La greffe de poumons est réalisée généralement à partir d'un donneur en état de mort cérébrale, dont la respiration et la circulation sont maintenus artificiellement jusqu'au prélèvement. Mais, comme pour le foie ou le rein, un parent vivant peut également proposer de donner une partie de ses poumons.
"Le don de cœur, de poumon et de pancréas sont des dons d'organes qui se font à partir d'une personne décédée. La greffe de lobe du poumon à partir de donneurs vivants n'est plus pratiquée en France car dans la très grande majorité des cas ce sont des greffes bi-pulmonaires que l'on effectue".
Le donneur peut être un membre de la famille du receveur : père, mère, frère, sœur, fils, fille, grands-parents, oncles, tantes, cousins germains. Il peut aussi être son conjoint, le conjoint de son père ou de sa mère et toute personne apportant la preuve d'une vie commune d'au moins deux ans avec le receveur.
Les médecins explantent le premier poumon du receveur, placent le greffon en réalisant des anastomoses des vaisseaux (artères et veines) pulmonaires et des bronches, puis passent au second côté. L'opération de double transplantation pulmonaire dure entre huit et dix heures en moyenne.
La greffe de poumon est réservée aux patients dont la qualité de vie est gravement altérée par leur maladie des poumons. En effet, il s'agit d'une intervention très délicate, le poumon étant un organe fragile.
L'intervention dure 6 à 8 heures. Trois types de greffes peuvent être réalisés : La greffe bipulmonaire. Dans ce cas l'ensemble des deux poumons, avec leur vascularisation, est prélevé en bloc chez un donneur, et le poumon droit, puis le gauche, sont greffés successivement à la place des poumons du receveur.
On procède à une transplantation pulmonaire chez les personnes dont les poumons ne fonctionnent plus. La plupart des receveurs sont des personnes présentant l'une des affections suivantes : Bronchopneumopathie chronique obstructive Bronchopneumopathie chronique obstructive (BPCO) (BPCO) sévère.
Poumon. De même que le rein, les poumons sont des organes vitaux. Sans poumon, point de respiration et donc point d'oxygénation des cellules et notamment du cerveau. Cependant, un seul poumon serait suffisant pour assurer tout le travail respiratoire.
Le poumon droit est plus gros que le poumon gauche, pour deux raisons, qui dépendent toutes les deux l'une de l'autre : Le poumon droit possède trois lobes, comparé au poumon gauche qui en possède deux.
Une lobectomie consiste à enlever un des trois lobes pulmonaires à droite ou un des deux lobes à gauche du poumon. Cette intervention est normalement nécessaire pour des tumeurs du poumon afin de diminuer le risque d'une récidive locale.
Mais le don concerne également les tissus tels que des os, des artères, des valves cardiaques, des veines, des tendons, des ligaments et la cornée de l'œil. La plupart de ces organes et tissus ne peuvent être donnés qu'après un décès. Seuls le rein et un lobe de foie peuvent être donnés de son vivant.
Qui peut donner à qui ? Lorsqu'un patient a besoin d'une greffe de rein, une personne de son entourage proche peut se proposer pour être le donneur vivant : un parent, un fils, une fille, un frère ou une sœur, son conjoint, grands-parents, oncles ou tantes, cousins, conjoint du père ou de la mère.
Un rein peut résister jusqu'à 48 heures avant que ses fonctions ne soient altérées. Un cœur a une durée de vie beaucoup plus restreinte, moins de 4 heures. Les neurones, eux, ne tiennent pas une minute. Impossible dans ce cas d'envisager une greffe du cerveau… ni de l'œil.
La réussite d'une greffe dépend de la compatibilité HLA
Plus le typage HLA sera proche, plus grande sera la réussite de la greffe, car parfois le traitement antirejet ne suffit pas. En général, il faut qu'au moins 6 à 10 antigènes soient compatibles, l'idéal était une compatibilité de 6/6 ou de 10/10.
Chacun est présumé donneur d'organes ou de tissus après son décès depuis la loi du 22 décembre 1976, principe rappelé par la loi du 26 janvier 2016. Cependant, toute personne peut s'opposer au don de ses organes ou de ses tissus. Le refus n'est pas obligatoirement total.
infections et pneumonies : les infections du poumon, dont font partie les pneumonies, peuvent occasionner des douleurs thoraciques et dorsales. Celles-ci sont accompagnées d'une forte fièvre, de toux et d'une gêne respiratoire. Ces infections doivent être prises en charge par un médecin.
Des douleurs au dos
La grande majorité des cancers peuvent se propager aux os. C'est le cas du cancer du poumon, qui lorsqu'il métastase au niveau des os, peut entraîner des douleurs osseuses particulièrement au niveau de la colonne vertébrale, des côtes, des bras et des jambes.
Pour le stade limité du cancer du poumon à petites cellules, la survie médiane est de 12 à 16 mois, avec traitement. Pour le stade étendu du cancer du poumon à petites cellules, la survie médiane est de 7 à 11 mois, avec traitement.
Comme l'ablation d'un lobe retire 15 à 20 % des capacités respiratoires totales, le patient peut faire du sport sans être gêné lors d'effort d'intensité modérée, par exemple un footing. Dans le cas d'une ablation complète d'un poumon, les spécialistes estiment que 60 % des capacités respiratoires sont maintenues.
Le cancer du poumon peut aussi se manifester par des symptômes généraux : fatigue, amaigrissement, perte d'appétit, fièvre prolongée, maux de tête, phlébites, troubles nerveux avec confusion, gonflement progressif de l'extrémité des doigts en « baguettes de tambour ».
Les organes vitaux sont protégés par la cage thoracique et la boîte crânienne. On dénombre 6 organes vitaux : les reins, le pancréas, le foie, les poumons, le coeur et le cerveau.
La bronchopneumopathie chronique obstructive est une maladie respiratoire chronique due dans la grande majorité des cas au tabac. Elle a un fort impact sur la qualité de vie des patients.
L'emphysème est la complication à terme de la broncho-pneumopathie chronique obstructive (BPCO). Il s'agit d'une maladie évolutive qui se caractérise par la destruction progressive des alvéoles pulmonaires, petits espaces situées à l'extrémité des bronchioles permettant l'absorption de l'oxygène.
L'insuffisance respiratoire est un état caractérisé par un taux sanguin d'oxygène dangereusement bas ou un taux de dioxyde de carbone dans le sang dangereusement haut.