Le célèbre portrait du musée de Budapest représente Jeanne Duval, la maîtresse de Charles Baudelaire.
Jeanne Prosper Caroline Lemer dite Jeanne Duval, née vers 1827 vraisemblablement à Jacmel (Haïti) et morte dans les années 1870 sans doute à Paris, est une actrice et danseuse française. Elle est essentiellement connue pour avoir été la maîtresse et la muse du poète Charles Baudelaire.
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À 19 ans, il compose déjà certains des poèmes qu'il publiera dans "Les Fleurs du Mal", qu'il déclame aux camarades partageant sa vie dissolue. à cette époque, il contracte la syphilis auprès d'une prostituée, maladie qui le fera souffrir au point de le rendre dépendant au laudanum et à son principal composé, l'opium.
Pour la postérité, le nom de Jeanne Duval reste lié à celui de Charles Baudelaire. Apprentie comédienne ou fille de joie, muse ou diablesse, qui était vraiment celle qui traversa la brève existence du poète, enchanta sa plume et le plongea dans les tourments de l'amour et de la passion ?
Baudelaire vouera longtemps à cette jeune femme ravissante une passion secrète, la considérant comme « son ange gardien ». Elle fut l'une des trois femmes (avec Jeanne Duval et Marie Daubrun) qui lui inspirèrent certains de ses poèmes.
Marie Daubrun était une comédienne qui a beaucoup inspiré Baudelaire, entre amour et amitié ! Parmi les femmes qui inspirèrent Baudelaire, Marie Daubrun occupa une place un peu mystérieuse, mais essentielle puisque le poète lui consacra une dizaine de pièces majeures dans son ouvrage.
Comment Charles Baudelaire est-il mort ? Ruiné, méconnu, Charles Baudelaire s'éteint le 31 août 1867 à Paris, à l'âge de 46 ans, de la syphilis, dont il était atteint depuis ses 20 ans. Des accidents cérébraux l'avaient auparavant rendu aphasique, et sa mère avait organisé son rapatriement de Belgique.
Les femmes sont omniprésentes dans Les Fleurs du mal de Charles Baudelaire. Dans la section Spleen et Idéal, on distingue généralement quatre cycles de poèmes consacrées à des femmes connues de l'auteur, dont Jeanne Duval, Apollonie Sabatier et Marie Daubrun.
On a l'habitude de distinguer dans Les Fleurs du Mal plusieurs cycles dédiés à des femmes aimées, Jeanne Duval, Mme Sabatier, Marie Daubrun.
D'un autre côté, Baudelaire voit également dans les femmes un moyen d'approcher l'idéal artistique, déclarant dans Les Paradis artificiels que «la femme est l'être qui projette la plus grande ombre ou la plus grande lumière dans nos rêves.» Cette phrase montre que l'image de la femme est double dans l'esprit du poète – ...
Jacques Aupick, dit le général Aupick, né le 28 février 1789 à Gravelines (Flandre française) et mort le 27 avril 1857 à Paris (Seine), est un général et homme politique français. Il est le beau-père de Charles Baudelaire.
Elle se prénommait Jeanne, était comédienne, et reste, un siècle et demi après sa disparition, un mystère. On ne connait avec certitude que son prénom, Jeanne, et son surnom de « Vénus noire » en raison de sa couleur de peau (elle était métisse).
Le 1er juin 1855 , 18 poèmes paraissent dans la Revue des deux Mondes sous le titre « Fleurs du Mal ». Ce titre avait été suggéré à Baudelaire par un de ses amis, l'écrivain et critique littéraire Hippolyte Babou.
C'est en Belgique, à Namur, alors qu'il était accompagné de Félicien Rops, que Baudelaire* s'écroule en mars 1866. Il visitait l'église Saint-Loup, le « le chef-d'œuvre des chefs-d'œuvre des jésuites ». Après la messe à St-Honoré-d' Eylau, le 2 septembre, il est inhumé au cimetière Montparnasse.
Le 9 avril 1821, un fils leur naquit ; il fut baptisé, deux mois plus tard, à l'église Saint-Sulpice, leur paroisse. On croyait que son acte de naissance, avec tant d'autres, avait disparu dans les incendies de la Commune.
Charles Baudelaire est un poète français né le 9 avril 1821 à Paris, il y meurt le 31 août 1867. Son œuvre maîtresse, Les Fleurs du Mal, recueil de poèmes en vers, est un ouvrage majeur de la poésie française du XIXe siècle.
Dans le monde baudelairien la femme apparaît à la fois comme un être divin et une créature du diable, elle est une réalité et un fantôme. Cette ambivalence est à l'origine de toute la psychologie baudelairienne où la femme est à la fois « Enfer et Paradis ».
Sara : la prostituée qui louchait
Il fut plus particulièrement sensible aux charmes de Sara, une très belle femme selon les témoins de l'époque, et surnommée Louchette en raison de son strabisme.
Les poèmes contenant « des passages ou expressions obscènes et immorales » étaient : Les Bijoux, Le Léthé, A celle qui est trop gaie, Femmes damnées, Lesbos et Les Métamorphoses du vampire . Ces six poèmes devaient être retranchés du recueil.
Elle est la « maîtresse des maîtresses » dans le poème « Le Balcon », et c'est elle qui inspire les vers de « Parfum Exotique », « La Chevelure », « Le Serpent qui Danse », « Le Vampire », « Sed Non Satiata », série de poèmes des Fleurs du Mal citée comme le cycle de la «Vénus Noire».
Baudelaire nous invite à explorer l'obscurité inhérente à la condition humaine. Il explore la complexité des émotions humaines, du désir au dégoût, de la joie à la mélancolie. Les Fleurs du Mal ébranle nos conceptions traditionnelles du bien et du mal, de la morale et de l'immoralité.
La vie tumultueuse de Charles Baudelaire aura contribué à créer un imaginaire puissant autour du poète maudit. Charles Baudelaire (1821-1867) vit en totale contradiction avec les codes sociaux et moraux de son époque. Il représente ce poète incompris et écorché vif par la société.
Sa révolte contre Dieu évoque celle qui l'anime contre sa mère. Il estime que cette dernière a été injuste avec lui, en se séparant de lui et en le plaçant, jeune, dans une pensionnat. Il perçoit ainsi Dieu comme un être injuste qui a abandonné les hommes.
Elle a été la muse et l'obsession du poète, lui inspirant au sein des Fleurs du Mal un cycle de dix-huit poèmes inoubliables, tels que « La Chevelure », « Avec ses vêtements ondoyants et nacrés », « Le Chat », « Je te donne ces vers afin que si mon nom » ou encore « Les Bijoux », qui compte parmi ceux censurés à la ...