De façon générale, les personnes soumises à un stress chronique professionnel sont plus sujettes au burn-out. À l'activité elle-même, s'ajoutent d'autres facteurs de risque, comme de mauvaises conditions de travail ou des relations tendues avec les supérieurs et les collègues.
Quelles sont les professions les plus touchées par ce phénomène ? Bien qu'il touche un large éventail de professions, les médecins sont particulièrement vulnérables au burn-out en raison de la nature de leur travail exigeant et stressant.
Extrêmement rigoureux(se), voire perfectionniste, le burn-outé fait les choses bien. Il privilégie le « parfait » au « fait ». Bon élément, voire parfois pilier de l'entreprise, du département ou du service, les victimes de burn-out sont des personnes motivées, compétentes et consciencieuses.
Le burnout touche les personnes qui ont de fortes attentes envers leur travail : ce qui est déterminant pour elles, c'est le métier et le sens donné au travail. L'épuisement propre au burnout ne permet pas à la personne de mobiliser les ressources nécessaires à une forte implication dans le travail (« workaholisme »).
Les symptômes du burn-out se caractérisent par une fatigue prononcée, voire extrême, sur une période prolongée, résultant d'un investissement excessif dans la vie professionnelle.
Quelle est la durée moyenne d'un arrêt de travail pour un burn out ? Un médecin peut prescrire un arrêt de travail pour un burn out, de quelques jours à plusieurs mois. Bien souvent, pour les situations graves de burn out, le collaborateur est arrêté entre 6 et 12 mois.
Quelle est la cause du burn out ? Son origine vient le plus souvent du monde du travail, même s'il existe des situations personnelles pouvant le provoquer, notamment chez les parents. Il est le plus souvent lié à la vie professionnelle et découle d'une sensation de mal-être au bureau.
Les symptômes du burn-out
Les principaux symptômes sont d'ordre : Émotionnels : anxiété, hypersensibilité, tristesse, émotions absentes... Cognitifs : troubles de la concentration, difficultés à mémoriser, inattention... Comportementaux : isolement, agressivité, manque d'empathie, addictions...
Le burn-out, quant à lui, est le stade final d'une exposition à des situations de stress professionnels chroniques ou récurrents. Certains professionnels de la santé considèrent le burn-out comme une forme de dépression, d'autres comme un « syndrome » et une maladie individualisée.
S'il n'est pas diagnostiqué et pris en charge à temps, ce syndrome peut avoir de graves conséquences sur la santé physique et mentale de l'individu touché, ainsi que sur sa vie professionnelle, sociale et familiale. Le burn-out n'est pas reconnu comme une pathologie dans les classifications médicales.
-une dévalorisation de soi-même et une perte de confiance en soi. Le burn-out est par ailleurs identifié comme un risque psychosocial, une catégorie de risques portant atteinte à la santé physique et mentale des salariés.
Les moins de 35 ans sont les plus en proie à l'anxiété, aux pensées suicidaires et à la dépression que le reste de la population française, d'après la dernière enquête CoviPrev, de Santé publique France, publiée en juin 2021.
Selon une étude récente du site spécialisé CareerCast, les militaires de carrière, les pompiers, les pilotes de ligne et les agents des forces de l'ordre sont les quatre professions les plus stressantes.
Votre écoute sans jugement et sans jamais minimiser son mal-être, reste le meilleur moyen pour aider votre proche à réaliser qu'il a le droit de parler de ce qui lui fait mal, de ce qui ne va pas, pour lui faciliter la conscience de sa situation… et accepter sa vulnérabilité.
Un corps qui dit stop se traduit par un épuisement physiologique et mental résultant d'une surcharge mentale ou physique. Elle résulte bien souvent d'un investissement émotionnel trop important et trop long. Nous nous retrouvons alors avec divers maux troublant notre quotidien.
Le burn-out exige avant tout beaucoup de repos. La sophrologie et la méditation permettent par ailleurs de davantage comprendre et gérer ses émotions, et de mieux gérer le stress. Cette période de pause permet de prendre un peu de recul par rapport au travail et souvent, de recentrer ses priorités.
Quelles sont les manifestations du burnout ? Émotionnelles : sensation de vide, d'impuissance, perte de confiance en soi, pessimisme… Physiques : fatigue générale, maux de tête, de dos, tensions musculaires, trouble du sommeil…
Fatigue réactionnelle : quand le corps ne supporte plus le stress. La fatigue réactionnelle est une forme de fatigue temporaire qui trouve son origine dans des perturbations du mode de vie (souvent un rythme de de vie exténuant et usant, des états de stress répétitifs) ou des maladies de courte durée.
Au niveau du cerveau
Le Burn out n'est donc pas qu'une réponse biologique et émotionnelle au stress chronique. Il provoque des lésions organiques, en particulier cérébrales, qui expliquent qu'il faut du temps pour guérir d'un Burn out sévère. On estime que 6 à 24 mois sont nécessaires pour réparer un cerveau.
Le montant est d'environ 50 % du salaire de base. Si le burnout est reconnu comme maladie professionnelle, l'indemnisation est de 100 % pour les soins et les indemnités journalières sont plus élevées. L'employeur paie alors le complément des indemnités. Cela s'articule avec les dispositions des conventions collectives.
Pour que le burn-out soit reconnu comme maladie professionnelle, il faut que le patient développe une incapacité partielle permanente (IPP) de 25 %. Ce taux important montre l'ampleur de la souffrance qui affecte le quotidien du patient.
Pour ça, la façon la plus efficace de se reposer est de se trouver une activité mentale intermédiaire, qui nous permette de nous concentrer de façon simple sur une tâche précise. » À chacun de trouver l'activité qui lui correspond : puzzle, lecture, balade, jardin, sudoku, coloriage… « L'important est de faire quelque ...