Le conciliateur est un tiers, personne physique, choisi par les parties ou exceptionnellement désigné par le juge.
Identité du conciliateur
Le conciliateur est soit proposé par l'entreprise, soit désigné par le président du tribunal. Le choix du conciliateur est libre sauf en cas d'incompatibilités.
Son rôle est de trouver une solution amiable à un différend entre une ou plusieurs parties, qu'elles aient ou non déjà saisi un juge. Il peut être désigné par les parties ou par le juge. Le recours au conciliateur de justice est gratuit. La solution qu'il propose doit être homologuée par la justice.
La conciliation va permettre de s'entendre avec les créanciers afin de signer un véritable accord pour aider l'entreprise à se sortir des difficultés qu'elle rencontre. L'accord homologué confère une meilleure sécurité juridique et permet la suspension des poursuites individuelles de la part des créanciers signataires.
La procédure de conciliation est ouverte par le président du tribunal qui désigne un conciliateur pour une période n'excédant pas 4 mois mais qu'il peut par une décision motivée, proroger d'un mois à la demande du conciliateur, de manière à ce que la durée totale ne puisse excéder 5 mois (article L.
Les parties peuvent être assistées par les personnes énumérées à l'article 762 du code de procédure civile ; elles ne peuvent pas être représentées. En cas d'échec de la tentative de conciliation, l'affaire viendra normalement à l'audience pour que le litige soit tranché selon la procédure habituelle.
Avec la réforme de la procédure civile entrée en vigueur au 1er janvier 2020, il est désormais obligatoire de recourir à la médiation ou la conciliation avant de saisir un juge dans un certain nombre d'hypothèses.
Le conciliateur de justice, le juge lui-même ou un professionnel bénévole, offre ses services à titre gratuit. Le médiateur, un tiers indépendant, facture sa prestation, mais à des tarifs progressifs eu égard au niveau de revenus des parties.
Le décret du 11 décembre 2019 réformant la procédure civile fait obligation à toute personne à partir du 1er janvier 2020 de justifier d'une tentative de conciliation, de médiation ou de procédure participative avant toute saisie de la justice pour des litiges dont l'enjeu est inférieur à 5000 euros.
Le conciliateur de justice peut être saisi directement par l'une des parties ou par les deux parties. En cas d'échec, le conciliateur informe les parties qu'elles peuvent saisir la juridiction compétente si elles le souhaitent.
conciliatrice. Qui concilie, qui s'emploie à concilier des parties opposées.
Quelle formation pour les conciliateurs de justice ? Les conciliateurs de justice bénéficient des formations dispensées par le département des formations professionnelles spécialisées de l'Ecole nationale de la magistrature (ENM).
La conciliation de justice est un mode amiable de règlement des différends (MARD), souvent qualifiés de différends de la vie quotidienne. Elle peut intervenir en dehors de tout procès ou devant un juge ou être déléguée par ce juge à un conciliateur de justice. C'est une procédure simple, rapide et entièrement gratuite.
Par la présente, je requiers l'intervention d'un conciliateur de justice dans le cadre d'un litige de nature [civile / commerciale] m'opposant à [Madame/Monsieur] [Nom & prénom], domicilié(e) à [adresse précise] et exerçant la profession de [profession].
Rôle. Le conciliateur de justice a pour mission de permettre le règlement à l'amiable des différends qui lui sont soumis. Il est chargé d'instaurer un dialogue entre les parties pour qu'elles trouvent la meilleure solution à leur litige, qu'elles soient des personnes ou des sociétés.
Votre adversaire peut refuser la conciliation, le conciliateur ne peut pas l'y obliger. Dans ce cas, vous n'avez pas d'autre solution que de saisir le tribunal. Si votre adversaire accepte la conciliation, vous chercherez, avec l'aide du conciliateur, un terrain d'entente.
L'arbitrage désigne une justice privée et payante, chargée de trancher les litiges qui lui sont soumis par les parties dans le respect des principes du droit. Il n'est possible d'y avoir recours que dans certaines conditions.
Le recours à un conciliateur de justice est une procédure entièrement gratuite. Vous n'aurez à régler des honoraires de justice que dans le cas où vous saisissez un juge ou si vous faites appel à un avocat pour le règlement de votre litige en dehors de la conciliation amiable.
C'est un document officiel transmis au défendeur par un huissier de justice. C'est une convocation officielle à comparaître en justice devant tel tribunal, à telle date, telle heure et pour tel motif.
Si la procédure amiable n'aboutit pas à un accord, les parties sont libres de porter leur différend devant la justice. Chaque partie est accompagnée tout au long de la procédure par son avocat.
La convocation du conciliateur sur ordonnance du juge
Pour ce faire, le juge met au courant les parties soit par lettre ou par messagerie électronique (sur accord des parties concernées). Les parties en litiges ont un délai de 15 jours maximum pour donner leurs réponses sur l'attribution du conciliateur par le juge.
L'homologation de l'accord de conciliation empêche ou stoppe toute poursuite judiciaire de la part de ses signataires, et lève l'interdiction éventuelle d'émettre des chèques. Une publication au BODACC est effectuée.
Le privilège de la conciliation bénéficie à toute personne ayant consentie dans le cadre d'une procédure de conciliation ayant donné lieu à un accord homologué un apport en trésorerie ou un bien ou service à l'entreprise.
Le règlement préventif est une procédure collective préventive destinée à éviter la cessation des paiements de l'entreprise débitrice et à permettre l'apurement de son passif au moyen d'un concordat préventif[1].