Elle combat pour instaurer une République sociale et démocratique. Écrasée dans le sang lors de la semaine sanglante de mai 1871, l'expérience communarde est un échec : Louise Michel, comme de nombreux Communards, est déportée en Nouvelle-Calédonie.
En 1870, après la défaite de Napoléon III, Louise Michel se bat pour une République démocratique, inspirée de la Convention de l'an II, et sociale dans le prolongement de juin 1848. Elle sera de tous les combats pour la défense de Paris et pour réclamer l'élection de la Commune.
Rien n'y fait explicitement référence à Louise Michel : ce roman est le récit d'une histoire d'amour pendant la Commune de Paris, mettant en scène Valérie des Artèmes (la « vierge rouge »). Les premières appellations de Louise Michel en Vierge rouge datent de presque un an après la sortie du livre de Clovis Hugues.
Militante révolutionnaire
En août 1870, à 40 ans, en pleine guerre franco-prussienne, elle manifeste contre l'arrestation des blanquistes Eudes et Brideau.
Fille illégitime du fils d'un châtelain et d'une servante, élevée par ses grands-parents en Haute-Marne, Louise Michel (1830-1905) fait partie des rares femmes à s'être vue attribuer le nom d'une station de métro à Paris.
Proclamée en mars 1871 dans la capitale assiégée par les troupes allemandes, la Commune de Paris est une tentative de gouvernement populaire autonome. Réfugié à Versailles, Thiers entend terrasser cette « République de Paris ».
La guerre de 1870 a profondément marqué la ville, qui a subi un siège très dur et dont la population a souffert de la faim. Les ouvriers, les artisans et leurs familles furent ceux qui souffrirent le plus de l'envolée des prix.
Les “Versaillais”, nom donné par les insurgés aux troupes obéissant au gouvernement, seront 130 000 au début de la “semaine sanglante” (21-28 mai). Après les premiers combats avec les Fédérés, Versailles prend le visage d'une ville en guerre.
C'est en effet à Montmartre que celle qui fut surnommée « la vierge rouge » s'installa bien avant le premier jour de l'insurrection populaire le 18 mars 1871. Née en Haute-Marne en 1830, Louise Michel emménage à Paris en 1856 où elle exerce la profession d'institutrice rue du Château d'Eau dans le 10e arrondissement.
La Commune de Paris est écrasée par l'armée de la IIIe République durant la « Semaine sanglante » du 21 au 28 mai 1871.
Le 18 mars 1871, une émeute éclate à Paris, sur la butte Montmartre. Adolphe Thiers, chef du gouvernement provisoire de la République, renonce à la réprimer et s'enfuit à Versailles avec tous les corps constitués. C'est l'amorce de la « Commune ».
Cimetière du Père-Lachaise : le mur des Fédérés
Après les évènements de la rue Haxo, les Communards durent se retrancher dans le cimetière du Père-Lachaise, dernier bastion de l'insurrection.
Création des communes et des départements
L'Assemblée constituante fixe les cadres territoriaux encore en place aujourd'hui. Le décret du 14 décembre 1789 crée 44 000 municipalités (sur le territoire des anciennes "paroisses") baptisées "communes" en 1793.
Dès le 28 mars, le nouveau Conseil vote la Commune en référence à la Commune insurrectionnelle qui mis fin à la monarchie le 10 août 1792.
Les Vierges noires sont des effigies féminines qui appartiennent à l'iconographie du Moyen Âge européen. Elles figurent généralement la Vierge Marie, mais certaines d'entre elles représentent également Sara la noire ou sainte Anne. Elles tirent leur nom de leur couleur sombre, souvent limitée au visage et aux mains.
L'habillement caractéristique de Marie est une robe rouge, recouverte d'un manteau bleu. Le rouge signifie son lien avec le monde terrestre. Le bleu (plus ou moins foncé) est la couleur spirituelle par excellence. Par analogie avec le ciel.
Un mystère. Aucune justification n'a été donnée concernant ces larmes de sang. Il se pourrait que cela ait été en rapport avec la chaleur car il faisait plus de 40 degrés lorsque la Vierge Marie s'est mise à pleurer.
Surnommée la Vierge Rouge, elle est condamnée à la déportation à vie et envoyée en Nouvelle Calédonie où elle reste jusqu'en 1880. C'est sans doute au contact de Nathalie Lemel, une des animatrices de la Commune, déportée avec elle, que Louise Michel devient anarchiste.
Louise est condamnée à la déportation, et envoyée en Nouvelle-Calédonie en 1873. Pendant le voyage en bateau, Louise rencontre Henri Rochefort, célèbre polémiste, et Nathalie Lemel, militante anarchiste et féministe, eux aussi déportés. Au contact de cette dernière, Louise devient anarchiste.
Le 9 janvier 1905, Louise Michel mourait d'une congestion pulmonaire à Marseille où elle s'était rendue pour donner l'une de ses innombrables conférences en faveur de la cause libertaire.