Pour de nombreux intervenants dans la critique externe de la psychanalyse, les positions de Freud sur le déterminisme demeurent cruciales, tout comme elles le sont pour tout autre projet de « faire science ». On peut citer Frank Sulloway, Jacques Van Rillaer, Jacques Bouveresse, Ludwig Wittgenstein, Karl Popper.
Sartre et Freud n'abordent en effet pas l'analyse de la psyché humaine du même point de vue, ce qui permet dʹéclairer par contraste la spécificité de la position freudienne.
Freud en a habilement abusé. Il a trouvé quelques concepts vides de sens – refoulement, peur de la castration, fixation anale, complexe d'Œdipe – qui permettent, en réalité, de tout interpréter.
Freud a suivi des cours de philosophie pendant ses études universitaires et aimait à se réclamer de l'autorité de philosophes tels que Platon, Kant, Schopenhauer et Nietzsche.
Plus généralement, au-delà du seul harcèlement moral, la psychanalyse trouve une limite (hors du cadre de la cure) dans le fait que la société préfère l'identité statique à l'identité dynamique. La psychanalyse ne tient pas vraiment compte de la société.
Les Freudiens essayent de transformer le symptôme en sens symbolisé et partagé entre patient et analyste, alors que les Lacaniens me semblent dénoncer/déconstruire le symptôme et le sens qu'il pourrait véhiculer.
La théorie Freudienne postule donc l'existence de deux pulsions fondamentales : « éros » et la « pulsion de mort ». Freud admet l'existence d'autres pulsions potentielles qu'il ne nomme pas et qui, de toute façon, reste subordonnées aux deux précédentes.
L'homme de Freud est « l'homme machine » mû et motivé physiologiquement. Mais,en second lieu, l'homme est aussi un être social, car il a besoin d'autres personnes pour la satisfaction de ses besoins, à la fois ses besoins libidinaux et ses besoins de conservation.
La théorie de Freud
L'inconscient chez Freud devient un substantif. Il désigne une partie de nous-mêmes, ou plus exactement une zone de notre esprit où sont stockés une foule de souvenirs, de fantasmes, de désirs inavouables, que nous ne pouvons pas atteindre car une résistance en nous s'y oppose.
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Dans la fameuse lettre de septembre 1897, renonçant à sa neurotica, à l'étiologie paternelle dans la séduction traumatique, Freud concluait que : « la notion certaine que dans l'inconscient, il n'y a pas d'indice de réalité, de sorte qu'on ne peut distinguer la vérité d'une fiction investie d'affect ».
1) La pulsion agressive (Thanatos) est constitutive de la nature humaine. Freud énonce sa thèse en prenant le contre-pied d'une idée dont on aurait tort de penser qu'elle est communément admise. Chacun a bien trop l'expérience de la méchanceté humaine pour nourrir l'illusion que l'homme est bon (cf.
En localisant la pulsion de mort, à l'origine, dans la personne propre, en faisant de l'auto-agression le principe même de l'agressivité, Freud fait éclater la notion d'agressivité (…) comme mode de relation à autrui, violence exercée sur autrui ».
Pour Freud, l'Inconscient désigne tous les désirs que l'individu refoule car ces derniers provoquent chez lui un malaise d'ordre moral. Freud considère que l'être humain a une conscience et un inconscient.
L'inconscient est une méprise sur le Moi, c'est une idolâtrie du corps. Il s'agit d'une idolâtrie, car l'idolâtrie consiste à vénérer, et donc à attribuer puissance et mystère, quelque chose qui n'en est pas digne.
Rodis-Lewis, l'inconscient comme un point central, à la fois de la philosophie de Descartes et de la pensée même.
Mais le véritable inventeur de la notion d'inconscient est Theodor Lipps, professeur de psychologie à Munich. Dans Les Faits fondamentaux de la vie psychique (1883), il envisage l'inconscient comme l'ensemble des activités « représentantes du passé, mais toujours actives en moi sans que j'en aie conscience ».
Le concept d'inconscient n'est pas moral
D'une part, pour lui, il semble absurde d'affirmer l'existence de pensées auxquelles on ne pense pas : toute pensée requiert un sujet qui les pense. De ce point de vue, l'inconscient est une invention, à la manière d'un personnage mythique.
Passée au travers de cette censure, la pulsion inconsciente peut devenir consciente, ce qui ne signifie pas qu'elle le devient effectivement: elle est alors préconsciente, au même titre que tout ce qui est effectivement présent à l'esprit, sans qu'on le remarque de fait.
Le psychisme ne se réduit pas au conscient, la pensée ne se borne pas à la pensée consciente, ce qui revient à dire que le moi n'est plus maître dans sa propre maison, qu'il n'en occupe qu'une seule partie et que le sujet n'est plus transparent à lui-même et n'est plus souverain.
Pour Freud, l'inconscient représente les souvenirs refoulés qui subissent la censure, elle-même inconsciente, et qui cherchent à tout prix à se manifester à la conscience en contournant la censure.
L'inconscient forme un système indépendant qui ne peut pas devenir conscient sur une simple injonction du sujet parce qu'il a été refoulé. C'est une force psychique active, pulsionnelle, résultat d'un conflit intérieur entre des désirs qui cherchent à se satisfaire et une personnalité qui leur oppose une résistance.
Dans ses premiers écrits, l'inconscient est pour Freud une notion topique et dynamique, un lieu psychique, un système qui a des contenus, des mécanismes et une énergie spécifique qui impulse, à notre insu, nos désirs et nos actes. Notre vie psychique est remplie de pensées aussi efficientes qu'inconscientes.
Freud (1856-1939), médecin autrichien, n'est autre que l'inventeur de la psychanalyse, une méthode thérapeutique qui explique le fonctionnement du psychisme humain et qui fonctionne grâce à la parole et au souvenir.