1866 : aux Etats-Unis, un général mexicain vend à Thomas Adams un stock de chicle. Celui-ci veut le transformer en pneus de bicyclette, mis ça ne marche pas. Alors il y ajoute du sucre pour l'adoucir : le chewing-gum est né ! 1871 : Thomas Adams invente une machine pour fabriquer le chewing-gum en grande quantité.
C'est Thomas Adams qui, en mélangeant du chiclé (latex issu du sapotillier) avec de la résine et du sirop, fabrique puis commercialise en 1872 les premiers chewing-gums.
Chewing gum made in USA
Dès le milieu du XIXe siècle, un homme d'affaires originaire du Maine, John B. Curtis, met au point dans la cuisine de son épouse et commercialise pour la première fois une gomme d'épicéa au goût acidulé, la Spruce Gum.
Le chewing-gum est constitué d'environ 30% d'une gomme élastique qui est le polyisobutylène. Ce plastique-là est mélangé avec des charges minérales qui lui permettent d'avoir une certaine consistance quand on va le mâcher. Il faut trouver le bon dosage entre le plastique et les charges minérales.
Première distribution (en exercice en classe) le 10/05/2022
Très rare en France, sauf dans les magasins très spécialisés ou en import, le chewing-gum Hubba Bubba pourrait facilement postuler au titre de « meilleur chewing-gum au monde ».
Les avantages des chewing-gums sans sucre
La salive aide à éliminer les particules alimentaires et les bactéries, réduisant ainsi le risque de caries.
Mâcher un chewing-gum augmente également la concentration de calcium dans la salive, ce qui permet de renforcer l'émail des dents. Les chewing-gums sans sucres - donc non cariogènes - et labellisés UFSBD peuvent donc être consommé une vingtaine de minutes, deux à trois fois par jour.
-Le chewing-gum est fait à base de polymères qui servent aussi à fabriquer la gomme de pneu. En effet, les chewing-gums que nous machons sont composés à partir de dérivés du pétrole !
✻CHEWING-GUM
xixe siècle. Emprunté de l'anglo-américain chewing, de to chew, « mâcher », et gum, « gomme ».
Le chewing-gum fait partie des bonbons les plus consommés dans le monde. Ce bonbon est réputé pour faciliter la digestion et agir comme un coupe-faim.
Le chewing-gum a un effet laxatif notamment dû au sorbitol qu'il contient dans une gamme sans sucres. 5 à 20 grammes de sorbitol suffiraient à causer des problèmes intestinaux (flatulences, crampes d'estomac, diarrhées aigües...), allant jusqu'à une perte de poids anormale.
Ceux qui sont les plus nombreux à en consommer ont entre 35 et 44 ans (74%), suivis de près par les 45 et 54 ans (70%) et les 25 et 35 ans (65%). Le chewing-gum sans sucres séduit également les 18-24 ans qui sont 60% à en mastiquer. Les plus de 55 ans sont les moins nombreux à en consommer, selon le sondage.
Le chewing-gum « reste à l'abri de la digestion » explique le Dr David Milov, gastro-entérologue pédiatrique, à un site scientifique américain (en anglais). Selon le spécialiste, la gomme avalée « mettra probablement plus de temps à être évacuée que les autres produits alimentaires ».
Il accentue le syndrome de l'intestin irritable. Le syndrome du côlon irritable (SCI) est un trouble du fonctionnement du côlon (ou gros intestin) qui se manifeste par : - des douleurs abdominales, - des crampes, - des flatulences, - des ballonnements, - le hoquet.
Une fois avalé, le chewing-gum se retrouve dans l'estomac pour être détruit par les enzymes permettant la digestion. Mais sa composition ne permet pas ce processus et il va rester intact. C'est pourquoi il va rester plusieurs heures dans le tube digestif, pour ensuite être évacué par les selles.
Si le chewing-gum ne remplace absolument pas le brossage quotidien des dents, il peut aider à prévenir la carie. Ainsi l'Union française de la santé bucco-dentaire (UFSBD) préconise de mâcher un chewing-gum pendant 20 minutes après un repas.
Chaque année, 374 milliards de chewing-gums sont vendus dans le monde, selon une étude de l'Université de Zürich (Suisse). Une fois mâchés, ils se retrouvent souvent collés sur le trottoir ou sur vos chaussures. Pire encore, ce sont de véritables plaies pour l'environnement, car ils ne sont pas biodégradables.
C'est la principale matière première des carburants qui alimentent les transports (voitures, camions, avions). C'est aussi une matière première utilisée par l'industrie de la pétrochimie pour un grand nombre de produits de la vie quotidienne : matières plastiques, peintures, colorants, cosmétiques, etc.
Des ballonnements
Les chewing-gums sont plutôt à éviter, voire, à proscrire. Gastro-entérologue, Julien Scanzi l'explique. «Lorsqu'on mastique, on ingère les composants du chewing-gum, or, il ne comporte absolument rien de bon pour la santé.
Il existe des études qui ont montré que mâcher un chewing-gum peut réduire l'appétit et le désir de manger. Dans une étude réalisée en 2003, des chercheurs ont constaté que les personnes qui mâchaient du chewing-gum avant un repas mangeaient moins que ceux qui n'en mâchaient pas.
Des études cliniques ont montré que mâcher des chewing-gum sans sucres pendant 20 minutes après un repas peut aider à prévenir la carie dentaire.