Élaborée par Locke (1632-1704) et Montesquieu (1689-1755), la théorie de la séparation des pouvoirs vise à séparer les différentes fonctions de l'État, afin de limiter l'arbitraire et d'empêcher les abus liés à l'exercice de missions souveraines.
Formulée par le philosophe anglais John Locke à la fin du XVIIe siècle, la séparation des pouvoirs est théorisée, en France, par Montesquieu.
La mise en œuvre de la séparation des pouvoirs dans la Constitution de 1958.
La séparation des pouvoirs chez Montesquieu : un garant juridique. Montesquieu distingue 3 types de pouvoir : l'exécutif (gouvernement), le judiciaire (juges) et le législatif (peuple). L'exécutif met en oeuvre les lois conçues par la législatif, lois dont l'application est confiée au judiciaire.
Au sein du pouvoir exécutif, le Premier ministre est le chef du gouvernement. Il détient plusieurs pouvoirs, exercés pour certains sous réserve des prérogatives du président de la République.
Ces pouvoirs sont monopolisés par un organe de l'État, c'est-à-dire, respectivement : la ou les assemblées représentatives font les lois (législatif), le chef de l'État et / ou de gouvernement et le gouvernement exécutent les lois (exécutif), les juridictions appliquent les lois pour régler les différends (judiciaire).
On dit souvent que le quatrième pouvoir fait suite aux trois pouvoirs (pouvoir législatif, pouvoir exécutif et pouvoir judiciaire). Aux États-Unis, on parle de quatrième branche du gouvernement par analogie aux branches exécutive, législative, et judiciaire du gouvernement fédéral américain.
Le pouvoir politique est un type de pouvoir qu'une personne ou un groupe de personnes exerce dans une société. Ce pouvoir peut-être associé avec la souveraineté, soit le pouvoir de fixer les règles qui s'appliquent à la population sur un territoire donné.
Élaborée par Locke (1632-1704) et Montesquieu (1689-1755), la théorie de la séparation des pouvoirs vise à séparer les différentes fonctions de l'État, afin de limiter l'arbitraire et d'empêcher les abus liés à l'exercice de missions souveraines.
LA DOCTRINE LIBÉRALE DE MONTESQUIEU (1702-1785)
L'auteur développe sa pensée politique, à savoir l'existence de trois types de gouvernement (la république, la monarchie et le despotisme) ainsi que la séparation des trois pouvoirs (exécutif, législatif et judiciaire) comme garantie de la démocratie.
La théorie de la séparation des pouvoirs a notamment pour but de garantir l'indépendance fonctionnelle des juridictions par rapport aux pouvoirs exécutif et législatif.
Le président de la République française exerce la plus haute fonction du pouvoir exécutif de la République française. Depuis 1962, le président de la République est élu par une élection présidentielle au suffrage universel direct.
Le terme cinquième pouvoir peut être utilisé pour désigner Internet, l'opinion publique, le système économique ou simplement la monnaie.
Montesquieu distingue dans l'Esprit des Lois trois types de gouvernements : le républicain, le monarchique et le despotique. Il définit le républicain comme celui où le peuple (ou une partie) a la souveraine puissance 2. Le monarchique est celui où un seul gouverne, mais par des lois fixes .
Comme Montesquieu l'écrivait dans sa Défense, son objectif était d'examiner les lois « qui conviennent le plus à la société, et à chaque société ».
Le pouvoir législatif (synonyme : branche législative ou Parlement) constitue l'une des trois composantes de l'État moderne avec le pouvoir exécutif (gouvernement) et le pouvoir judiciaire (les tribunaux).
La démocratie est un régime politique dans lequel le peuple (dêmos) exerce le pouvoir (kratos). Le peuple élit des représentants au suffrage universel pour gouverner. La protection des libertés fondamentales est garantie par la séparation des pouvoirs. On distingue le pouvoir exécutif, législatif et judiciaire.
Au livre I Montesquieu introduit son propos. Au livre II, il pose sa définition des trois différents types de gouvernements : la république (elle-même avec deux variantes, selon que le pouvoir est détenu par le peuple entier : démocratie, ou par une fraction du peuple : aristocratie), la monarchie, et le despotisme.
Principe politique selon lequel les fonctions des institutions publiques sont divisées entre le pouvoir législatif qui fait les lois, l'exécutif qui les met en oeuvre et les fait appliquer, et le pouvoir judiciaire qui les interprète et les fait respecter.
Dans la très grande majorité des pays du monde, le chef d'État est un Président de la République élu pour une durée fixe (il peut cependant être réélu dans de très nombreuses nations).
L'initiative des lois appartient au Premier ministre et aux membres du Parlement, députés et sénateurs. Mais si le Gouvernement le demande, c'est l'Assemblée nationale qui statue en dernier lieu, disposant ainsi du " dernier mot ". L'initiative des lois appartient au Premier ministre et aux membres du Parlement.
Le monde actuel est gouverné par de puissantes organisations qui servent toutes le même objectif : imposer un ordre basé sur un système libéral aux profits de quelques-uns. Elles s'appuient sur des structures dont le but est d'établir le pouvoir des classes dirigeantes sur les classes moyennes et populaires.
La République sérénissime de Saint-Marin est l'une des plus anciennes républiques du monde, et en tout cas la plus ancienne ayant continuellement existé depuis sa création. Sa Constitution (les « Statuts »), qui date de 1600, est la plus ancienne Constitution écrite encore en vigueur de nos jours.