Dans ce chapitre 19 de Candide, de Voltaire, le nègre de Surinam constitue une dénonciation de l'esclavage et l'exemple même de l'atteinte aux droits de l'homme et à la liberté.
Dans Candide, Voltaire dénonce l'esclavage notamment à travers le personnage du nègre de Surinam, dans le chapitre 19. C'est l'exemple même de l'atteinte aux droits de l'homme et à la liberté qui est exposé dans ce chapitre.
lui dit Candide en hollandais, que fais-tu là, mon ami, dans l'état horrible où je te vois ? — J'attends mon maître, M. Vanderdendur, le fameux négociant, répondit le nègre.
-Candide et Cacambo rencontrent un nègre au bord d'un chemin, il leur raconte sa misérable vie qui se résume à peu de choses.
Martin se présente comme un manichéen, autrement dit un philosophe qui voit le mal partout. Pour appuyer son discours pessimiste, il offre un tableau désolant de la condition humaine.
La morale de Voltaire est que le travail (jardinage) évite l'ennui (occupe le temps), le besoin ( car il produit de la richesse) et le vice (car il n'est pas tenté de dérober les biens d'autrui ).
Voltaire, dans Candide, dénonce les illusions de l'Optimisme qui lui paraît à la fois ridicule et dangereux. Le philosophe Pangloss, persuadé que tout est mieux, justifie par des raisonnements artificiels les réalités les plus douloureuses. Il fait ainsi l'éloge de la vérole, fléau du 16e et 19e siècle.
Remarquer aussi le choix d'animaux à connotation dévalorisante. Il est à noter que pour dénoncer cette aliénation, Voltaire donne essentiellement la parole ici à l'esclave, qui décrit lui-même la manière dont il est traité.
Le Code noirCode noir, ou Édit servant de règlement pour le gouvernement et l'administration de la justice, police, discipline et le commerce des esclaves nègres dans la province et colonie de la Louisiane, 1685.
L'esclavage est un système socio-économique reposant sur l'exploitation d'êtres humains, qui ne fonctionne que sous la contrainte et par la violence. L'esclave est une personne qui n'est pas de condition libre : il appartient à un maître exerçant sur lui un pouvoir absolu.
Voltaire adresse dans ce chapitre 3 de Candide une critique aux rois qui règlent leurs conflits au prix de sacrifices humains épouvantables. Il dénonce la récupération de la religion pour justifier des actes barbares. Ainsi, « les deux rois faisaient chanter des te deum chacun dans son camp ».
Solitude – de son vrai nom, Rosalie – est née vers 1772. Elle est l'enfant d'une esclave africaine violée par un marin blanc sur le navire négrier qui la déportait aux Antilles.
On devient esclave par naissance, si leurs parents étaient esclaves, ils le devenaient inévitablement à leur tour. Les prisonniers de guerre devenaient également esclaves. On devenait esclave aussi pour des dettes, un enfant quand il était abandonné et qu'on le recueillait, pouvait aussi devenir esclave.
Les causes de l'esclavage domestique
La pauvreté : dans de nombreux pays, les parents se trouvent parfois dans une situation économique précaire qui les oblige à envoyer leurs enfants travailler. Certains parents décident de vendre leur fille en tant qu'esclave domestique à une famille riche.
Le statut juridique de l'esclave peut être considéré à trois égards : la durée de la servitude, la famille et la propriété. En premier lieu, à partir du milieu du xviie siècle, un esclave l'était à vie et l'esclavage était un statut qu'il transmettait à ses enfants et aux enfants de ses enfants [52] .
1. Retour à la vie sauvage d'un animal domestique. 2. État d'un esclave marron ; évasion des Noirs.
La traite atlantique permet l'enrichissement de ceux qui se livrent à ce commerce : Les chefs locaux africains qui livrent les esclaves aux Européens bénéficient des produits européens et deviennent plus puissants.
Voltaire dénonçait l'injustice sociale, l'intolérance religieuse et le pouvoir arbitraire. Ses idées appartenaient à l'esprit des Lumières, un mouvement philosophique, scientifique et littéraire du 18e siècle qui voulait défendre la Raison et la Liberté de l'Homme contre l'obscurantisme et les persécutions.
Extrait de Candide ou l'Optimisme, conte philosophique de Voltaire, dramaturge du XVIIIe siècle, dans lequel il dénonce l'esclavage et l'atteinte aux droits de l'homme et à la liberté.
La guerre aurait avant tout une légitimité esthétique : Voltaire la montre ironiquement comme un spectacle (champ lexical du spectacle, conception théâtrale de la guerre : « héroïque »), puis il décrit de façon très réaliste ses conséquences avec les massacres de civils.
Voltaire se moque de l'absurdité de la guerre qu'il qualifie au moyen d'un oxymore, « boucherie héroïque ». Il se moque aussi de l'intolérance religieuse : un chrétien laisse un homme mourir de faim parce qu'il n'est pas protestant.
Il enseigne la métaphysico-théologo-cosmolonigologie qui regroupe la méthaphysique, la théologie et la cosmologie. On peut remarquer ici que Voltaire fait de Pangloss un personnage stupide du fait qu'il enseigne une matière qui en regroupe trois autres et qui relier entre elles n'aboutissent a rien.
Au travers de Pangloss, c'est la philosophie désespérément optimiste de Leibniz que Voltaire vise. Pour Leibniz, c'est Dieu a créé le monde, et puisque Dieu est parfait, le monde est nécessairement le meilleur possible – le mal occupe quelques îlots dans un océan de bien.
« Il faut cultiver notre jardin », dit Candide à Pangloss à la fin du célèbre conte philosophique Candide ou l'Optimiste ; Voltaire précise que le jardin d'Eden n'a pas été créé pour que l'homme trouve le repos mais pour qu'il y travaille, qu'il exerce son talent.
Le juif à qui appartient Cunégonde arrive et sort un poignard pour tuer Candide. Celui-ci est rapide, il sort une épée et le transperce. L'inquisiteur arrive et voit le mort, Candide le tue d'un coup d'épée.