Le Petit Poucet est un conte appartenant à la tradition orale, retranscrit et transformé par Charles Perrault en France et paru dans Les Contes de ma mère l'Oye, en 1697. C'est également le nom du personnage principal de ce conte.
Une famille dans la misère décide d'abandonner ses sept enfants dans la forêt mais le septième garçon entend la conversation et prend des petits cailloux blancs pour pouvoir retrouver son chemin. Une fois abandonnés, ses frères et lui rentrent chez eux grâce à sa ruse. Mais les parents les abandonnent encore une fois.
À l'exception du Petit Chaperon rouge et de sa grand-mère, dévorées par le loup, la mort frappe généralement les personnages méchants : les filles de l'Ogre (le Petit Poucet), l'Ogre (le Chat botté), Barbe-bleue, la méchante sœur (les Fées).
Les parents étaient tellement désespérés qu'ils décidèrent d'abandonner les enfants dans la forêt. Mais le Petit Poucet était très rusé. Il jeta des petits cailloux pour retrouver son chemin. Quelques semaines plus tard, les parents réessayèrent et veillèrent cette fois à ce qu'il ne puisse pas jeter de cailloux.
Perrault dans le conte « Le Petit Poucet » propose donc au final une « morale du mérite », par laquelle se trouve récompensé le talent, l'ingéniosité et le travail, contre les défaveurs de la naissance.
Le titre est "le Petit Poucet". L'auteur est (Charles) Perrault. Il s'appelle ainsi car il n'est pas plus grand qu'un pouce. Ce genre d'histoire s'appelle un conte.
Bottes de sept lieues
"S'étant approché de l'orgre, le Petit Poucet lui tire doucement ses bottes et les mit aussitôt. Les bottes avaient le don de grandir et de rapetisser selon le jambe de celui qui les chaussait, si bien qu'elles lui allèrent aussi bien que si elles avaient été faites pour lui".
Folklore, contes et mythologie
Si dans l'imaginaire breton, l'Ogre géant est constructeur de mégalithes et de dolmens, sa figure a été popularisée par Charles Perrault dans les Contes de ma mère l'Oye : un des Ogres les plus fameux y est celui du conte le Petit Poucet.
La ruse du Petit Poucet
Dans un conte merveilleux, tout finit bien. Les enfants ne sont donc pas mangés par l'ogre. Ils sont sauvés grâce à la ruse de Poucet qui réussit à tromper l'ogre pendant la nuit : il lui fait croire qu'il réussit à assassiner les sept garçons, alors qu'en fait l'ogre tue ses sept filles.
ogresse n.f. Femme d'un ogre.
PIERROT, enfant du Bûcheron. JAVOTTE, enfant du Bûcheron. JANETTE, enfant du Bûcheron.
Dans Le Petit Poucet de Charles Perrault, par exemple, le Petit Poucet s'arrange pour que l'ogre égorge ses propres filles au lieu de le manger lui et ses frères. Le Chat botté, lui, dévore l'ogre après l'avoir incité par la ruse à se changer en souris.
Ils virent l'Ogre qui allait de montagne en montagne, et qui traversait des rivières aussi aisément qu'il aurait fait le moindre ruisseau. Le petit Poucet, qui vit un Rocher creux proche le lieu où ils étaient, y fit cacher ses six frères, et s'y fourra aussi, regardant toujours ce que l'Ogre deviendrait.
La principale préoccupation de l'Ogre est la nourriture, son champ lexical est présent : « mouton », « chair fraîche ». Cependant, l'alimentation de l'Ogre est liée à l'horreur : le mouton est encore « tout sanglant » et la « chair fraîche », qui fait penser à de la viande, se rapporte en réalité aux enfants.
11) L'ogre emploie les mots suivants pour les qualifier : « gibier », « chair fraîche », « friands morceaux ». 12) On peut dire que ce personnage est un monstre car il mange les enfants : « il sentait la chair fraîche », « savez-vous bien que c'est ici la maison d'un ogre qui mange les petits enfants ».
L'Ogre se repaît de chair vulnérable, son avidité prend sa source dans la peur de son propre néant. Il assure et pérennise son pouvoir à chaque fois qu'il détruit et ingère la chair des enfants, Il n'est Ogre que par le danger que représentent ses enfants de le destituer.
Pourquoi le Petit Poucet est-il le souffre-douleur de la famille ? On en profite car il est le plus petit.
Géant des contes de fées qui, selon la tradition, se nourrit de la chair fraîche des enfants. 2. Littéraire. Homme méchant, cruel.
L'ogre, le complément inversé des fées
De même, parmi les Titans le plus jeune fils d'Ouranos, Cronos, dévorait ses enfants à leur naissance pour éviter d'être détrôné par l'un d'eux comme cela lui avait été prédit. Le tableau de Goya, Saturne dévorant ses enfants, s'impose à l'esprit.
L'ogre est un personnage traditionnel des contes qui se nourrit souvent de la chair fraîche d'une enfant. Un géant vorace à l'aspect effrayant. Ils ne sont rien d'autres que des géants bêtes, cruels, malpolis et ronfleurs.
Soubrette vive, vêtue de blanc, coiffée d'un petit bonnet, Colombine est souvent courtisée par des vieillards amoureux. Elle est tour à tour la maîtresse et la femme d'Arlequin, ou de Pierrot.
Dans le conte picard cité plus haut, le petit Poucet s'appelle Jean l'Espiègle. C'est exactement l'Eulenspiegel du conte wende. On sait qu'Espiègle est la forme française du nom d'Eulenspiegel, le héros d'un livre très populaire en Allemagne à la fin du Moyen âge, et qui a fait aussi l'amusement de nos aïeux.
Pierrot est un personnage du XVIéme siècle appartenant à la Commedia dell'arte. Boulanger tantôt poltron, tantôt fanfaron, il est le rival d'Arlequin et est amoureux de Colombine la blanchisseuse. Quand à Polichinelle, il profite de sa naïveté pour l'entraîner dans de sombres histoires.
Au théâtre et dans la culture populaire contemporaine, le personnage de Pierrot est celui d'un clown triste épris de Colombine qui lui préfère Arlequin. Sans masque, le visage enfariné, il est vêtu de larges vêtements blancs à gros boutons.