenus du patrimoine et de placements sont exonérés de prélèvements sociaux, notamment les livrets défiscalisés : intérêts de livret A, LEP (livret d'épargne populaire), LDD (livret de développement durable), livret jeune, livret d'épargne-entreprise.
Montant de l'abattement pour les plus de 65 ans ou invalides
L'abattement applicable en 2022 varie selon le revenu imposable du foyer fiscal perçus en 2021 : 2 484 € si le revenu est inférieur ou égal à 15 560 € ; 1 242 € si le revenu est compris entre 15 560 € et 25 040 €.