Yvan Colonna, assassin du préfet Erignac, est enterré à Cargèse, en Corse, ce vendredi. L'assassin du préfet Erignac dans les années 1990, Yvan Colonna, qui purgeait une peine de prison, où il a été mortellement agressé, sera enterré dans son village d'enfance, en Corse, vendredi 25 mars.
Toutes les femmes de sa famille allaient ainsi dans le maquis. C'était ici à Bonifacio, dans cette maison classée parmi les demeures les plus exceptionnelles au monde, que la comédienne retrouvait ce sentiment de liberté et les odeurs de l'enfance.
Après la cérémonie religieuse, qui a eu lieu dans la petite église de de Saint François, sa dépouille a été inhumée dans le caveau familial du cimetière marin au sommet des falaises blanches si chères à Marie-José Nat.
Elle tient son nom de Boniface II, marquis de Toscane. Auparavant, était mentionnée à l'extrême sud de la Corse une cité antique appelée « Pallae » dont le nom s'est conservé pour désigner le détroit entre Corse et Sardaigne et la campagne autour de Bonifacio (cette dernière est aujourd'hui appelée « Piali »).
1768 : Gênes cède la Corse à la France - L'Éléphant revue.
Géographiquement, la Corse fait partie de l'espace italique et se situe à 82 km des côtes de la péninsule italienne ; historiquement, elle a toujours fait partie de ( Gênes ) divers États italiens jusqu'à ce qu'elle soit cédée au royaume de France par la république de Gênes, dans la seconde moitié du XVIII e siècle.
La petite chapelle familiale se dresse deux kilomètres plus bas, sur la route d'Ajaccio. Edifiée au bout d'un chemin de terre, elle est bordée d'oliviers et d'asphodèles. C'est là que la dépouille d'Yvan Colonna est inhumée.
Il est préfet de la région Corse depuis le 5 février 1996 lorsqu'il est assassiné le 6 février 1998 à 21 h 15 à Ajaccio par des indépendantistes corses. Depuis, ses cendres reposent dans une maison familiale située dans le village de Montbrun en Lozère, conformément à une tradition protestante cévenole.
Yvan Colonna a été enterré ce vendredi dans son village de Cargèse en Corse. Il est décédé ce lundi après une agression à la prison d'Arles où il purgeait sa peine pour l'assassinat du préfet Claude Erignac.
Leurs premiers ancêtres furent les anciens corses, aussi implantés dans l'extrême nord de la Sardaigne. Ils sont apparentés aux Sardes, aux populations d'Italie centrale aux Grecs et à d'autres anciennes populations originaires d'Anatolie (Étrusques, Pélasges).
Durant leurs victoires et notamment celle contre les maures, les corses auraient décapité et empalé leurs têtes sur des piques pour dissuader les futurs envahisseurs. Ces têtes seraient devenues le symbole de défense du peuple corse.
Selon l'archéologue Giovanni Ugas il est probable que les Corses appartiennent à la famille des peuples Ligures qui peuplaient pendant les périodes préhistoriques et protohistorique une grande partie de l'Italie septentrionale et de la France méridionale.
En Corse, au contraire, où l'influence culturelle italienne était plus forte, c'est le pluriel familial qui a prévalu si bien que les formes actuelles, bien qu'historiquement différentes, sont assimilables à celles des noms de famille proprement italiens.
On le sait, c'est en 1768 que la Corse est cédée par traité à la France. Mais, en 1789, quand éclate la Révolution, c'est bien le peuple corse qui a choisi de faire partie de l'« empire français ».
De par son histoire et sa situation géographique, la Corse a longtemps entretenu des rapports privilégiés avec son voisin italien, qui lui a apporté un fort contingent d'immigrés (immigration politique et économique), longtemps hégémonique, qui influença socialement, culturellement et politiquement l'île.
On y découvre des chapelles familiales, parfois de magnifiques mausolées. Quelques grands noms y sont enterrés tels que Tino Rossi, François Coty et Fred Scamaroni, qui furent inhumés aux côtés d'anonymes.