La Gironde (ses membres étant appelés « les girondins ») est un groupe politique siégeant à l'Assemblée législative puis à la Convention nationale, pendant la Révolution française. Les chefs de file principaux en sont Jacques Pierre Brissot et Jean-Marie Roland de La Platière.
La Montagne (ses membres étant appelés « les montagnards ») était un groupe politique de la Révolution française, à la Convention nationale, composé des révolutionnaires les plus radicaux et opposés aux girondins.
En France, la Convention montagnarde, du 24 juin 1793 au 9 thermidor an II (27 juillet 1794), est la deuxième période de l'histoire de la Convention nationale dominée par les Montagnards après l'éviction des Girondins.
L'insurrection du 2 juin
Le dimanche 2 juin 1793 , une nouvelle insurrection éclata. Sur l'ordre du comité insurrectionnel, 80 000 citoyens et hommes de la garde nationale emmenés par Hanriot cernèrent la Convention, tandis qu'une députation allait demander à l'Assemblée l'arrestation immédiate des chefs girondins.
Le mot jacobinisme désigne aujourd'hui une doctrine qui tend à organiser le pouvoir de façon administrative (bureaucratie) et centralisée (centralisation) et à le faire exercer par une élite d'experts (technocratie) qui étendent leur compétence à tous les échelons géographiques et à tous les domaines de la vie sociale ...
Le Club des jacobins est une société de pensée qui a constitué, pendant la Révolution française, à la fois un groupe de pression et un réseau d'une remarquable efficacité. L'action du club, essentielle dès le début de 1790, devient dominante entre 1792 et 1794.
Napoléon Bonaparte est nommé Premier Consul, prenant alors la tête de l'exécutif.
Les conventionnels proclament l'abolition de la monarchie et fondent la Première République. Exécution de Louis XVI. Avec l'aide de la Garde nationale, les Montagnards dominent la Convention, qui deviendra le « centre unique de l'impulsion du gouvernement révolutionnaire ». Le Tribunal révolutionnaire sera rétabli.
À la suite de la victoire des armées républicaines, les députés de la Plaine, les anciens dantonistes et même les hébertistes ainsi qu'une partie des Jacobins s'unissent contre Robespierre et ses alliés, soupçonnés de vouloir instaurer une dictature.
En effet, dès novembre 1790 , l'Assemblée nationale a déclaré aux princes allemands que l'Alsace était française non par droit de conquête, mais par la volonté de ses habitants. La diplomatie d'Ancien Régime en est ébranlée.
La Loi des suspects est votée le 17 septembre 1793 pendant la Terreur de la Révolution française. Elle marque un net affaiblissement du respect des libertés individuelles, voire une « paranoïa révolutionnaire » qui s'appuie sur une hantise des conspirations et des complots réels ou imaginaires.
La Gironde (ses membres étant appelés « les girondins ») est un groupe politique siégeant à l'Assemblée législative puis à la Convention nationale, pendant la Révolution française. Les chefs de file principaux en sont Jacques Pierre Brissot et Jean-Marie Roland de La Platière.
Imaginée en 1789 par le docteur Guillotin, fabriquée trois ans plus tard par un facteur de pianos, la guillotine réussit ce paradoxe d'avoir été inspirée par des idées héritées des Lumières.
Les ennemis du peuple, c'étaient les partisans du retour du pouvoir royal, les saboteurs qui empêchaient l'approvisionnement de Paris, ceux qui favorisaient la retraite et l'impunité des conspirateurs et des aristocrates, ceux qui calomniaient ou qui persécutaient les patriotes en abusant des lois de la révolution, ...
Le texte du décret est très bref : « La convention nationale décrète à l'unanimité que la royauté est abolie en france. » Suivent les signatures de Jérôme Pétion de Villeneuve (1756-1794), président de la Convention, de Jean-Pierre Brissot de Varville (1754-1793) et de Marc David Alba Lasource (1763-1793), secrétaires ...
La Convention cède la place au Directoire. Napoléon Bonaparte est nommé général en chef de l'Armée d'Italie. Début de la Première campagne d'Italie.
Le dernier roi de France est Louis-Philippe Ier qui a régné de 1830 à 1848. Il a été remplacé par Louis Napoléon qui est devenu empereur sous le nom de Napoléon III.
La Deuxième République, du 24 février 1848 au 2 décembre 1852 ; La Troisième République, du 4 septembre 1870 au 10 juillet 1940 ; La Quatrième République, du 13 octobre 1946 au 28 septembre 1958 ; La Cinquième République, depuis le 28 septembre 1958 .
"L'emblème national est le drapeau tricolore, bleu, blanc, rouge" et "L'hymne national est la “Marseillaise” " (art. 2 de la Constitution).
Origine du nom « cordeliers »
Un deuxième couvent parisien fondé par les dominicains donnera son nom au Club des jacobins, club révolutionnaire rival du Club des cordeliers.
Les clubs de femmes
En mai 1793, la Société des citoyennes républicaines révolutionnaires est fondée, par Pauline Léon, chocolatière, et Claire Lacombe, actrice. Toutes ces sociétés sont dissoutes par la Convention le 30 octobre 1793.
Les femmes se montrent particulièrement actives durant la Révolution française. Bien qu'elles soient exclues des assemblées politiques, elles participent aux événements révolutionnaires et certaines d'entre elles se réunissent dans des clubs pour porter des revendications.
Égérie des Girondins puis, plus tard, des Romantiques ; elle fut une des figures de la Révolution française et joua un rôle majeur au sein du parti girondin. Elle poussa son mari, Jean-Marie Roland de La Platière, au premier plan de la vie politique de 1791 à 1793.