anamensis était l'ancêtre direct d'une espèce plus tardive et plus avancée appelée Australopithecus afarensis, qui à son tour a été considérée comme l'ancêtre direct des premiers humains du groupe, ou genre Homo, et qui comprend tous les humains vivants aujourd'hui.
Homo rhodesiensis est connu en Afrique à partir de 600 000 ans. Il est peut-être l'ancêtre d'Homo sapiens, dont les plus anciens fossiles connus sont ceux de Djebel Irhoud, au Maroc, datés en 2017 de 300 000 ans.
Toumaï, un crâne vieux de 7 millions d'années découvert en 2001 au Tchad par une équipe dirigée par Michel Brunet, est supposé être le plus ancien ancêtre connu des hommes. C'est l'époque où se sont séparées deux lignées de l'ancêtre commun, l'une conduisant aux singes actuels, l'autre au genre Homo.
Homo habilis (2,4 à 1,6 millions d'années) Il a vécu en Afrique de l'Est et en Afrique du Sud. On le considère comme le premier homme véritable en raison de la forme de son crâne et sa capacité crânienne, 600 cm3 en moyenne.
Homo heidelbergensis, un humain archaïque, semble être le dernier ancêtre commun à l'homme moderne et à l'homme de Neandertal.
L'origine de l'Homme a été ainsi promenée d'un continent à l'autre jusqu'à sa fixation en Afrique tropicale. Soixante années de recherches internationales dans cette région ont permis de dessiner un arbre phylogénétique de l'Homme depuis environ 10 millions d'années, avec un grand nombre de ses branches.
On peut y voir également que le dernier ancêtre commun entre la lignée humaine et la lignée des bonobos et des chimpanzés, avec qui nous partageons aujourd'hui 98,5 % de nos gènes, remonterait à environ 8 millions d'années.
Les poussières qui étaient dans le nuage se sont agglomérées pour former des « grains de sable », puis de gros rochers, et, attirés par la force de gravité, ces rochers se sont assemblés lors de violentes collisions qui ont fait fondre la roche ! Boum ! Un peu comme une boule de neige qui amasse tout sur son passage.
La découverte du feu est un tournant majeur dans l'Histoire de l'humanité. Difficile à dater, elle s'est faite de manière progressive à plusieurs endroits à la fois. On sait qu'Homo erectus le domestiquait vers 400.000 ans avant notre ère, et qu'Homo sapiens a développé son usage.
Dans les premiers temps de son existence, la Terre a connu une intense activité volcanique. L'expulsion massive de gaz vers la surface s'est ensuite soldée par la formation d'une atmosphère à très forte teneur en CO2 (gaz carbonique ou dioxyde de carbone).
Le plus ancien représentant connu de notre espèce, Homo sapiens, vivait il y a environ 315 000 ans au Maroc. La découverte, due à une équipe internationale dirigée par Jean-Jacques Hublin (Institut Max-Planck d'anthropologie évolutionniste de Leipzig et Collège de France), est exceptionnelle.
Lucy, beau squelette de 3,2 millions d'années découvert en Ethiopie en 1974 par l'équipe franco-américaine d'Yves Coppens, Donald Johanson et Maurice Taïeb, serait un homme. Argument clé: la forme du bassin de Lucy ne permettrait pas la naissance d'un petit australo.
Les scientifiques ont pu extraire 52 fragments osseux représentant 40 % du squelette, ce qui est particulièrement remarquable. Le choix de Lucy comme nom est lié à la chanson des Beatles Lucy in the sky with diamonds, que les scientifiques écoutaient dans leur tente au moment de leur découverte.
Les ancêtres de l'Homme ont pris certaines formes plus complexes, de type poisson, toutes aquatiques, formes dont les expressions les plus complexes ressemblaient aux poissons osseux actuels.
7 000 000 d'années : apparition des premiers ancêtres de la lignée des « hommes ». 3 500 000 ans : début de la bipédie prouvée par des traces de pas découvertes à Laetoli (Afrique, Tanzanie). 2 700 000 ans : Apparition de l'Homo habilis et premiers outils débités.
On a les flammes blanches (comme celles du magnésium), les plus chaudes, puis les bleues (comme celles du gaz), enfin les jaunes et les rouges, les plus froides. La chaleur peut aussi exciter les électrons des composés métalliques présents dans les flammes.
À l'origine d'un feu, il y a une réaction chimique de combustion entre le combustible (l'élément en feu) et le comburant (l'oxygène de l'air). Les atomes des molécules qui composent le combustible et l'oxygène de l'air, se réarrangent, et libèrent l'énergie dont elles n'ont plus besoin sous forme de chaleur.
Symbolique du feu
Le feu est naturellement associé au Soleil, qui est également une source de chaleur et de lumière (on sait maintenant qu'il ne s'agit pas d'une combustion mais d'une fusion nucléaire). Il est également souvent associé aux volcans, comme le feu de la forge d'Héphaistos/Vulcain.
Le mot « dieu » vient du latin deus, lui-même issu de la racine indo-européenne dei- « briller » qui, élargie en deiwo- et en dyew-, sert à désigner le ciel lumineux en tant que divinité ainsi que les êtres célestes par opposition aux êtres terrestres, les hommes.
C'est l'hippotame.
Les premiers organismes vivants seraient donc apparus sur Terre à peine quelques centaines de millions d'années après la formation de la planète. Les travaux scientifiques contemporains sur les origines de la vie adoptent des approches très diverses, qu'elles soient ancrées dans la biologie, la biochimie ou la chimie3.
Bonobo, orang-outan, chimpanzé sont tous nos cousins plus ou moins proches. Les bonobos partagent 95 % de notre patrimoine ADN, les chimpanzés communs plus de 96 %. Une étude américaine sur les mutations a confirmé que le chimpanzé est plus proche de l'Homme que des autres singes.
Les hommes et les singes ont un ancêtre commun, le plus ancien hominidé connu aujourd'hui est Toumaï (7 millions d'années). Notre ancêtre commun pourrait avoir vécu il y a entre 7 et 10 millions d'années mais il n'est toujours pas connu.
Les chimpanzés, comme les gorilles et les orangs-outans, ont suivi leur propre voie évolutive, en même temps que les humains. De plus, notre proche cousin africain, le chimpanzé, est loin d'être archaïque, notamment dans ses adaptations locomotrices et sa dentition.