Le concept de conscience n'a été isolé de sa signification morale qu'à partir de John Locke, dans son Essai sur l'entendement humain (1689). Avant lui le mot conscience n'a jamais eu le sens moderne.
Descartes, René (1596-1650)
Bien qu'il parle d' « esprit », d' « âme » ou de « pensée », Descartes conceptualise le premier la conscience comme connaissance immédiate de tout ce qui a lieu dans l'esprit du sujet.
René Descartes
Il est célèbre pour la formule cogito ergo sum (« je pense donc je suis ») qu'il mentionne dans son Discours de la méthode en 1637 et dans les Méditations métaphysiques.
«La conscience serait plutôt le résultat de l'activité macroscopique du cerveau, de l'interaction d'innombrables groupes de neurones», soutient Pierre Poirier. «La conscience est tout simplement un effet du cerveau, le produit de l'activité neuronale.
Laurent Joumier. Le fondateur de la phénoménologie entend comprendre comment le monde est donné à la conscience. Dans le « retour aux choses mêmes », Husserl veut refonder la philosophie comme science rigoureuse et universelle.
Edmund Husserl [ˈʔɛtmʊnt ˈhʊsɐl], né le 8 avril 1859 à Prossnitz (empire d'Autriche) et mort le 26 avril 1938 à Fribourg-en-Brisgau (Allemagne nazie), est un philosophe et logicien, autrichien de naissance, puis prussien, fondateur de la phénoménologie, qui eut une influence majeure sur l'ensemble de la philosophie du ...
Husserl soutenait que l'étude de la conscience devait en réalité être très différente de l'étude de la nature . Pour lui, la phénoménologie ne procède pas de la collecte de grandes quantités de données et d’une théorie générale au-delà des données elles-mêmes, comme dans la méthode scientifique d’induction.
L'origine du concept moderne de conscience est souvent attribuée à John Locke qui a défini la conscience dans son Essai sur la compréhension humaine, publié en 1690, comme « la perception de ce qui se passe dans l'esprit d'un homme ».
La conscience a commencé lorsque des animaux tels que les oiseaux et les mammifères ont développé un cerveau beaucoup plus gros, doté de centaines de millions de neurones, il y a environ 200 millions d'années . La conscience a commencé avec les humains, homo sapiens, il y a environ 200 000 ans.
La notion de conscience recouvre trois cas de figures différents : la conscience de soi désigne la capacité de réflexion qui caractérise la subjectivité ; la conscience d'objet signifie la faculté du sujet à se représenter les choses extérieures ; la conscience morale enfin désigne une capacité non plus théorétique ...
Le cogito cartésien est le raisonnement par lequel René Descartes aboutit à la définition de la certitude première comme étant celle de la conscience de soi (« je pense donc je suis ») : la conscience de soi appartient à une « chose pensante », l'esprit.
Neuroscience has furnished evidence that neurons are fundamental to consciousness; at the fine and gross scale, aspects of our conscious experience depend on specific patterns of neural activity – in some way, the connectivity of neurons computes the features of our experience.
La conscience est l'espace intérieur de dialogue entre Dieu et l'homme. On l'appelle conscience morale car, grâce à elle, l'homme identifie le bien et le mal dans sa propre vie.
La conscience repose sur le tronc cérébral et deux régions corticales. Les chercheurs ont trouvé qu'une petite région du tronc cérébral appelée tegmentum pontique était associée avec le coma : 10 des 12 patients inconscients avaient des lésions dans cette zone et seulement un chez les patients conscients.
Les résultats de ces études suggèrent que la conscience est un phénomène complexe, qui émerge de l'interaction entre plusieurs régions et processus cérébraux. Elle serait le résultat de processus cognitifs de haut niveau. Sa fonction concernerait le contrôle des activités cérébrales les plus complexes.
Nietzsche y écrit ceci : « Le “monde extérieur” a de l'effet sur nous : l'effet est télégraphié au cerveau, là il est apprêté, mis en forme et reconduit à sa cause : celle-ci est ensuite projetée et c'est alors seulement que le fait parvient à la CONSCIENCE.
CONSCIENCE, subst. fém. [Chez l'homme, à la différence des autres êtres animés] Organisation de son psychisme qui, en lui permettant d'avoir connaissance de ses états, de ses actes et de leur valeur morale, lui permet de se sentir exister, d'être présent à lui-même; p.
Pour qu'il y ait conscience il faut un certain recul, un temps de réflexion, c'est-à-dire une capacité d'inhibition autant que de "calcul", permettant de peser le pour et le contre. La conscience est liée à la décision mais d'abord à l'inhibition de la réponse qui doit être différée pour ne pas être automatique.
Le concept de « conscience », tel qu'utilisé couramment dans son sens moral, est la capacité inhérente de tout être humain en bonne santé à percevoir ce qui est bien et ce qui ne l'est pas et, sur la base de cette perception, à contrôler, surveiller, évaluer et exécuter. leurs actions [25].
La conscience humaine émerge à l'interface entre trois composantes du comportement animal : la communication, le jeu et l'utilisation d'outils . Ces trois composantes interagissent sur la base d’un contrôle comportemental anticipatif, commun à toutes les formes complexes de vie animale.
D'après Hegel, la conscience de soi place également devant elle une autre conscience de soi. Elle est constituée non par la reconnaissance de soi, mais par la reconnaissance du fait que l'autre conscience de soi se situe « hors de moi » et, en même temps forme un seul et, avec moi, dans l'unité sociale.
Husserl a proposé une nouvelle manière phénoménologique radicale de regarder les objets en examinant comment les gens, dans leurs nombreuses manières d'être intentionnellement dirigés vers eux, les « constituent » réellement (à distinguer des objets créant matériellement ou des objets qui ne sont que le fruit de l'imagination) ; dans le ...
Hegel la définit comme « conscience de l'essence absolue en général », ce qui signifie que la religion est une étape par laquelle l'esprit devient pleinement pour soi et se détermine pour lui-même, mais n'est pas encore l'aboutissement qu'est le dernier chapitre consacré à l'esprit absolu.
Le but de la phénoménologie est de décrire le sens de cette expérience , à la fois en termes de ce qui a été vécu et de la manière dont il a été vécu [6]. Il existe différents types de phénoménologie, chacune ancrée dans différentes manières de concevoir le quoi et le comment de l’expérience humaine.